Libéré de prison, un homme fait la connaissance de sa petite-fille qui vient de naître. Il renoue aussi avec sa famille, en grande difficulté économique.
Daniel sort de prison où il était incarcéré depuis de longues années et retourne à Marseille. Sylvie, son ex-femme, l’a prévenu qu’il était grand-père : leur fille Mathilda vient de donner naissance à une petite Gloria. Le temps a passé, chacun a fait ou refait sa vie… En venant à la rencontre du bébé, Daniel découvre une famille recomposée qui lutte par tous les moyens pour rester debout. Quand un coup du sort fait voler en éclat ce fragile équilibre, Daniel, qui n’a plus rien à perdre, va tout tenter pour les aider.
" C’est peut-être l’un des films les plus directs, condensés et rageurs de la filmographie de Robert Guédiguian. Plus qu’un constat amer sur notre société gagnée par le repli sur soi et l’aliénation, Gloria Mundi clame, dès son titre désemparé, la soif de son auteur de voir le monde sortir de sa crise individualiste pour se diriger vers davantage de solidarité. Un récit implacable, qui prend sa source dans les mythes fondateurs de notre culture et de notre inconscient collectif. "
Anne-Claire Cieutat
Cahiers du Cinéma
" Chez Guédiguian, il y a les films de réparation, mus par une croyance dans les solidarités instinctives, et il y a les films, comme Gloria...
" Chez Guédiguian, il y a les films de réparation, mus par une croyance dans les solidarités instinctives, et il y a les films, comme Gloria Mundi, dont la noirceur tragique, le désespoir et la colère ne trouvent une rémission que dans de rares épiphanies. "
Jean-Sébastien Chauvin
avoir-alire.com
"La patte de Guédiguian n’a pas pris une ride. Entourés de la plupart de ses compagnons de cinéma, il offre un drame familial et marseillais...
"La patte de Guédiguian n’a pas pris une ride. Entourés de la plupart de ses compagnons de cinéma, il offre un drame familial et marseillais, intense et lumineux. Gloria Mundi est un film beau, tout simplement beau, qui aspire au bonheur."
Laurent Cambon
Les Inrockuptibles
" Avec ce récit effrayant et bouleversant, sur le mode mélodramatique qui est le sien, Guédiguian décrit un monde qui va, ou même qui touche...
" Avec ce récit effrayant et bouleversant, sur le mode mélodramatique qui est le sien, Guédiguian décrit un monde qui va, ou même qui touche déjà, à sa perte. Un monde si perturbé que seul un homme providentiel pourra le reconstruire. Mais l'amertume de Guédiguian demeure. Il cite souvent cette phrase de La Vie de Galilée de Brecht : "Malheur aux peuples qui ont besoin de héros". "
Jean-Baptiste Morain
chacuncherchesonfilm.fr
"Avec son vingt et unième film qui raconte la vie d’une famille de Marseille, Gloria Mundi, Robert Guédiguian semble de plus en plus pessimi...
"Avec son vingt et unième film qui raconte la vie d’une famille de Marseille, Gloria Mundi, Robert Guédiguian semble de plus en plus pessimiste. Nous avons Richard, Le grand-père chauffeur de bus, (Jean-Pierre Daroussin – égal à lui-même) et Sylvie (Ariane Ascaris) la grand-mère qui fait des ménages. Du côté des plus jeunes membres de la famille, nous retrouvons Mathilda, la fille d’un premier lit (Anaïs Demoustier) dont le père Daniel (Gérard Meylan) sort de prison, et qui accouche au début du film d’une petite Gloria (d’où le titre du film) ; Aurore (Lola Naymark) la seconde fille ; et leurs compagnons respectifs, Nicolas (Robinson Stevenin) et Bruno (Grégoire Leprince-Ringuet).
L’un des jeunes couples adhère à la vision entrepreneuriale de la société, écraser son prochain pour gagner plus, l’autre subit la dure loi de la précarité et de l’uberisation. Ils sont les représentants un peu caricaturaux des deux faces de notre société. Par ailleurs, certains des personnages de cette chronique sociale sont à contre-emploi, en particulier Ariane Ascaris étonnante dans la peau d’une grand-mère raciste et réactionnaire. Guédiguian pose ainsi le terrible constat que le capitalisme s’infiltre au cœur des familles provoquant des troubles et la désunion de celles-ci. On se retrouve alors dans des temps que décrivait Zola dans La terre ou Balzac dans Les illusions perdues. Voilà pour le décor.
Mais le personnage essentiel, le plus nuancé, et qui va porter le film, l’élément perturbateur, c’est l’ex de Sylvie, qui sort de prison et dont la force tranquille va révolutionner ce petit monde. Celui qui, sans vouloir trop en dire, montrera que le destin n’est jamais tracé d’avance et qu’il existe une possibilité de rédemption et donc d’évolution à condition de « jouer collectif » . Pour y arriver il ne faudra pas se laisser prendre aux sirènes d’un pouvoir qui veut diviser pour mieux régner en dressant ceux qui perdent leurs droits contre les précaires, et en favorisant l’exploitation des plus démunis. L’autre intérêt du personnage du prisonnier, finalement le plus lucide car retranché de ce monde ou tout tourne à la folie, est de s’interroger sur la possibilité d’un espace de liberté dans un monde où nous sommes condamnés à subir.
Au final, Guédiguian dresse un portrait noir de notre société et s’interroge sur notre responsabilité collective et notre capacité à réagir à cette promotion du « moi d’abord » qui semble prévaloir. La grand-mère refuse de soutenir la grève et sa fille valide le discours de sa patronne : « à sa place je ferais comme elle ». Un film qui signe la disparition de la conscience de classe et où un personnage simplement bon dans ce monde de brute devient alors un héros."
Laurent Schérer
Avis
pathel
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Gloria Mundi
comme d'habitude, jamais déçus par Robert Guédiguian
BriMG
au sujet de
Gloria Mundi
Un film désespéré mais profondément humain.
pathelau sujet de
Gloria Mundi
comme d'habitude, jamais déçus par Robert Guédiguian
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comme d'habitude, jamais déçus par Robert Guédiguian
Un film désespéré mais profondément humain.