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En plein désert marocain, un coup de feu retentit. Il va déclencher toute une série d'événements qui impliqueront des gens que pourtant tout sépare.
En plein désert marocain, un coup de feu retentit. Il va déclencher toute une série d'événements qui impliqueront un couple de touristes américains au bord du naufrage, deux jeunes Marocains auteurs d'un crime accidentel, une nourrice qui voyage illégalement avec deux enfants américains, et une adolescente japonaise rebelle dont le père est recherché par la police à Tokyo. Séparés par leurs cultures et leurs modes de vie, chacun de ces quatre groupes de personnes va cependant connaître une même destinée d'isolement et de douleur... Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 2006; César 2007 du meilleur film étranger.
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" L'ouverture à la compassion (...), l'accès au corps de l'autre (...) donnent à ce récit d'
" Ce troisième long métrage d’Alejandro González Iñárritu monte encore d’un cran l&rsqu
" Ce troisième long métrage d’Alejandro González Iñárritu monte encore d’un cran l’ambition universelle d’un système narratif mis au point avec Amours chiennes et poursuivi avec 21 Grammes. Plus que jamais, le destin y favorise les connexions entre personnages qui n’ont apparemment rien à voir (…)
Iñárritu a convoqué pour y arriver les savoir-faire de ses collaborateurs habituels. Tous se sont surpassés pour élaborer un tableau polyphonique d’une cohérence stupéfiante. (…) Paradoxalement, cette virtuosité peut jouer contre Babel: certains le trouveront trop calculé. L’objection est balayée par les visions répétées : bien plus que les précédents films d’Iñárritu, celui-ci gagne à être revu. Et s’impose comme l’un des meilleurs films de l’année. "
" Depuis la découverte d’Amours chiennes à la Semaine de la critique de Cannes 2000, on connaît le goû
" Depuis la découverte d’Amours chiennes à la Semaine de la critique de Cannes 2000, on connaît le goût d’Alejandro González Iñárritu pour les puzzles, les mises en abyme, les gouffres espace-temps. Il aime filmer des fragments de destins, des moments d’existence qui, même assemblés, ne finissent par révéler qu’une vérité fugitive, comme chez Luigi Pirandello. Dans Babel, prix de la mise en scène à Cannes 2006, la méthode Iñárritu est à son apogée.
Quatre pays, donc : l’Amérique, le Mexique, le Maroc et le Japon. Quatre civilisations, étrangères les unes aux autres, imperméables, brutalement et brièvement réunies par un événement minuscule aux conséquences imprévues. C’est un coup de fusil, tiré par deux gamins marocains, juste pour vérifier la portée de l’arme, qui bouleverse, en un rien de temps, la vie d’un couple d’Américains en crise (Brad Pitt et Cate Blanchett), d’une gouvernante mexicaine (Adriana Barraza), qui amène les enfants dont elle a la charge au mariage de son fils, et d’un homme d’affaires japonais (Kôji Yakusho), qui, à son insu, aura précipité le drame, des mois auparavant, par un simple geste d’amitié.
Plane, donc, sur tous les films d’Iñárritu l’évidente – et effrayante – certitude que chacun de nos actes, aussi insignifiant, aussi gratuit soit-il, ne peut que rejaillir sur la cohésion du monde. Ce n’est pas un moralisateur – aucun de ses personnages n’est jugé, à plus forte raison condamné. Mais, même si le mot fait aujourd’hui figure d’insulte, c’est, de toute évidence, un moraliste. Qui se charge de rappeler leur sens des responsabilités à des habitants du monde qui se reconnaissent des droits, mais plus guère de devoirs.
Sans doute Iñárritu est-il, dans Babel, un rien plus explicite – moins habile, donc – que dans Amours chiennes et dans 21 Grammes, où il tissait des liens quasi invisibles entre toutes ses histoires enchevêtrées. Il n’a rien perdu, en revanche, de son art à diriger les comédiens : Brad Pitt n’a jamais été meilleur, et ses scènes avec Cate Blanchett, filmées au plus près des visages, sont d’un lyrisme étonnant. Il a gardé intact son art à créer en quelques traits, en quelques plans, des personnages qu’on n’oublie pas : cette adolescente japonaise, par exemple, dont les provocations cachent mal la douleur infinie. Iñárritu n’a peur ni des effets, ni des excès (il aurait dû, tout de même, tempérer ceux de son compositeur, le bien nommé Gustavo Santaolalla). Ses mélos assumés reflètent intensément la violence et la solitude du monde tel qu’on l’a fait. "
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