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Depuis que sa femme est partie, Mario tient tant bien que mal son foyer et élève ses deux filles de 14 et 17 ans, en espérant plus que tout son retour.
Depuis que sa femme est partie, Mario tient la maison et élève seul ses deux filles. Frida, 14 ans, lui reproche le départ de sa mère. Niki, 17 ans, rêve d'indépendance. Mario, lui, attend toujours le retour de sa femme. Claire Burger (caméra d'or pour Party Girl en 2014) s'est inspiré de sa propre enfance pour ce film, tout en accueillant, contrairement à ses habitudes, un acteur professionnel et quel acteur ! Bouli Lanners, parfait en père bourru et tendre.
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"Comme dans ses précédents films, c’est lors d’un casting sauvage à Forbach que la réalisatrice
"Comme dans ses précédents films, c’est lors d’un casting sauvage à Forbach que la réalisatrice a repéré Justine Lacroix, l’adolescente qui incarne Frida, en pleine crise d’identité et de rébellion, dont on est pas prêt d’oublier le minois boudeur. Pas plus que la beauté solaire de sa soeur de cinéma, Sarah Henochsberg, émouvante petite maman de substitution. Pour que le trio fonctionne, Claire Burger a organisé à Liège, au domicile de Bouli Lanners, un week-end d’adaptation pendant lequel ils ont vécu une vraie vie de famille. Le résultat se voit à chaque seconde à l’écran, une complicité merveilleuse entre ces trois-là, qui vous étreint et ne vous lâche pas pendant les 98 minutes du film. Préparez vos mouchoirs."
Sabine Gorny"Avec ce premier long-métrage réalisé en solo, après quelques co-réalisations et surtout quatr
"Avec ce premier long-métrage réalisé en solo, après quelques co-réalisations et surtout quatre courts-métrages remarqués, dont Forbach consacré à sa ville natale, Claire Burger s’inspire de son histoire personnelle pour nous faire partager avec une tendresse infinie, la crise d’une famille ordinaire et sa capacité à se reconstruire. Défiant des siècles de patriarcat, où l’abandon du domicile conjugal demeurait un privilège presque exclusivement masculin, elle dresse, d’une part le portrait d’une femme indépendante sans jamais la juger, mais aussi et surtout celui d’un père condamné à endosser un rôle auquel il n’a pas été préparé. Celui de prendre en charge le destin de ses deux filles, Frida, une adolescente de 14 ans qui se cherche et qui rend son père responsable du départ de sa mère et Niki, presque majeure, qui compte bien profiter de la situation pour acquérir son indépendance, tout en s’efforçant de maintenir l’équilibre entre sa sœur et son père.
Pour traiter un tel sujet sans tomber dans le pathétique, il en faut du talent, celui là-même que déploie la jeune réalisatrice pour dessiner une histoire qui, laissant la place aux émotions plus qu’aux péripéties narratives, émeut sans jamais tomber dans le piège de l’apitoiement. Il serait pourtant facile de le prendre en pitié, cet homme paumé plein de bienveillance qui admet que sa femme a besoin de prendre un peu de distance, mais qui ne peut s’empêcher de multiplier les subterfuges pour croiser sa route. Il ira jusqu’à s’inscrire dans un groupe théâtral (sa femme travaille au théâtre) et entamera, sans en prendre immédiatement conscience, un processus réparateur permettant au passage à la réalisatrice d’affirmer l’importance de la culture, créatrice de lien social auprès de populations fragilisées pour raisons économiques (Forbach où elle installe son récit est une ville sinistrée) ou personnelles, quelle que soit leur appartenance sociale.
C’est au comédien belge Bouli Lanners que Claire Burger, d’ordinaire habituée à ne travailler qu’avec des acteurs non professionnels, confie, touchée par la générosité et l’humanité qu’il dégage, le soin de faire vivre ce Mario au cœur gros et à la maladresse touchante. Avec pudeur, il promène, tout au long du film, son imposante carrure d’homme blessé, tiraillé entre sa difficulté à communiquer et son désir sincère de se tenir à l’écoute de ses filles dont il peine à cerner les attentes. Il joint sa grandeur d’âme à la vivacité de ses jeunes partenaires débutantes (l’émouvante Justine Lacroix et la pétillante Sarah Henochsberg) et entre élans du cœur et désarroi, entre faux pas et câlins, forme avec elles un trio à l’authenticité épatante pour faire de ce film une ode vibrante à la paternité, mais aussi à l’amour sous toutes ses formes, de celui qui permet à la vie de toujours renaître."
"Dans ses précédents films, Forbach, C’est gratuit pour les filles et Party Girl (coréalisé avec Mar
"Dans ses précédents films, Forbach, C’est gratuit pour les filles et Party Girl (coréalisé avec Marie Amachoukeli et Samuel Theis ; Caméra d’or à Cannes en 2014), Claire Burger témoignait d’un sens aiguisé de l’observation et de l’écoute. Essentiellement fondés sur l’improvisation et interprétés par des comédiens non professionnels, ils déployaient leur naturalisme, ancrés sur la terre lorraine native de la cinéaste, à Forbach. C’est sur ce même territoire que Claire Burger continue de creuser son sillon, en modifiant sa méthode de travail : C’est ça l’amour ne laisse plus la place à l’improvisation et envisage en son centre un comédien professionnel, Bouli Lanners, dont le jeu, entre rigueur et abandon, la solide présence et l’humanité intrinsèque lui confèrent une puissante portée émotionnelle.
Physique épais, regard doux, voix apaisante, l’acteur belge incarne un homme dont l’amour paternel représente un idéal. Très inspirée par son propre père et par la séparation de ses parents, Claire Burger convoque ses souvenirs pour mieux les transformer. Tout, dans les situations, les dialogues, le choix des musiques, témoigne d’une absolue sincérité, et d’une foi revendiquée dans les pouvoirs de la fiction à magnifier le réel. Claire Burger filme cette famille disloquée au plus près de son intimité et dessine subtilement l’évolution sentimentale de ses personnages, leur quête d’amour, leur réappropriation de l’espace déserté par la mère, avec une finesse et une sensibilité exacerbées.
Cette chronique familiale sur fond de crise sociale sait tisser des fils invisibles entre le dedans et le dehors, entre le drame intime et le drame du monde, et trouve le parfait équilibre entre drôlerie et gravité (à cet égard, les séquences tournées sur la scène du Centre culturel de Forbach sont remarquables). Impeccablement interprété par tout le casting (les jeunes Justine Lacroix et Sarah Henochsberg sont justes et parfaitement dirigées), C’est ça l’amour donne à entendre sa vibrante polyphonie. Il dirige doucement ses personnages vers la libération, et embarque ses spectateurs dans son élan."
"Non seulement Mario a du mal avec la gestion du quotidien mais il doit trouver sa place au milieu de ces femmes fortes bien dé
"Non seulement Mario a du mal avec la gestion du quotidien mais il doit trouver sa place au milieu de ces femmes fortes bien décidées à affirmer leurs désirs et leur autonomie. « Je voulais faire le portrait d’un homme délicat, sensible, tendre, loin des clichés de la virilité. J’ai été élevée par un homme comme ça », explique la réalisatrice. L’acteur belge Bouli Lanners y est bouleversant et terriblement juste dans le rôle de cet homme vulnérable qui se bat pour conserver son foyer avant de lâcher prise parce que « c’est ça, l’amour ».
C’est ce déplacement de perspective, cette tentative de se reconstruire individuellement et affectivement sans jamais céder ni à la colère ni à l’aigreur, que décrit avec beaucoup de finesse Claire Burger. Son récit à la réalisation soignée est aussi un hymne à la culture dans ces territoires sinistrés de l’est de la France où elle constitue le dernier lien social. Mario emmène ses filles visiter une exposition, assister à un concert et participe à un projet théâtral dans lequel les habitants sont amenés à exprimer leurs sentiments. Ce spectacle agira comme un révélateur sur Mario et sera à la source de sa renaissance en tant qu’homme."
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