Pierre et Renée, un couple d'amoureux, prennent une chambre à l'Hôtel du Nord à Paris. Ils veulent mourir ensemble, ce qui va s'avérer plus difficile que prévu.
Près du Canal Saint Martin, L'Hôtel du Nord abrite une clientèle haute en couleur. Pierre et Renée, un couple d'amoureux, y prennent une chambre dans le but de mourir ensemble. Mais après avoir tiré sur Renée, Pierre prend peur et s'enfuit. Sauvée par Monsieur Edmond, Renée est engagée comme serveuse à l'hôtel. Monsieur Edmond tombe amoureux d'elle, mais Renée pense toujours à Pierre...
"Hôtel du Nord, véritable festival de dialogues, est plus un film de Jeanson que de Carné. Même les décors d'Alexandre Trauner sont plus importants que l'histoire : à eux seuls, ils feraient regretter à la Nouvelle Vague d'avoir déplacé les tournages en extérieurs naturels. Tendresse particulière pour le jeune Bernard Blier, dans le rôle de l'éclusier dingue de Raymonde (« Oui, ma petite reine », « Voilà, ma petite reine »)... Poussiéreux, l'Hôtel du Nord ? Ceux qui osent dire ça sont de « drôles de bled »..."
Guillemette Odicino
Avis
Erebor
au sujet de
Hôtel du Nord
Ce dont on se souvient de Hôtel du Nord, c’est d’emblée la célèbre réplique athmosphérique d’Arletty. Se souvient-on aussi facilement de l’argot égrainé...
Ce dont on se souvient de Hôtel du Nord, c’est d’emblée la célèbre réplique athmosphérique d’Arletty. Se souvient-on aussi facilement de l’argot égrainé dans chaque répliques de chaque personnages ? De l’architecture vivante de l’Hôtel et ses environs qui nous ferai regretter les tournages extérieur de la Nouvelle Vague ? Du regard mélancolique et de la voix étouffée de Louis Jouvet qui accepte le destin contre lequel il s’est défendu toute sa vie ? De la musique de Maurice Jaubert qui a accompagné tous les grand chefs-d’œuvre français de l’entre-deux guerres (ceux de Vigo, Clair, Duvivier, Carné) ? Ah oui, l’histoire aussi, un peu quand même : un labyrinthe dramatique signé Jeanson entre Eros et Thanatos, entre mensonges et fausses vérités, entre un passé qui n’est pas encore révolu et un futur déjà achevé.
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Ce dont on se souvient de Hôtel du Nord, c’est d’emblée la célèbre réplique athmosphérique d’Arletty. Se souvient-on aussi facilement de l’argot égrainé...
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