En Inde, une jeune australienne rencontre un étrange gourou... Par l'auteur de "La Leçon de piano", une oeuvre déroutante et visuellement éblouissante.
Ruth, jeune australienne à la beauté rayonnante, part en Inde en quête d'accomplissement personnel et y rencontre un gourou. Inquiète, sa famille invente un stratagème pour la faire revenir, et décide de faire appel à un spécialiste de "déprogrammation spirituelle". Mais celui-ci doit vite affronter, désarmé, l'emprise de sa passion pour Ruth.
"... Trahie, humiliée, infantilisée, elle va mettre patiemment au collet celui qui entend la marabouter. Ruth n'a rien de machiavélique. Elle produit tout cela assez inconsciemment, laissant parler son corps, parfaitement libre de ses désirs et à l'aise avec eux. Car, tout de suite, le désir passe. Ambigu, mais réciproque.
C'est essentiellement ce corps que filme Jane Campion, décidée à le faire exulter jusqu'aux dernières limites: quasi grosse fille mais vraiment charmante, l'admirable Kate Winslet se prête avec une docilité très encourageante à l'exercice, qui d'ailleurs lui permet de dégager une puissance qu'on ne lui connaissait pas (...)
Joyeux bric-à-brac. Mais avant la chute, Campion se sera montré stylistiquement très inspirée. Créatrice de formes depuis toujours, elle retrouve là sa carburation libre et naturelle, c'est-à-dire généreuse. Holy Smoke est, à bien des égards, un joyeux bric-à-brac de trouvailles, de tableaux, d'inserts subliminaux, de lumières conçues comme autant de flux et de vitesse cinématographique pure". Au risque parfois de ne pas résister à la trop belle image, comme celle du «cult exciter» Keitel en robe rouge dans le désert, à deux doigts de Priscilla. Mais c'est aussi le film par lequel Jane Campion réussit la fusion du très bon Sweetie et du décevant Piano: il n'y a pas de complexe hollywoodien à l'oeuvre derrière Holy Smoke, plutôt le sentiment que la sphère personnelle de la cinéaste s'élargit et s'universalise."
Olivier Séguret
Télérama
"Holy Smoke est un film virulent, tapageur, bordélique."
" ... le spectateur se perd en conjectures et en tentatives de légitimation... Qu'a voulu nous raconter Campion ? De la fumette new-age désaltérée au lassi avec hallucinations à l'appui (on a droit au troisième oeil qui s'ouvre sur le front de Ruth sous les lasers dorés provoqués par le regard du gourou, à Ruth en Shiva), on passe à une "passion destructrice" en huis clos aussi excitante et sauvage qu'une dispute entre une ado au nombril à l'air et un prof de bonne conduite..."
Sophie Bonnet
Avis
Philéas Fogg
au sujet de
Holy Smoke
A voir pour Harvey Keitel en robe rouge, moustache et rouge lèvre, cul nu dans un pick-up. Réservé aux amateurs. Jane Campion réinvente l'homme-objet....
A voir pour Harvey Keitel en robe rouge, moustache et rouge lèvre, cul nu dans un pick-up. Réservé aux amateurs. Jane Campion réinvente l'homme-objet. A redevenir macho, tout compte fait.
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A voir pour Harvey Keitel en robe rouge, moustache et rouge lèvre, cul nu dans un pick-up. Réservé aux amateurs. Jane Campion réinvente l'homme-objet....
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