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Un producteur, au lustre passé, trempe dans des affaires de plus en plus louches pour réunir le budget d'un nouveau film...
On a dit du cinéma qu’il était une usine à rêves… Côté rêves, il y a un metteur en scène : Gaspard Bazin qui prépare son film et fait des essais pour recruter des figurants. Côté usine, il y a Jean Almereyda, le producteur qui a eu son heure de gloire et qui a de plus en plus de mal à réunir des capitaux pour monter ses affaires. Entre eux, il y a Eurydice, la femme d’Almereyda, qui voudrait être actrice. Tandis qu’Almereyda cherche de l’argent pour boucler le financement du film, et cela au péril de sa vie – car l’argent qu’on lui promet n’a pas très bonne odeur, Gaspard fait des essais avec Eurydice... Commandé par TF1 pour rendre hommage à la collection "Série Noire" de Gallimard, Godard adapte le roman "Chantons en chœur" de James Hadley Chase. Le Suisse, comme a son habitude, n'en fait qu'à sa tête. En fait de victime dans ce polar absurde, on retrouve une certaine idée du cinéma, chère au réalisateur de la Nouvelle Vague, dont le cadavre flotte au milieu des années 80.
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"Le fait de ne pas se sentir face à un tel film pris dans un énième canevas linéaire, à coup de prog
"Le fait de ne pas se sentir face à un tel film pris dans un énième canevas linéaire, à coup de progression narrative portée par des acteurs, crée une forme de plaisir et même de délivrance. Godard compose son image pour celui qui aime à regarder et à entendre ; il utilise le cadre pour disposer des éléments, induit des rapprochements grâce au montage ou à la surimpression, se permet des digressions afin de stimuler la musique des sens, avant de mieux retrouver son fil conducteur. Un cadrage particulier, le gros plan d’un visage, accolés à une citation ou à une partition sonore, entrecoupés d’un écran noir tel une respiration : c’est tout un système narratif unique, une musicalité qu’il convient d’appréhender pour mieux se projeter."
Florian Guignandon"Grandeur et décadence d’un petit commerce de cinéma est un film jonché de cadavres qui raconte l’hist
"Grandeur et décadence d’un petit commerce de cinéma est un film jonché de cadavres qui raconte l’histoire de la mort du cinéma à la façon d’un polar, le cinéma tué par l’argent louche et la Télévision. Et puis, Grandeur et décadence c’est aussi et peut-être avant tout, une histoire d’amour. Pas de bonne Série Noire sans « commerce » de chair. Le commerce du titre c’est ce sexe cru que Godard a toujours filmé de biais. L’amour. « Le seul film que j’aie vraiment envie de faire, je ne le ferai jamais parce qu’il est impossible. C’est un film sur l’amour, ou de l’amour, ou avec l’amour. Parler dans la bouche, toucher la poitrine, pour les femmes imaginer et voir le corps, le sexe de l’homme, caresser une épaule, choses aussi difficiles à montrer que l’horreur, et la guerre, et la maladie… » (JLG, novembre, 1966)."
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