Dans Paris occupé, Missak Manouchian prend la tête d'un groupe de communistes, juifs, immigrés, apatrides, qui vont combattre l'occupant nazi.
Dans Paris occupé par les Allemands, Missak Manouchian prend la tête d'un groupe de militants communistes, juifs, immigrés, apatrides, qui vont combattre l'occupant nazi, multipliant les attentats. Pourchassés par la police, vingt-trois d'entre eux, dont une femme, seront condamnés à mort et fusillés le 21 février 1944. Dans une ultime opération de propagande, ils seront présentés comme une Armée du crime, leurs visages en médaillon sur une Affiche rouge placardée sur les murs de France. C'est l'histoire de ces héros, soldats de la liberté, qui nous est ici comptée.
"Une superbe et convaincante distribution sert cette épopée qui fonctionne comme un western aux idéaux de liberté et de fraternité. Le réalisateur Robert Guédiguian a su trouver le souffle historique et romanesque, qui fait de cette armée un film enthousiasmant."
Jean-Luc Bertet
L'Humanité
"Avant que les fusils fleurissent, que leur mort transcende leur vie en destin. Mais tels que Robert Guédiguian choisit de les ressusciter d...
"Avant que les fusils fleurissent, que leur mort transcende leur vie en destin. Mais tels que Robert Guédiguian choisit de les ressusciter dans son Armée du crime, ces héros de légende sont confrontés à la réalité de leur temps plutôt qu’à une métaphysique. En contraste avec les partisans de L’Armée des ombres, de Jean-Pierre Melville, avec ceux dont Roberto Rossellini retrace les secrets exploits dans Rome, ville ouverte, l’esprit de résistance n’est pas ici une donnée préalablement acquise. C’est à la lumière du quotidien de leur jeunesse populaire, à hauteur d’humanité, que Robert Guédiguien va s’attacher pas à pas à montrer ce qui les grandit."
Dominique Widemann
Politis
" Pas facile de faire un film à la hauteur d’un si grand sujet. Si Robert Guédiguian y parvient, c’est précisément parce qu’il ne le traite...
" Pas facile de faire un film à la hauteur d’un si grand sujet. Si Robert Guédiguian y parvient, c’est précisément parce qu’il ne le traite pas comme un objet patrimonial et solennel. Tout en refusant les analogies explicites et les raccourcis faciles, et en respectant scrupuleusement le sens de l’histoire et les spécificités de la période de l’Occupation, le cinéaste montre ses personnages (...) avec une familiarité qui nous les rend proches. On les voit chez eux avec leurs parents, dans le quartier de Paris où ils vivent, on éprouve en même temps qu’eux leur indignation, leur colère face aux discriminations et aux crimes perpétrés par les occupants et leurs complices français, et l’inéluctabilité de leur engagement dans la lutte armée. Bref, le temps du film, le spectateur entre en résonance avec l’énergie passionnée de justice fraternelle des personnages, par la grâce d’un cinéaste qui n’aime rien tant que la fluidité et le sentiment d’évidence.
L’Armée du crime a la beauté juvénile des révolutionnaires internationalistes, des idéalistes actifs, de ceux qui croient en un avenir possible et qui se lèvent pour qu’il advienne. « À la vie, à la mort ! », disait déjà le titre d’un des films de Robert Guédiguian. L’Armée du crime dégage effectivement quelque chose qui relève d’une nécessité vitale."
Christophe Kantcheff
Le Point
" ... Si Guédiguian bouscule la chronologie - il mêle des faits de mars et de novembre 1943 -, il rend bien compte du déséquilibre entre l'a...
" ... Si Guédiguian bouscule la chronologie - il mêle des faits de mars et de novembre 1943 -, il rend bien compte du déséquilibre entre l'amateurisme spontané de ces jeunes et la nécessité, pour le PC clandestin, de les encadrer. "Il y eut en effet ce décalage délicat, confirme Denis Peschanski, historien spécialiste de l'Affiche rouge : d'un côté une bande de jeunes, de l'autre un petit encadrement du PC et d'anciens d'Espagne ou de Roumanie." Sans tomber dans la thèse fausse, colportée dans les années 1980, des MOI sacrifiés par le PC, le film de Guédiguian n'élude pas la question (...)
L'autre point sensible est le rôle de la police française (incarnée par Darroussin, formidable en crapule faussement serviable) et des brigades spéciales des RG, chargées par les Allemands de "faire le ménage" à Paris. "N'oublions pas : c'étaient 220 policiers qui pistaient 65 membres de la MOI", précise Peschanski. D'où ce paradoxe ô combien gênant : des Français ont traqué des étrangers combattant pour la France. Comme disait la chanson de Léo Ferré écrite par Aragon : "Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant."
François-Guillaume Lorrain
Avis
PaulPitt2012
au sujet de
L'Armée du crime
C'est un exemple pour que le pape actuel puisses prendre en considération ce film ... ... Merci !
PaulPitt2012au sujet de
L'Armée du crime
C'est un exemple pour que le pape actuel puisses prendre en considération ce film ... ... Merci !
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C'est un exemple pour que le pape actuel puisses prendre en considération ce film ... ... Merci !