Hiver 1915. Internée par sa famille dans un asile du sud de la France – là où elle ne sculptera plus – chronique de la vie recluse de Camille Claudel, dans l’attente d’une visite de son frère, Paul Claudel. Vingt cinq ans après Isabelle Adjani dans le film de Bruno Nuytten (à voir aussi sur Universciné), Juliette Binoche incarne à son tour la sculptrice dans un film beau et intense signé par l'auteur de "La Vie de Jésus" qui a confronté la star avec des pensionnaires d'un véritable asile psychiatrique.
" Camille Claudel, en résistance contre son bagne et les cris des (véritables) malades qui l’entourent, vit tout ce qui lui est imposé comme une humiliation. Si elle est folle, c’est de la privation d’exercer son art : claustrée, elle ne sculptera pas. S’il y a un fou (de Dieu) ici, c’est Paul Claudel, son frère. Le film retrace les trois jours qui précèdent sa visite. Magistral, Dumont le montre écrivant dans sa chambre, torse nu. Ecrivain nombriliste, lien de famille hypocrite, arborant sa sainteté et ses muscles. Tiraillée entre l’orgueil et la mystique, Camille veut le silence. Entre rire aux larmes, prostration et illumination, sans maquillage et émaciée, Juliette Binoche se situe bien au-delà du jeu. Elle est."
Sophie Grassin
La Croix
" Le scénario et les dialogues de Bruno Dumont viennent directement du journal de Camille Claudel, de sa correspondance, de son dossier médi...
" Le scénario et les dialogues de Bruno Dumont viennent directement du journal de Camille Claudel, de sa correspondance, de son dossier médical et des œuvres de Paul Claudel. Au romantisme échevelé du Camille Claudel de Bruno Nuytten (1988), avec Isabelle Adjani et Gérard Depardieu (en Rodin), Bruno Dumont oppose le scalpel de son style épuré, plans secs, sans lyrisme, au cœur de la crudité, de la cruauté et de la nudité d’une humanité souffrante, sans doute la plus proche de Dieu."
Jean-Claude Raspiengeas
Le Monde
" On laissera le soin au spectateur d'apprécier la grande beauté plastique et morale de ce film, et de méditer à son invitation sur le fait...
" On laissera le soin au spectateur d'apprécier la grande beauté plastique et morale de ce film, et de méditer à son invitation sur le fait que l'art véritable ne peut-être que sacrifié à l'intérêt de la société. A ce degrés de puissance de justesse et d'amertume, on ne voit guère dans le cinéma français que le Van Gogh de Maurice Pialat à quoi ce film puisse être comparé.
Jacques Mandelbaum
Cahiers du Cinéma
" Toute la force tranquille de Camille Claudel 1915, qui renvoie la grande majorité du cinéma français à de la simple illustration, est de c...
" Toute la force tranquille de Camille Claudel 1915, qui renvoie la grande majorité du cinéma français à de la simple illustration, est de croire en la magie du champ-contrechamp."
Stéphane Delorme
Les Inrockuptibles
" Sans effet de manches, avec humilité, Dumont réalise son film le plus bouleversant, le plus en empathie avec ses personnages. Et nous touc...
" Sans effet de manches, avec humilité, Dumont réalise son film le plus bouleversant, le plus en empathie avec ses personnages. Et nous touche au plus profond de notre être."
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