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1932. Fuyant le fascisme, une famille italienne quitte sa Toscane direction le Nouveau Monde... mais le destin les conduit à Marseille...
1932. Fuyant le fascisme, une famille italienne quitte sa Toscane direction le Nouveau Monde... mais le destin les conduit à Marseille où, désormais, les générations vont se suivre sans se ressembler. Un beau casting (Jacques Gamblin, Yaël Abecassis, Isabelle Carré, Jalil Lespert...) au service de Stéphane Giusti pour raconter cette histoire vraie, celle de ses propres parents et grands-parents.
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" Stéphane Giusti n’a pas froid aux yeux. Pour son deuxième film, le metteur en scène du réjouissant Pourquoi pas moi ? a décidé non seuleme
" Stéphane Giusti n’a pas froid aux yeux. Pour son deuxième film, le metteur en scène du réjouissant Pourquoi pas moi ? a décidé non seulement de se lancer dans une fresque mêlant, sur près de soixante ans, grande et petites histoires, mais, en plus, de la traiter sur un mode très particulier, voire casse-gueule. Il fait du cinéma naïf comme le douanier Rousseau faisait de la peinture naïve. Les couleurs sont vives, les personnages bien dessinés (Giusti aime ses acteurs, qui le lui rendent bien), les sentiments simples et évidents...
Si ce film, dont le parti pris ne fera bien sûr pas l’unanimité, est touchant jusque dans ses maladresses (...), c’est que la démarche de son réalisateur est non seulement délibérée, mais surtout qu’elle respire la sincérité et une certaine forme d’innocence et d’enthousiasme, trop rares pour ne pas être encouragées. "
"... une odyssée du courage, qui blesse et qui fait mouche. La photo est magnifique, on quitte l’histoire de ces trois générations avec le s
" Il ne fait pas bon être communiste dans l’Italie de 1932. Entre autres pour les Mancini, Orfeo (Jacques Gamblin) et Nella (Yaël Abeccasis)
" Il ne fait pas bon être communiste dans l’Italie de 1932. Entre autres pour les Mancini, Orfeo (Jacques Gamblin) et Nella (Yaël Abeccasis), qui, de la Toscane qu’ils n’ont jamais quittée, décident de faire le grand voyage de New York, suivant ainsi beaucoup d’autres (voir les films se déroulant à Manhattan dans Little Italy). Un tragique hasard s’en mêle, comme dans un opéra et, quelques bourrades de fascistes aidant, les voici sans le savoir embarqués dans le bateau de Marseille. La Bonne Mère a bien une couronne comme la statue de la Liberté, mais aussi un " bambino Jesu " dans les bras et non la torche connue de tous. Le compte n’y est pas mais il faut faire avec. Petit à petit, voilà les Mancini installés, modestement. C’est leur histoire que raconte le film, sur fond de ville pauvre, généreuse, métissée, vivante, un peu comme chez Guédiguian. Au fil des jours qui s’écoulent, nous assistons à des moments de bonheur, d’engueulades, de déprime, d’égarement. L’Histoire est là aussi, avec ses pages douces et celles où tout s’emballe, la guerre, l’Occupation, la Libération. On naît, on meurt, on vieillit, on se combat politiquement et physiquement, parfois, pas toujours, jusqu’au meurtre.
En fait, cette histoire est pour grande partie celle des grands-parents et des parents de l’auteur, vue à travers les yeux du souvenir, ce qui donne au film un ton hésitant entre le réalisme et le conte féerique. Stéphane Giusti a voulu, au-delà du tragique, prendre le parti de l’espoir : " Il y a des films que l’on aimerait faire comme des cadeaux. Des films où l’on aimerait la vie, où l’on haïrait la mort, où l’on croirait à l’amour, l’espérance, la bonté, la fraternité. Des films où le ciel serait toujours d’un bleu étincelant, même si la couleur de la terre d’en bas tourne au gris, où le regard serait sans cesse touché et amusé comme s’il suivait des photos de famille. Où les mères seraient toujours belles, l’enfance toujours rose, les pères toujours héroïques. Où la femme dont vous tomberiez amoureux ne vous quitterait jamais et vous aimerait pour l’éternité…
Le programme est tenu. Bella Ciao est un film généreux, chose assez rare dans le paysage cinématographique actuel pour qu’on le souligne, même si cette générosité relève plus d’un humanisme bon teint que d’une complicité avec Marx et Brecht..."
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