1835. Un policier et son fils parcourent la campagne roumaine à la recherche d’un esclave gitan accusé d’avoir séduit la femme du seigneur local. Tel un shérif d'opérette chevauchant dans les Balkans sauvages, le fonctionnaire zélé ne perd pas une occasion d’apprendre à son rejeton le sens de la vie. À grands coups d’insultes grivoises, proverbes ridicules, morale bigote, humiliations gratuites, menaces et autres noms d’oiseaux, Costandin affiche son mépris des femmes, enfants, vieillards, paysans, juifs, turcs, russes et surtout, surtout, des gitans... Ours d'argent du meilleur réalisateur au Festival de Berlin 2015.
" Après deux longs métrages caustiques sur la société contemporaine (dont Papa vient dimanche, en 2012), le cinéaste s'éloigne du minimalisme de la « Nouvelle Vague roumaine ». Mais, dans ce film au noir et blanc superbe, inspiré par des photographies du XIXe siècle, sa vision d'une campagne imprégnée de religiosité, profondément misogyne, ouvertement antisémite et xénophobe fait, bien sûr, écho aux haines toujours vives dans la Roumanie actuelle. Et particulièrement à l'intolérance dont sont victimes les Roms, ridiculisés ici par des répliques absurdes et crues."
Samuel Douhaire
Libération
" Le film, qui entreprend à l’évidence de sonder là sur quel terreau d’intolérances érigées en lois ont pu s’édifier les maux des sociétés c...
" Le film, qui entreprend à l’évidence de sonder là sur quel terreau d’intolérances érigées en lois ont pu s’édifier les maux des sociétés contemporaines, trouve son sujet non pas dans la dénonciation entendue de l’esclavage et la hiérarchisation des races, mais dans la placidité benoîte avec laquelle le péquin ordinaire (ici le brigadier et son rejeton, qui à l’échelle de leur temps ne sont pas de mauvais bougres) encaissent sans broncher le spectacle de l’horreur, et se garde bien de le commenter ou d’y faire obstruction. Car la langue d’un tel monde, aussi féconde soit elle en infinies nuances pour déclamer ses aversions, semble n’avoir à offrir, pour dire pareilles injustices, pas le moindre mot."
Julien Gester
Les Inrockuptibles
" Vision cinglante et cinglée d’un XIXè siècle affreux, sale et méchant (inspiré d’authentiques documents d’époque), stagnant dans l’es...
" Vision cinglante et cinglée d’un XIXè siècle affreux, sale et méchant (inspiré d’authentiques documents d’époque), stagnant dans l’esprit médiéval et la féodalité – comme le confirment les séquences édifiantes avec le boyard (seigneur), aussi violent que son couvre- chef en forme de bulbe est comique, qui est de la trempe de Calvin Candie (l’esclavagiste de Django Unchained). Charge ouvragée et saisissante sur l’obscurantisme, qui ne se cantonne pas à la dénonciation ni même à la simple satire. En contrepoint d’une forme splendidement travaillée, Jude offre un jeu de massacre à la drôlerie dévastatrice. Bref, un seul mot : aferim !, (bravo !)"
Vincent Ostria
Avis
dudevey
au sujet de
Aferim !
très bon film , mais sous titrage catastrophique......
blanc sur un film noir et blanc , c'est dommage .
dudeveyau sujet de
Aferim !
très bon film , mais sous titrage catastrophique......
blanc sur un film noir et blanc , c'est dommage .
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très bon film , mais sous titrage catastrophique...... blanc sur un film noir et blanc , c'est dommage .