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Elia Suleiman s'inspire des carnets de son père, des lettres de sa mère et de ses propres souvenirs pour évoquer les épisodes marquants de la vie de sa famille. Ces palestiniens qui sont restés sur leur terre natale et ont été étiquetés "Arabes-Israéliens", vivant comme une minorité dans leur propre pays, de 1948 à aujourd'hui.
Soraya, née Brooklyn, décide de s'installer en Palestine, le pays d'où sa famille s'est exilée en 1948. Dès son arrivée à Ramallah, Soraya cherche à récupérer l'argent de ses grands-parents gelé sur un compte à Jaffa mais elle se heurte au refus de la banque. Sa route croise alors celle d'un jeune palestinien qui lui, ne souhaite qu'une chose, partir pour toujours.
A l'image de son peuple, Selma la palestinienne ne possède plus grand chose sinon un champ de citronniers centenaires. Mais quand le ministre israélien de la Défense devient son voisin, même ceux-ci sont menacés. Question de sécurité. Décidée à faire valoir ses droits, elle va faire l'apprentissage de la lutte et de la liberté, contre tous les obscurantismes, de quelque camp soient-ils.
Un enfant noir dans la tourmente. Chrétien, le voilà, pour échapper à la famine de l'Afrique, déclaré juif et rejoignant Israël dans une famille adoptive. Il doit maintenant grandir dans le mensonge, subir de nouveaux racismes et assumer une nouvelle identité.
24h du compte à rebours du mariage de Mona, qui, en épousant un Syrien (et sa nationalité), ne pourra plus revenir dans son village sur le plateau du Golan, occupé par Israël. Alors la joie de la fête fait place, peu à peu, au déchirement. Par le réalisateur des "Citronniers", la chronique d'un village du bout du monde en ébullition, allégorie autant que généreux plaidoyer.
"Une chronique d'amour et de douleur" dit le sous-titre. A Nazareth, sous l'apparence d'une banale normalité, la ville est prise de folie. Pendant ce temps, une histoire d'amour se déroule entre un Palestinien qui vit à Jérusalem et une Palestienne de Ramallah... Prix du jury au Festival de Cannes 2002.
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