Ce film ne peut pas être vu sur mobile et tablette.
Vous pouvez cependant le louer ou l'acheter et le regarder sur un ordinateur.
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Un agent des douanes tente d'obtenir d'un escroc, survivant d'un massacre, des renseignements qui pourraient lui permettre d'arrêter un gangster mythique.
Un cargo censé transporter pour 91 millions de dollars de cocaïne a explosé dans un port. Seuls deux hommes s'en sont tirés : un marin hongrois, en piteux état, et un petit escroc boiteux, Roger «Verbal» Kint. Celui-ci est interrogé sans relâche par l'agent des douanes Dave Kujan. Peu à peu, «Verbal», qui ne porte pas ce surnom pour rien, finit par se confier. Tout a commencé lors d'une arrestation de routine. Ils étaient cinq suspects convoqués par la police pour une banale affaire de vol d'armes ; cinq truands d'envergure dont un ancien flic corrompu, Dean Keaton, qui ont fini par décider de s'associer et ont monté un audacieux cambriolage avant d'accepter une autre affaire, sur la côte Ouest. Là, les choses ont commencé à se gâter, avec l'irruption de Kobayashi, le bras droit d'un gangster mythique et terrifiant, Keyser Söze... Oscar du meilleur scénario original et Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour Kevin Spacey.
"Écrit par Christopher McQuarrie, qui obtint l’Oscar du meilleur scénario, ce polar vertigineux est la seconde réalisation de Bryan Singer, un jeune cinéaste prometteur qui se noiera par la suite dans la série des X-Men. Le film est construit sur deux niveaux narratifs : l’interrogatoire de Verbal et, en une série de flash-back, l’épopée des cinq criminels. La complexité du scénario, sans égaler celle du Grand sommeil, ne gâche en rien le plaisir de suivre un récit policier peu avare en faux-semblants, retournements, et trahisons diverses. Les différents « McGuffin » hitchcockiens, du butin du receleur au contenu du cargo, en passant par l’identité du méchant Keyser Söze, cachent un sous-texte subtil sur l’apparence et la manipulation, les auteurs se permettant même un retour en arrière mensonger, à moins qu’il ne s’agisse de la représentation des pensées du policier au vu de la déposition du malfrat... La force du script culmine dans le dénouement, aussi inattendu que ceux de Psychose ou Les autres.
Contrairement à ces références, Usual Suspects suscite moins de frissons et de jubilation lors d’une seconde vision, limite qui est aussi celle de Sixième sens, que M. Night Shyamalan réalisera quatre ans plus tard. Mais la mise en scène ne s’efface pas derrière l’efficacité d’un scénario malin, et Bryan Singer agence avec rigueur les deux parties du récit, tout en insufflant à son polar un rythme sans failles. Certaines des séquences sont ainsi désormais cultes, de la parade d’identification à la stupéfiante attaque de nuit du cargo. Et il faut souligner la qualité de la musique de John Ottman, qui n’est pas pour rien dans la fascination exercée par l’œuvre. (...)"
Gérard Crespo
ecranlarge.com
"La plus grande astuce de Bryan Singer, c'est d'avoir convaincu son public que Usual suspects est un grand film. Après un premier film mécon...
"La plus grande astuce de Bryan Singer, c'est d'avoir convaincu son public que Usual suspects est un grand film. Après un premier film méconnu (Public access), mais déjà à bien des égards prémonitoire de ce qui allait suivre, Bryan Singer stupéfia un public de plus en plus chloroformé avec Usual suspects. D'une roublardise sidérante de virtuosité, ce dernier fait partie de ces films qui méritent obligatoirement deux visions. Une pour avoir le plaisir de se faire rouler dans la farine dans les grandes largeurs, et une autre bien sûr, pour décortiquer toutes les paramètres et situations décrites afin de trouver une éventuelle faille dans la mécanique du récit (en vain !)."
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Du grand cinéma !!!
inégalable, le polar du siècle !