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En dressant le portrait de Michel Petrucciani, pianiste de jazz célèbre atteint d’ostéogenèse imparfaite, ce documentaire interroge la nature de la créativité.
Atteint d’ostéogenèse imparfaite, Michel Petrucciani surmonta ce handicap et devint un artiste de renommée internationale. En dressant le portrait de ce grand pianiste de jazz au travers d’interviews et d’images d’archives, ce documentaire interroge la nature de la créativité. Quelles sont les sources d’une inspiration sublime et comment se manifestent-elles?
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"Que vous aimiez ou non le jazz, ce documentaire sur le virtuose du piano décédé en 1999 à l'âge
"Que vous aimiez ou non le jazz, ce documentaire sur le virtuose du piano décédé en 1999 à l'âge de 36 ans vous passionnera. Constitué d'images d'archives et de témoignages de proches, il dévoile un visage inattendu de Michel Petrucciani, ce petit homme de 1,02 m atteint d'ostéogénèse (maladie des os de verre), génie musical doté de "la meilleure main droite du monde", dixit les spécialistes.
A 3 ans, il fredonnait les standards devant son père médusé. A 13 ans, il se produisait en concert avec des stars américaines, bluffées. "Et à 18 ans, raconte-t-il, j'étais déjà un chaud lapin." Car loin de s'apitoyer sur son handicap, celui dont les clavicules se brisaient parfois sur scène, était un séducteur que les femmes se disputaient (il en a eu quatre, et un fils), un bon vivant qui adorait la fête, au point d'expérimenter "toutes les drogues" et s'y ruiner la santé. "Soyons flamboyant, brûlons la chandelle par les deux bouts", clamait-il, dans un éclat de rire à la tonalité méridionale. L'année de sa mort, Petrucciani était au bord de l'épuisement après plus de trois cents concerts dans le monde."
"Certains titres de film ont l'avantage de la simplicité. Ce qui emporte celui-ci, c'est le portrait, d'un excellen
"Certains titres de film ont l'avantage de la simplicité. Ce qui emporte celui-ci, c'est le portrait, d'un excellent pianiste de jazz sans doute, mais plus encore d'un homme hors du commun. Rien n'était pourtant gagné d'avance, s'agissant de gagner la sympathie d'un public plus large que celui des fondus de jazz. L'auteur ? Michael Radford, un réalisateur de fiction anglais qui ne connaissait pas, de son propre aveu, la première note de musique de son sujet avant que le film ne lui soit commandé par ses producteurs. Le personnage principal ? Michel Petrucciani, pianiste de 99 centimètres de haut, atteint de la maladie des os de verre, condamné à une vie brève, et de fait disparu en 1999, à l'âge de 37 ans.
Radford se met au travail sans préjugés. Ratisse les archives publiques et privées, écoute les disques, rencontre les proches. Le voilà conquis. Son film, qui n'invente pas pour autant la poudre esthétique, ne révolutionne pas les rapports du cinéma et de la musique, ne situe que vaguement la place de ce pianiste dans l'histoire du jazz, n'effleure pas ce secret des dieux artistiques qu'est le style. Il fait quelque chose de plus simple en apparence mais qui n'est jamais gagné : une évocation biographique. Celle-ci va de la naissance à la mort, en s'appuyant sur trois matériaux entrelacés : les archives visuelles, les témoignages, la musique.
Le résultat est émouvant, captivant, drôle parfois, toujours en empathie, sans pour autant passer sous silence la face d'ombre du personnage. Il faut dire que l'histoire de Michel Petrucciani est exceptionnelle. C'est la lutte d'un homme pour se sortir par le haut et par le beau d'un destin qui le vouait à l'insignifiance, au pire à l'indignité, au mieux à la commisération."
"La courte vie de Michel Petrucciani valait bien un documentaire. Mais comment raconter sans trémolos le destin fulgurant de ce
"La courte vie de Michel Petrucciani valait bien un documentaire. Mais comment raconter sans trémolos le destin fulgurant de ce pianiste au corps-à-corps avec le jazz et la douleur ? Ni chronique de la revanche d'un malade, ni portrait d'un virtuose, le film de Michael Radford est le vibrant road movie d'une rock star. [...] Oscillant intelligemment entre légende et vérités ("Il fallait diviser par dix les histoires que Michel racontait !" avoue, hilare, un de ses amis), le documentaire va, comme Petrucciani, de cabaret en cabaret, de femme en femme ("Il était généreusement doté !" témoigne sa première compagne), de concert en concert et de bras en bras, puisque, la plupart du temps, il devait être porté... Sans faire l'impasse sur la drogue, ses caprices et ces os qui se cassent pendant les récitals sans qu'il renonce à jouer... Entre images d'archives superbement jazzy, anciennes interviews de Petrucciani qui forcent le respect et témoignages de ses proches (dont ceux, très émouvants, de son fils, atteint de la même maladie), ce portrait tient superbement la note (bleue, forcément)."
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