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Joy, jeune femme blasée par une vie répétitive et virtuelle, tente de se remettre de sa dernière rupture.
Joy est une jeune femme qui entretient une relation d’amour-haine avec ses rapports sexuels occasionnels. Tout son univers se résume à son appartement et à la rue dans laquelle il est situé, la même rue où vit aussi son ex, celui qui refuse tout contact avec elle. Joy tente désespérément de le reconquérir, refusant de le laisser partir jusqu’à ce qu’elle tombe sur Nir, un intellectuel bavard, qui dit et fait ce qu’il veut.
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"Écrit, réalisé, autoproduit et interprété par la très prometteuse Hadas Ben Aroya, People T
"Écrit, réalisé, autoproduit et interprété par la très prometteuse Hadas Ben Aroya, People That Are Not Me – mutation ténébreuse des verves de Lena Dunham et Judd Apatow – n’incarne pas seulement un tableau acide de l’adulescence à l’ère du tout numérique. Ses plans-séquences débouchant chaque fois sur une impasse, ses brèves rencontres saturées d’incommunicabilité ne dissèquent pas simplement l’existence d’une jeune femme israélienne écartelée entre ses notifications Facebook, Tinder ou ses souvenirs nostalgiques – tous, d’ailleurs, compilés puis explorés façon Black Mirror via une mémoire de smartphone. Il s’agit surtout de transcrire sur un axe universel une pathologie contemporaine qui ronge, contamine notre époque et nos rapports au monde : le morcellement insidieux de notre conscience du réel, inexorablement dissoute à travers nos dépendances aux réseaux. Comment rester présent au monde quand les technologies que l’on imagine à même de nous sortir de l’isolement nous éloignent a contrario chaque jour un peu plus du tangible ? Quid alors d’une vie vécue dans sa substance et son authenticité ? Hadas Ben Aroya répond par une fresque intime et vaguement autobiographique, où l’humour cinglant conjugue la détresse.
(...)
Avec People That Are Not Me, Hadas Ben Aroya signe un bijou de premier film témoignant de l’inquiétude d’une génération. Une comédie sur fond d’hyper-connexion aussi pertinente qu’admirablement interprétée, laquelle, se gardant d’une dimension morale, n’hésite pas à dépeindre des personnages aussi bienveillants que paradoxaux. Ce mélange de douce raillerie et de pessimisme conforte en tout cas furieusement la fougue du cinéma indépendant israélien."
"Hadas Ben Aroya a étudié le cinéma à l’université de Tel Aviv ; à l’&eacut
"Hadas Ben Aroya a étudié le cinéma à l’université de Tel Aviv ; à l’écran, elle est une jeune femme un peu désœuvrée, malmenée par ses sentiments et une libido débridée. Elle sort tout juste d’une rupture, dont elle ne semble pas très bien savoir elle-même si elle en est ou non l’instigatrice. Et c’est là son plus grand mal : elle ne sait pas. Le désir est pour elle une chose indomptable, une sorte de maelström qui l’amène à poursuivre l’idée de l’amour, à tenter de combler ce que l’on perçoit bientôt ça et là comme une forme de désespoir moderne. D’intranquillité aussi, et c’est un motif important du film.
Depuis son titre, People That Are Not Me, jusqu’à sa dualité chromatique (rose/bleu), en passant par son héroïne (mi-femme mi-enfant), cette œuvre est prise dans un mouvement de tiraillement. Ce principe de contrastes imprègne le film dans ses moindres scènes, et est réduit à sa plus pure essence lorsque l’on aperçoit, brièvement, la jeune femme refuser d’un mouvement du pouce les propositions d’homme que lui soumet une application internet. Dans un supermarché, qui plus est. Aucun doute, l’amour est devenu un réflexe de consommateur, le sport d’un doigt véloce et paresseux. Ailleurs, elle chante à la guitare, mais avec une maladresse touchante, comme si la jeune femme ne pouvait jamais s’accorder avec elle-même. Impossible, enfin, d’oublier le finale, et son déferlement de désespoir.
Le sentiment d’insatisfaction comme d’inachèvement, l’incompréhension des règles qui prédominent aux amours modernes ont quelque chose de contagieux : on se découvre assez vite projeté dans l’intimité dérangeante d’une jeune femme belle de ses errances. On éprouve son histoire, on la ressent. Ce qui, devant un film qui traite du plus vieux sujet du monde – l’amour – a de quoi réjouir. Hadas Ben Aroya a su parler d’elle sans fards ni artifices. Et, ce faisant, saisir l’esprit du temps et nous livrer une histoire universelle, vibrante, à fleur de peau."
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