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L'enlèvement d'un homme de 77 ans en Argentine oblige sa fille à retourner à Buenos Aires après des années d'exil à l'étranger.
En 2002, en pleine crise économique argentine, Arturo, un vétérinaire de 77 ans, est enlevé à Buenos Aires. Guillermina, sa petite-fille de 30 ans, est contactée par les ravisseurs. Pour faire face à la situation et obtenir la libération de son grand-père, elle est contrainte de faire appel à sa mère Teresa. Celle-ci vit toujours en France où elle a dû s'exiler avec sa fillette en 1978, après la mort de son mari. Ce retour en Argentine pèse à Teresa. Alors que mère et fille cherchent l'argent nécessaire au paiement de la rançon, des faits tragiques survenus dans le passé trouvent, peu à peu, un écho dans le présent.
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"Tout au long du film, on ressent une sincérité omniprésente, autant dans le jeu des acteurs que dans le dé
"Tout au long du film, on ressent une sincérité omniprésente, autant dans le jeu des acteurs que dans le déroulement de l’histoire. Celle-ci aurait pu sembler complexe car on navigue constamment entre deux périodes, mais les nombreux flashbacks se déroulent dans la plus grande fluidité et rendent le récit extrêmement limpide. On pourra remarquer que certaines de ces transitions sont très soignées sur le plan technique car elles se produisent dans le même plan : sans coupe, c’est le mouvement ininterrompu de la caméra qui assure le basculement entre les deux temps du récit. Peut-être est-ce un moyen habile de montrer que le passé est omniprésent : pas seulement dans le souvenir mais aussi dans les répercussions qu’il a dans le présent. La musique est très discrète et ponctue le récit sans jamais être envahissante. D’ailleurs la véritable musique que l’on retiendra de ce film n’est pas la B.O, c’est celle que l’on entend dans ce qui est probablement la scène-clé du film : un père et sa fille de six ans font la cuisine en fredonnant une chanson. Sur le papier, ça n’a l’air de rien. Mais voyez cette scène au cinéma et vous comprendrez pourquoi je pense qu’elle peut résumer le film à elle-seule... En sortant de la projection, la première chose que j’ai vue, c’est une spectatrice s’asseoir dans le hall du cinéma et essuyer une larme sur sa joue. Et bien, ce film est à l’image de ce geste : simple et pur d’émotions contenues. Malheureusement la programmation d’ « Agnus Dei » la première semaine de sa sortie à Lyon se fera sur une seule salle. Souhaitons alors que le bouche à oreille fonctionne pour ce film qui mérite tant d’être vu !"
Rémi Geoffroy"Mémoire, fantasme, souvenir, réalité et cinéma se confondent dans Agnus Dei : les plus belles sc
"Mémoire, fantasme, souvenir, réalité et cinéma se confondent dans Agnus Dei : les plus belles scènes du film allient dans de beaux plans-séquences les personnages et l’esthétique des années 1970, et ceux et celle du temps présent. Teresa ressent le besoin d’imaginer, de mettre une image sur un passé dont elle n’a aucune preuve réelle, et la réalisatrice de se permettre ce que son personnage n’ose pas : douter des images, de la mémoire autour d’un évènement dramatique. Le cinéma serait-il l’art d’une mémoire à taille humaine, d’une mémoire faillible, d’une mémoire colorée par le présent, par la perception de son auteur, comme par la perception de son spectateur? Lucía Cedrón se fait l’auteur d’un cinéma politique humble, qui admet son éventuelle faillite idéologique, mais jamais la vacuité de son expression. Telle une Borges de l’écran, Lucía Cedrón frappe fort avec un premier long métrage qui se veut l’illustration de la subjectivité, de l’ambiguïté de la mémoire à l’écran. Subjectif, ambigu : certes. Mais artistiquement fondé : Agnus Dei veut outrepasser la nécessité prétendue d’un cinéma historiquement vériste pour livrer un travail subtil sur la mémoire, et sur la transposition du souvenir à l’écran. Si le résultat n’est pas réellement d’une rigueur suprême, ce coup d’essai est suffisamment respectable pour susciter l’intérêt pour la suite de la carrière de Lucía Cedrón."
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