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Chargée par les services sociaux de prendre en charge les orphelins de Manille, une femme s'attache au petit dernier, qui doit être adopté par des Américains.
Dans un quartier pauvre de Manille, Thelma et son mari Dado prennent en charge des enfants abandonnés. John John, le petit dernier, âgé d'à peine 3 ans, est sur le point d'être adopté par un couple d'Américains. Les heures défilent, la séparation approche. Thelma profite de chaque minute passée auprès de l'enfant. Elle a de plus en plus de mal à envisager cette séparation, même si elle sait que pour John, cette adoption est la garantie d'un avenir meilleur...
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"Les premières minutes, où la caméra se fraie un chemin dans les bidonvilles, promettent pourtant une exploitation
"Les premières minutes, où la caméra se fraie un chemin dans les bidonvilles, promettent pourtant une exploitation cinématographique plus inspirée du contexte social du récit. On y arpente le dédale d’allées étroites parcourues de câbles électriques sinueux, on y rencontre des habitants porteurs chacun d’une histoire, et surtout l’espace réduit aide à entrer dans l’intimité de l’entourage de John John, où les longues scènes promettent de soulever avec plus de force l’enjeu dramatique attendu : la séparation prochaine du tout-petit. À ce titre, certains passages où un des membres de la famille évolue seul et silencieux ont quelque chose d’intrigant : plans de solitude perturbant l’harmonie des activités familiales, semblant porter une masse de non-dits peut-être en rapport avec l’échéance d’un départ pas si bien vécu. Dommage que cet intérêt dramatique et sociologique s’étiole au fur et à mesure qu’on s’éloigne de ce berceau à la fois précaire et rassurant, qu’on découvre avec John John et sa mère le fonctionnement des agences d’adoption, le rôle bienveillant des communautés religieuses, et pour finir les hôtels de luxe où vivent des Occidentaux surprotégés, sans que cette fois le modeste dispositif de mise en scène de Mendoza (caméra portée, non-jeu apparent) enrichisse véritablement le regard."
Benoît Smith"Chouchou d’Olivier Père dans sa brillante sélection 2007 de la Quinzaine des réalisateurs, John John&n
"Chouchou d’Olivier Père dans sa brillante sélection 2007 de la Quinzaine des réalisateurs, John John est un petit bijou qui n’a rien de l’exotisme à nounous pauvres et bons sentiments lisses comme pourrait le laisser supposer son pitch. En un plan d’ouverture, le réalisateur Brillante Mendoza dresse la carte de son monde, les buildings de la ville développée au loin et les bidonvilles écrasés à ses pieds. Deux univers appelés à se rencontrer, comme un passage de relais avec l’histoire d’une femme, Thelma, qui vit sa dernière journée avec John John, enfant que les services sociaux lui ont confié depuis son abandon, et qui va retrouver ses parents adoptifs. Mendoza, mixant fiction et documentaire pour une immersion absolue, filme souvent à distance, suit ses personnages dans les dédales escarpés du bidonville ou le labyrinthe d’un gratte-ciel luxueux, et leur tient la main, cœur à fleur de peau, car c’est aux dernières heures que l’on assiste ici, précieuses et volatiles, dernière journée avant la séparation, compressée et un crescendo final avant qu’inéluctablement le soleil ne se couche. John John regarde ses personnages avec honnêteté et grâce, une aura qui se retrouve dans ces atmosphères palpables de fin d’après-midi doré dans un orphelinat ou de nuit moite sur les trottoirs de Manille. Aussi fragile qu’inestimable, le film de Brillante Mendoza marche comme un instantané au sentimentalisme retenu mais débordant de vie, à travers le portrait d’une magnifique héroïne moderne. Simplement l’une des meilleures surprises de ce début d’année."
Nicolas Bardot"Ce film sans artifice est tourné à la façon d’un documentaire. Peu de moyens et une caméra pas toujo
"Ce film sans artifice est tourné à la façon d’un documentaire. Peu de moyens et une caméra pas toujours bien stable, mais cela sonne juste. C’est émouvant et touchant. Cherry Pie Picache (Thelma) est bouleversante dans son rôle de mère qui doit se séparer d’une part d’elle-même. « Ca parle d’un amour sans conditions. Je ne veux pas montrer que la pauvreté. Les gens ne sont pas désespérés. Il y a autre chose derrière la pauvreté » a déclaré Brillante Mendoza. Il a parfaitement réussi à montrer cet « autre chose ». La sélection de son film à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, qui lui a permis de trouver une diffusion en Europe, est une récompense inattendue et méritée."
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