Le goût de la vie de Vincent Boujon
La sélection Tenk ! – « pitch » en wolof – des États généraux du film documentaire de Lussas met à l’honneur ces p1
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Jeanne pense avoir trouvé l'homme de sa vie, mais ce dernier disparaît dès qu'il apprend qu'il est atteint du sida. Une comédie musicale déchirante.
Jeanne, réceptionniste dans une agence de voyage, est à la recherche de l'homme de sa vie. Elle pense l'avoir enfin trouvé en la personne d'Olivier. Mais ce dernier disparaît dès qu'il apprend qu'il est atteint du sida. Jeanne tente alors de retrouver sa trace... Nommé pour les Césars de la Meilleure première œuvre et de la Meilleure musique écrite pour un film en 1999.
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" Passé la première séquence du film, le spectateur dispose d’une certitude et d’une interrogation (&h
" Passé la première séquence du film, le spectateur dispose d’une certitude et d’une interrogation (…). La certitude est
qu’on vient d’assister au début d’une comédie musicale enjouée et coquine, ce qui, dans le paysage du cinéma contemporain, n’est pas banal. L’interrogation porte sur la capacité du film à tenir semblable pari. La deuxième séquence est elle aussi chantée, par Jacques Bonnafé à Virginie Ledoyen ; il lui parle de l'amour, et du sida. Là on se dit que ces Ducastel et Martineau, (…) poussent un peu loin le bouchon. Et en même temps on ne peut pas ne pas être saisi par l’émotion précise et simple qui émane de la scène, grâce à la justesse des mots employés, à l’attention avec laquelle les cadres et les distances sont choisies, les gestes mesurés - ou démesurés -, les couleurs, les décors, les éléments de costumes assemblés. Pour tenir,vaille que vaille, cette gageure d’une comédie musicale « sur » (comme on dit) le sida. Mais d'abord, et enfin, une splendide histoire d’amour.
Une histoire qui se construit en allant du simple au compliqué, du petit au grand, en commençant par les détails, pour toucher à l’amour, la mort, les garçons et les filles (…) en douceur, sans pathos ni prêche. (…) L’important, il est dans la confiance culottée que Ducastel et Martineau font au cinéma, dans l’audace de tenter les aventures d’images et de récit les plus improbables. Ils ne les réussissent pas toutes. Et alors ? (…) Les conventions de la comédie musicale passent remarquablement là où elles devraient paraître plus artificielles : dans les scènes intimistes. Grâce à une réalisation fluide et proche, qui accompagne le mouvement des corps, joue en souriant sur la distance aux mots, volontiers lestes, et met en place les voiles de la pudeur envers ce qui est difficile à regarder et à entendre : pas les corps, ni les paroles du désir, mais la douleur et la maladie, I’impuissance et la rage contre l’impuissance.
Le film n’a pas la force noire de Encore/Once More tourné par Paul Vecchiali, sa mise en scène n’en est pas moins affirmation de choix, politiques et artistiques. Jeanne et le Garçon formidable ne marche pas à la nostalgie du musical comme Tout le monde dit «I Love you», de Woody Allen ni n’en pervertit les codes comme On connaît la chanson, d’Alain Resnais. (…) Le murmure seul convient pour fredonner cette vérité (…) : ça vaut le coup de vivre."
" Cette musique est à l’image de Jeanne, jeune femme qui puise partout où elle peut l’énergie de se co
" Cette musique est à l’image de Jeanne, jeune femme qui puise partout où elle peut l’énergie de se construire et de trouver la force d’aller de l’avant, faisant fi de ce qui pourrait l’arrêter dans son élan : la maladie d’Olivier, le bouquet de fleurs d’un garçon dont elle n’est pas amoureuse, un vieux grognon qui lui reproche de l’avoir bousculé en pénétrant trop brusquement dans la rame du métro où elle va apprendre la mort d’Olivier. Cette même rapidité de mouvement l’avait fait percuter le grand Amour en la faisant atterrir sur les genoux d’Olivier... C’est que l’histoire de Jeanne est aussi celle de l’acceptation de l’ambivalence de l’existence, qui, d’un même mouvement, lui fait découvrir l’amour et sa perte.
Incontestablement, Ducastel et Martineau ne sont pas dans l’ombre de Demy: ils se sont épanouis à sa lumière, y trouvant une vitalité propre qui leur permet de réaliser une comédie musicale passionnante parce qu’elle fait entrer en résonance notre époque, fantaisiste et légère avec ses pas discrètement dansés et ses saynètes volées au temps, foncièrement émouvante parce que travaillée par une profonde mélancolie qui traverse tout le film et finit par faire trébucher Jeanne dans une allée du cimetière.
Mais déjà s’amorce un sourire sur son visage. A l’heure qu’il est, nul doute que Jeanne est repartie dans le tourbillon de la vie, forte de cette rencontre amoureuse qui était un premier pas -de danse- vers l’Autre."
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