Cinélatino à Toulouse — Marialy Rivas : Jeune, folle, rebelle et sexuelle
Son premier long-métrage, Joven y Alocada vient de remporter le grand prix du public à Toulouse au festival Cinéla1
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Deux amies de 16 ans se retrouvent à l'Eglise pour parler de leur foi, mais aussi de leurs premières émois sexuels. Amalia décide de mettre sa foi à l'épreuve.
Un hiver, à la Ciénaga. Amalia et Josefina, deux amies de seize ans, se retrouvent à l'Eglise pour parler de leur foi. Mais elles évoquent aussi leurs premières attirances pour les garçons, les premiers baisers échangés. Amalia va mettre sa foi à l'épreuve en essayant de sauver un homme du péché : un respectable médecin de province qui va perdre ses illusions.
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" En approfondissant l'univers de La Cienaga, La Nina santa l'a peu à peu déparé d'une certaine outra
" En approfondissant l'univers de La Cienaga, La Nina santa l'a peu à peu déparé d'une certaine outrance stylistique qui pesait sur l'autonomie des choses montrées. On assiste de nouveau, en un seul lieu ou presque, à une danse des générations, danse frisant le macabre et que Martel orchestre avec virtuosité.
Le monumental, le sombre,l'enchanteur ou le désuet déteignent sur les personnages ; au mystère des lieux se mêlent inextricablement celui de la vocation ou celui de la sexualité. Le talent de Martel, c'est l'originalité de la dynamique par laquelle elle rend vivants ces mystères : une dynamique de la cohabitation.
Pas plus qu'un film moralisateur, La Nina santa n'est son faux contraire, un film anticlérical. La Nina santa s'ouvre sur une prière chantée à ses élèves par une professeur de catéchisme émue jusqu'aux larmes. Malgré les messes basses caustiques de José, la beauté de sa voix parvient sans difficulté jusqu'à nous et cela suffit pour comprendre le peu de polémique que Martel engage avec la foi (...) La foi inscrit l'érotisme sur le visage d'Amalia"
" Une oeuvre envoûtante où le raffinement de sa mise en scène et son art de la suggestion s'exercent à
" Une oeuvre envoûtante où le raffinement de sa mise en scène et son art de la suggestion s'exercent à merveille. Remarquablement interprété, La Nina santa entraîne dans son atmosphère sensuelle, mystérieuse et opaque. L'attention de Lucrecia Martel aux moindres gestes, aux frémissements des corps, s'accorde avec la subtilité d'un script qui fait échapper la fresque intimiste à tout naturalisme racoleur.
Certes, l'application de la cinéaste à composer chaque plan avec une précision maniaque est constamment sensible. Elle donne parfois au film un aspect quelque peu volontariste dans le registre du cinéma d'auteur à vocation contemplative. N'empêche que, avec La Nina santa, le talent de Lucrecia Martel s'affirme"
" Rarement avait-on été si impressionné par un premier film. C'était La Cienaga, il y a trois ans, maca
" Rarement avait-on été si impressionné par un premier film. C'était La Cienaga, il y a trois ans, macabre, mélancolique, émouvant, brillant comme un diamant noir. Et rarement aura-t-on été de nouveau impressionné par cette manière qu'a Lucrecia Martel, dans son second film, d'approfondir son univers."
Antoine de Baecque" Ce film peut aussi être compris, sans incompatibilité majeure, comme une parabole sur le mécanisme de l'hyst&
" Ce film peut aussi être compris, sans incompatibilité majeure, comme une parabole sur le mécanisme de l'hystérie, et, de fait, comme un des plus grands films jamais réalisés sur cette singulière disposition. Soit un film où les corps deviennent symptômes, expressions somatiques d'intentionnalités inconscientes, où les personnages souffrent en permanence de réminiscences et où les femmes, plus particulièrement, donnent le change en modelant leur désir sur celui du sujet qui va imprudemment les élire (...). Il faudrait dans ce cadre reconsidérer d'un autre oeil les séquences qui mettent en scène les attaques sexuelles sur la personne d'Amalia. Tournées devant une vitrine où un homme joue du thérémin, un instrument qui émet des sons sans qu'on le touche, on peut ainsi se demander si elles ne sont pas davantage imaginées que vécues par Amalia, dont le masque impassible continûment porté tout au long du film évoque par ailleurs la "belle indifférence" propre à l'hystérique à l'égard de ses symptômes" (...). Ce mélange unique de séduction et de mise à distance, de tentation et de dépit, contribue ainsi à conférer à ce très beau film sa forme singulière."
Jacques Mandelbaum" Tout n'est que décalage et malentendu, pas de côtés au lieu de pas de deux, scission pour fusion, dans ce fil
" Tout n'est que décalage et malentendu, pas de côtés au lieu de pas de deux, scission pour fusion, dans ce film abyssal, plein d'élans brisés, de souffles coupés. Magnifiquement travaillée, la bande-son est une partition cardiaque, un lamento organique assourdissant..."
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