Se sachant gravement malade, Barsam souhaite retourner sur la terre qui l'a vu naître. Il souhaite également léguer quelque chose à sa fille Anna. Lorsqu'il s'enfuit en Arménie, il prend soin de laisser de nombreux indices pour qu'Anna puisse le rejoindre. Ce voyage obligé dans ce pays inconnu deviendra pour elle ce que Barsam voulait qu'il soit : un voyage initiatique, une éducation sentimentale...
"Son film est fort et généreux : Guédiguian est à l'aise en Arménie
comme à l'Estaque. Et ses interprètes -habituels- : Ariane Ascaride et
Gérard Meylan, sont une fois de plus épatants."
Françoise Maupin
Positif
"Guédiguian joue des multiples codes du spectacle : à partir d'une
aventure familiale, il glisse sur la fausse ligne du documentaire de
voya...
"Guédiguian joue des multiples codes du spectacle : à partir d'une
aventure familiale, il glisse sur la fausse ligne du documentaire de
voyage, avant de mélanger chronique et inventions, comédie et mélo,
notations quotidiennes et réflexions philosophiques, pour ne pas dire
métaphysiques."
Jean A. Gili
Universcine
"Pas de fioritures chez Guédiguian. Son style direct, qui assume sa naïveté et sa modestie, a déjà fait la force de ses meilleurs films (A l...
"Pas de fioritures chez Guédiguian. Son style direct, qui assume sa naïveté et sa modestie, a déjà fait la force de ses meilleurs films (A la vie, à la mort !, La ville est tranquille…). Ici, lorsqu’on voyage de France vers l’Arménie, un petit avion se déplace sur une carte pour nous montrer le trajet. C'est tout simple. De même, lorsque les personnages ont quelque chose à dire… eh bien, ils le disent ! Car le cinéma de Guéduiguian est de plein pied avec un sentiment peu courant chez les auteurs français : la volonté d’en découdre et d’éclaircir le monde. Le monde qui donne (ou pas) du travail, de l’argent, un logement… Et le monde invisible qui donne (ou pas) accès aux sentiments d’amour, filiaux, amicaux. Ici, Guédiguian réussit doublement : à réveiller une fibre sentimentale et une fibre politique. Anna, cardiologue à Marseille, part ainsi en Arménie, le pays de ses racines mais dont elle ignore à peu près tout, et qui met à l’épreuve du réel ses généreux idéaux communistes. Aidée par un homme d’affaires, puis par des rencontres de hasard, Anna s’est donnée sept jours pour retrouver son père et pour renouer un lien qui lui semble, confusément, plus essentiel que jamais. Le film parvient alors à un juste équilibre entre légèreté et gravité pour dire l’urgence d’être présent, c'est-à-dire engagé, avec tout ce qui nous entoure, là, au moment où l’on vit."
Philippe Piazzo
Le Monde
" Guédiguian
oppose la « saloperie » du business et les excès de l'ultralibéralisme
à ce qui reflète l'âme d'un pays : paysages, lumière, mu...
" Guédiguian
oppose la « saloperie » du business et les excès de l'ultralibéralisme
à ce qui reflète l'âme d'un pays : paysages, lumière, musique,
convivialité. Au-delà de sa peinture sensuelle d'une terre qui, aux
yeux de l'héroïne, devient de moins en moins étrangère, Le Voyage en
Arménie propose une belle ode à la communauté, quelle qu'elle soit,
pourvu qu'elle n'adopte pas le repli identitaire mais respecte le moi
profond de chaque individu, et résiste à la mondialisation."
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