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A sa sortie de prison, Keith retourne chez son père à Baltimore. Il retrouve son quartier, toujours plus marqué par la pauvreté et la violence des gangs.
Keith, 24ans, retourne vivre chez son père à Baltimore après un séjour en prison. Son quartier -Sollers Point- est ravagé depuis des années par le chômage, le racisme et la présence de gangs engendrant toutes sortes de trafics. Les membres d'un de ces gangs reconnaissent Keith, qu'ils ont connu lors de sa détention. Le jeune homme tente d'échapper à son passé. Prix du jury au Champs Élysées Film Festival en 2018.
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"Matthew Porterfield est un cinéaste discret dont les films, fragiles et désargentés (Hamilton en 2006, Putty Hill en 2010),
"Matthew Porterfield est un cinéaste discret dont les films, fragiles et désargentés (Hamilton en 2006, Putty Hill en 2010), se déroulent dans sa ville, Baltimore, dont il explore, à chaque fois, les facettes cachées. Ici, des êtres décalés, que la chaleur cloue sur place, dont le destin semble déjà joué et perdu, s’attardent dans des lieux immobiles où surgissent, telles de brèves tornades, des flambées de violence. Ces silhouettes, encore plus paumées que son héros, fascinent le cinéaste [...]
On l’a découvert en second rôle dans American Honey, d’Andrea Arnold, en 2016, et dans Patti Cake$, de Geremy Jasper, l’an dernier. On ne voit que lui dans Sollers Point, Baltimore : McCaul Lombardi. Un physique à la Brad Pitt jeune. Et une présence digne d’Al Pacino à ses débuts : même intensité, même démarche, même naturel…"
"Porterfield parvient à transcender un sujet rebattu en l’ouvrant à une géographie complexe, à la fois urbaine et affective, qui contourne
"Porterfield parvient à transcender un sujet rebattu en l’ouvrant à une géographie complexe, à la fois urbaine et affective, qui contourne les lieux communs et les passages obligés.
En emboîtant les allées et venues de son protagoniste, il dresse un inventaire poétique d’espaces, d’installations urbaines – avenues, ponts, habitations, carrefours, arrêts de bus –, avec un travail du cadre d’inspiration photographique (signé du chef opérateur Shabier Kirchner).
Le corps à la fois robuste et dynamique de McCaul Lombardi, l’interprète de Keith – nouveau visage aperçu dans American Honey (2016), d’Andrea Arnold –, circule dans ces espaces qui semblent se refermer sur lui par le vide et l’inertie. La géographie urbaine s’inscrit alors à l’écran comme une singulière « archéologie de la violence » qui contient aussi, à chaque coin de rue, autant d’échappatoires pour prendre la tangente."
"Au lieu d’infléchir une destinée potentiellement fatidique vers une forme de neurasthénie, le film fait de Keith, son personnage prin
"Au lieu d’infléchir une destinée potentiellement fatidique vers une forme de neurasthénie, le film fait de Keith, son personnage principal, le révélateur des tensions qui innervent un quartier défavorisé de Baltimore autant qu’elles nous le révèlent, au fil de retrouvailles et d’interactions le plus souvent conflictuelles. Son interprète, McCaul Lombardi, est lui-même une révélation.
La nuance est ici de mise, loin de tout misérabilisme, avec un souci évident d’accorder à chaque personnage, même le plus secondaire, la place qui lui revient de droit dans ce tableau d’une communauté esseulée. La mise en scène redouble cette stratégie d’évitement des attendus de ce type de récit, en préférant des plans larges, à la composition soignée, plutôt que l’effervescence d’un filmage rentre-dedans, caméra à l’épaule : Keith y est rarement seul, confirmant que Sollers Point brosse bien un portrait de groupe sous couvert d’adhérer à une trajectoire individuelle."
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