Navigateur non compatible. Veuillez utiliser un navigateur récent
Evans, qui a travaillé toute sa vie dans un ranch isolé, voit le jeune Jara arriver pour le remplacer. La confrontation entre les deux hommes est inévitable...
Après avoir travaillé toute sa vie dans un ranch isolé en Patagonie, le vieil Evans est remercié et remplacé par Jara, un homme plus jeune qui veut s’installer avec femme et enfant. Mais quand l’hiver arrive, la région est bloquée par la neige. Il n’est plus seulement question de travailler mais aussi de survivre dans des conditions extrêmes. Désespéré et seul, Evans essaie d’effrayer Jara pour le faire partir. La confrontation est inévitable : quand l’un essaie de revenir, l’autre veut rester.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
"Dans une estancia de Patagonie, un vieux contremaître, Don Evans, accueille des saisonniers venus s'occuper des troupeaux de
"Dans une estancia de Patagonie, un vieux contremaître, Don Evans, accueille des saisonniers venus s'occuper des troupeaux de moutons. Parmi eux, le jeune Jara, que le régisseur choisit pour succéder à Don Evans, mis brutalement à la retraite. Les scènes de groupe du début font place à la solitude minérale de l'hiver. Loin des siens, Jara reste l'unique gardien du domaine où il va affronter l'hostilité des Indiens et le retour désespéré de Don Evans, rejeté par sa fille. L'immensité magnifique du paysage donne la mesure de l'isolement implacable des hommes, dans ce premier film qui vous happe et ne vous lâche plus, saisissant de beauté et de cruauté."
La rédaction"Faire magnifique pour dire la sévérité du monde, celui des hommes, celui de la nature. C'est le pari audacieu
"Faire magnifique pour dire la sévérité du monde, celui des hommes, celui de la nature. C'est le pari audacieux d'Emiliano Torres, pourtant convaincant pour son premier long-métrage. Magnifique parce que ses images le sont, presque trop, au risque de faire oublier la dureté de ce qu'il décrit. Elles le sont aussi dans les fauves et vert-de-gris qui font le décor de ces gens de rien. Mais la simplicité, le minimalisme de la mise en scène de ce western moderne - mais glacial - qui montre sans vouloir démontrer, construit l'équilibre d'un film qui est aussi politique. Car si la nature de cette Patagonie du bout du monde est sauvage et hostile, le nouveau monde économique l'est tout autant pour ses obligés. On prend, on jette, et si le mouton ne rapporte plus assez, sans états d'âme ni vergogne, on transformera l'hacienda en résidence touristique de luxe. Qu'importe la façon pourvu qu'on ait la richesse. Le réalisateur argentin instruit habilement sa métaphore, on se plait autant à en apprécier la pertinence qu'à savourer le raffinement de sa mise en forme."
Rémy Roche"Les (grosses) premières minutes du film s’effeuillent d’ellipses saisonnières, calendrier prédicateu
"Les (grosses) premières minutes du film s’effeuillent d’ellipses saisonnières, calendrier prédicateur de l’hiver à venir. Tel un rosier tenace qui ne laisserait pas ses pétales tomber négligemment, le cinéaste s’offre le temps d’absorber les paysages, les laisse prendre corps, nous rappelle la posture subtile d’une Kelly Reichardt. Les plans panoramiques amples, curieux veilleurs, ne dominent pas avec autorité le territoire d’un règlement de comptes : au contraire, ils se font voyeurs plutôt que chasseurs. Une fois le décor pleinement infusé, on ne sait plus ce qui menace le jeune Jara. Les voleurs ? Evans encore présent ? Ou d’autres ennemis invisibles et anonymes ? Alors, sur le qui-vive, le suspense se glisse en nous.
Le cinéaste Emiliano Torres ne fait pas que dédier son regard à la lutte de deux personnages majeurs, il fait de cette terre blanche où les mortels s’embourbent et où l’horizon escarpé ceinture, le ring d’un affrontement ambigu au sein duquel on se laisse happer. Le travail dans cette ferme semble pénible, doté d’un destin usant. La baston pour le trône semble bien vaine. Rivaliser pour si peu ? Il faut bien trouver une place, aussi petite soit-elle, pour au moins survivre. Le doyen Evans n’a peut-être pas tort : que la lutte soit gagnée ou perdue, elle ne mène sûrement nulle part. Excepté le repos d’une terre qui ne demande rien et la souveraineté des montagnes dominantes, en effet : «Il n’y a rien là-bas.»"
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE