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Fille unique d'un exploitant pétrolier, Taelor Ranzau hérite, à la mort de son père, de plus de 500 millions de dollars. Une fortune en forme de malédiction...
Fille unique du plus grand exploitant pétrolier du Sud des États-Unis, Taelor Ranzau, 26 ans, a grandi dans l’un des quartiers riches de Houston, Texas. À 14 ans, la mort soudaine et mystérieuse de son père met fin à son enfance idyllique, et provoque sa chute dans une vie où règnent la drogue, l’alcool et les armes. Son héritage, estimé à plus de 500 millions de dollars, devient sa malédiction.
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"Dans une Amérique de virées nocturnes, l’alcool coule à flots autour de la pauvre milliardaire blonde, si
"Dans une Amérique de virées nocturnes, l’alcool coule à flots autour de la pauvre milliardaire blonde, si loin de notre monde. La drogue se consomme jusqu’à l’overdose et la solitude l’amène à faire du shopping dans un hypermarché de nuit, aux allures de temple fantôme de la consommation. Il a été construit par son défunt père. On l’observe à deux reprises s’accroupissant pour uriner, en toute liberté sur un parking. Le monde pourrait lui appartenir. Celui-là lui appartient.
La semi-orpheline qui vit de fêtes excessives, de désintoxication, souffre intérieurement des fantômes d’un passé indélébile. La mort du patriarche à l’autorité écrasante plane sur ce trip dérangeant qui laisse transparaître le souvenir d’un homme à la mort sulfureuse un 4 Juillet, jour de l’indépendance américaine, lors d’une beuverie orgiaque.Un scandale, un de plus dans une vie cabossée où la caméra de Nicolas Peduzzi, documentariste Français, un proche de la jeune femme, filme caméra à l’épaule une existence XXL qui ne veut pas rester en place, y compris dans les vertiges de la solitude et les confessions intimes où elle ne mâche pas ses mots.
Chez la belle blonde aux formes plantureuses, l’exhibitionnisme est inconscient. La vie n’est plus qu’étalage selfie, jusque dans ses retrouvailles téléphoniques avec une mère ravagée par un désir de vengeance pour des centaines de millions de dollars.Alors que l’on voit en arrière-fond la crinière jaune du fauve Donald Trump, sur un écran de télé, et qu’une scène dévoile des divagations effarantes sur les armes à feu, l’exercice est fascinant dans sa proximité avec l’objet du documentaire. Les errances se font dans une intimité partagée sans aucun tabou, souvent en mode trip sensoriel, accompagnant les images d’un sentiment d’étrangeté accentué par une musique atmosphérique ponctuelle, mais qui fait son effet.
Au final, on assiste hébété à l’autopsie d’une Amérique consanguine qui ne veut se mélanger aux autres, au risque de disparaître dans son opulence. Mais surtout au risque de faire basculer dans son inconscience tout un monde, qui est, par extension, un peu le nôtre. Tragique que cette Amérique-là soit aujourd’hui celle qui jouit de tous les pouvoirs."
"Dans ce film qui navigue entre réalité brute et sensation d’hallucinations où il est impossible d
"Dans ce film qui navigue entre réalité brute et sensation d’hallucinations où il est impossible d’évacuer le fantôme de Donald Trump, le spectateur s’écrase le nez sur la façade outrageusement décadente de l’Amérique blanche contemporaine. L’argent, le pouvoir, l’alcool, la dope et les armes sont prétextes à décrire la vacuité de l’existence dans des situations aussi ridicules qu’angoissantes. Le réalisateur a été l’amant de Taelor dix ans plus tôt et, lui confiant la co-écriture du film grâce au récit qu’elle fait de sa propre histoire, il est dans une empathie permanente avec elle. Par la proximité d’une caméra à l’épaule, il examine principalement la collision de la protagoniste avec les autres, un oncle a moitié fou, un petit copain armé quasi décérébré, les acteurs en somme d’un théâtre extrémiste proche de l’univers déviant de David Lynch, où les clichés les plus éculés sont démesurés et les frontières de l’impudeur, toutes abolies. Glaçant et lancinant."
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