Denis Gheerbrant, cueilleur de paroles
VIDEO | 2014, 13' | Denis Gheerbrant présentait On a grèvé, fruit de sa rencontre avec les femmes de ménage d'un h1
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La révocation de l'Édit de Nantes entraîne une résistance acharnée de la part des Protestants. Ils se révoltent et luttent contre les troupes du Roi.
La révocation de l'Édit de Nantes entraîne dans différentes régions, particulièrement dans les Cévennes, une résistance acharnée de la part des Protestants. Le 24 juillet 1702, ils se révoltent. Gédéon Laporte, Abraham Mazel et d'autres luttent contre les troupes du Roi, commandées par le capitaine Poul.
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« Dans son genre, au regard de la probité historique, Les Camisards est une œuvre aussi importante que, de Rossellini, La Prise de pouvoir p
« Dans son genre, au regard de la probité historique, Les Camisards est une œuvre aussi importante que, de Rossellini, La Prise de pouvoir par Louis XIV. Car s’y manifeste un identique souci de l’exactitude de l’environnement (…), de la vérité des détails comme les virent Callot, Le Nain (…) et, conséquemment, de l’insertion dans la véritable Histoire – celle des civilisations (…). On pouvait imaginer dix autres styles pour cette évocation des Camisards. Celui de René Allio - compte tenu de mes bémols d’historien – manifeste une prise de conscience qui rejoint, tout brechtisme à part, la modernité des maîtres actuels de la science historique. »
Jean Rochereau - 27/02/1972« Grave (…) et sans complaisance, le film de René Allio est beau (…). C’est le début de cette révolte que René Allio a reconstitué. Son film
« Grave (…) et sans complaisance, le film de René Allio est beau (…). C’est le début de cette révolte que René Allio a reconstitué. Son film est le contraire d’une fresque historique. Tourné avec de petits moyens, il raconte moins les batailles cévenoles que la prise de conscience, chez les paysans, de la nécessité de résister, de se battre, de se venger. Peu de comédiens connus (hors Rufus), mais une distribution homogène. Peu de morceaux de bravoure, mais un tableau fidèle, réaliste et vigoureux d’une résistance qui peut pour le spectateur d’aujourd’hui évoquer des exemples contemporains. »
Annie Coppermann - 25/02/1972« La réussite remarquable du film d’Allio tient (…) à l’extrême cohérence de tous ces éléments, à leur articulation dans un récit sans bavur
« La réussite remarquable du film d’Allio tient (…) à l’extrême cohérence de tous ces éléments, à leur articulation dans un récit sans bavures et sans abus d’effets faciles. Si la lutte farouche des Camisards prend aujourd’hui, par le truchement de ces images, une nouvelle dimension et fait écho à d’autres combats de libération (…), Allio montre les limites historiques et idéologiques (…). C’est d’abord un hommage aux combats des opprimés, ceux de 1702 et ceux de tous les temps ; et une leçon qui vaut toujours d’être méditée. René Allio est fidèle en cela à sa vision personnelle où la recherche des chemins de la prise de conscience tient une place décisive de La Vieille dame indigne à Pierre et Paul. Mais par des moyens renouvelés, une lucidité plus aigüe encore, une constante qualité d’exécution. Les Camisards portent cette réflexion depuis longtemps entreprise à un degré exceptionnel d’accomplissement. »
Michel Capdenac - 23/02/1972« Ce qui frappe dans ce film, dès les premières images, c’est son extrême sobriété. Nous sommes loin du film dit historique à grand spectacl
« Ce qui frappe dans ce film, dès les premières images, c’est son extrême sobriété. Nous sommes loin du film dit historique à grand spectacle. René Allio traite l’Histoire avec d’autant plus de respect qu’il en refuse l’habituelle convention théâtrale. On croit à ses paysans misérables, qui portent des habits dépareillés, ramassés ici ou là, souvent sur leurs ennemis défaits, les soldats du roi (…). Cette insurrection, René Allio nous en montre la montée et l’organisation progressive, à coups de petits détails pris sur le vif. Nous sommes étonnamment proches de cette poignée d’hommes qui arpentent la montagne cévenole, revenant à une vie libre pour défendre leur liberté. On croit à ces paysans, à chacun de leurs gestes, comme on croit aux pierres, aux torrents, à cette nature sauvage et belle avec laquelle font corps les insurgés (…). Les Camisards est peut-être le premier film historique français qui ne ressemble pas à un album d’images d’Epinal. »
Claude-Marie Trémois - 19/02/1972« René Allio aime à dire que nous n’avons pas, en histoire comme ailleurs, de films français qui nous parlent de la masse nationale, c’est-à
« René Allio aime à dire que nous n’avons pas, en histoire comme ailleurs, de films français qui nous parlent de la masse nationale, c’est-à-dire des provinces. Nous avons seulement, dit-il, des films parisiens. Allio, lui, a su porter son regard très au-delà des rideaux de béton du boulevard périphérique ; il a planté sa caméra dans le granit bleu des Cévennes. Il a inscrit sur sa bande sonore les psaumes de Clément Marot. Est-ce à dire qu’il a réalisé sur un sujet français un véritable film français ? Sûrement pas, et Dieu merci (…). Pour le bénéfice de tous, Occitans et hommes du Nord, et dans le plus stricte respect des textes, sans cet expressionnisme gratuit qu’on trouve dans Les Diables de Ken Russell, Allio a réalisé en fait le meilleur, le plus tragique de nos films languedociens en langue d’oïl. Un film qui, pour le Cévenol que chacun d’entre nous porte en son cœur, donne envie tour à tour de pleurer, d’aimer, de tuer, ou tout simplement de marcher dans la montagne et de se baigner dans les torrents. L’exploit d’Allio n’est pas mince, et je souhaite à ces Camisards des spectateurs et des fans plus nombreux encore et plus hystériquement admiratifs que ceux qui, jadis, acclamaient les Cévenols, en 1703, dans leurs assemblées ou traversées du Désert. »
Emmanuel Le Roy Ladurie - 14/02/1972Nos offres d'abonnement
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