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Dans la Cordillère des Andes, un policier enquête sur des meurtres de femmes particulièrement violents. La rumeur d'un véritable monstre enfle dans la région.
Dans une région reculée de la Cordillère des Andes, le corps d’une femme est retrouvé décapité. L’officier de police rurale Cruz mène l’enquête. David, le mari de Francisca, amante de Cruz, est vite le principal suspect. Envoyé en hôpital psychiatrique, il y incrimine sans cesse les apparitions brutales et inexplicables d’un Monstre. Dès lors, Cruz s’entête sur une mystérieuse théorie impliquant des notions géométriques, les déplacements d’une bande de motards, et une voix intérieure, obsédante, qui répète comme un mantra : “Meurs, Monstre, Meurs”…
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"Rares sont les films dont le spectateur ne peut pas deviner sur quel pied ils vont le faire danser. Chronique meurtrière qui v
"Rares sont les films dont le spectateur ne peut pas deviner sur quel pied ils vont le faire danser. Chronique meurtrière qui valse de mystère en absurdités, récit d’amours impossibles et contrariés, puis pur film d’horreur atmosphérique, Meurs, monstre, meurs grouille littéralement d’idées.
Mis en scène avec rigueur et créativité, ce récit dont l’enquête vire progressivement au questionnement surréaliste ne nous offre aucune zone de confort, en dépit de ses régulières saillies humoristiques. Œuvre venue d’Argentine, cette histoire inclassable prend un malin plaisir à détourner des codes de genre trop connus, pour mieux nous surprendre.
L’angoisse que distille Meurs, monstre, meurs est d’un type passionnant, parce que rare sur grand écran, et aux antipodes des stéréotypes que nous rencontrons le plus souvent au cinéma. Dans sa manière d’aiguiller le spectateur pour l’amener sur un terrain inconfortable, organique et puissant, le film d’Alejandro Fadel évoque souvent le brillant The Strangers.
Le chef d’œuvre de Na Hong-Jin se gardait bien d’arrêter la nature de la peur qu’il distillait avant ses ultimes minutes. Et comme le cinéaste coréen, Fadel fait un choix particulièrement radical dans le dernier acte, qui lui permet non seulement de désarçonner le public, mais de lui rappeler que le monstre du titre est tapi en lui.
On apprécie d’autant plus le métrage qu’il ose se conclure avec une décision radicale, véritablement risquée. On ne va évidemment pas vous spoiler quel est vraiment le monstre du titre, mais le moins qu’on puisse dire, c’est que vous n’êtes pas prêt.
Avec le dévoilement de son meurtrier d’un genre un peu particulier, Alejandro Fadel fait un choix super fort : celui de s’aventurer simultanément sur le terrain de la symbolique et du grand guignol. Concept bizarroîde, baroque, cradingue et délirant, le « monstre » du film vous passionnera ou vous sidérera, mais il risque bien de ne pas vous laisser indifférent.
Ce n’est pas tous les jours qu’on assiste à la naissance d’un auteur, et Alejandro Fadel est des plus prometteurs. Artiste complet, on lui doit un premier film, à tendance gentiment hallucinogène, le très beau Los Salvajes, dévoilé en 2012.
Mais le cinéaste ne chôme pas, puisqu’il est aussi le scénariste de Pablo Trapero, avec lequel il travaille une veine plus réaliste et directement politique de son cinéma. Gageons que cette expérience ainsi que son deuxième film Meurs, monstre, meurs, plus ouvertement délirant, le prépareront à exploser et nous surprendre encore."
"Il est difficile de classer dans un genre précis la nouvelle proposition cinématographique d'Alejandro Fadel (Los Sa
"Il est difficile de classer dans un genre précis la nouvelle proposition cinématographique d'Alejandro Fadel (Los Salvajes). Sa structure narrative éclatée et ses multiples images rendent ce film particulièrement singulier. Même si l'on ne comprend pas grand-chose à cette histoire de force maléfique cachée dans les montagnes, on se laisse tout de même emporter par ce cauchemar visuel. Meurs, monstre, meurs revêt des allures de bad trip, entre la fascination et l'intrigante répulsion."
A.L.F."(...) le réalisateur joue de façon poétique avec les références, convoquant aussi bien Freaks ou Al
"(...) le réalisateur joue de façon poétique avec les références, convoquant aussi bien Freaks ou Alien que les films de Tourneur et de Carpenter. Meurs, monstre, meurs propose une réflexion sur l’angoisse de l’inconnu dans un monde en mutation où l’incompréhension est palpable."
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