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En Amérique du sud, le gardien d'une morgue veut enterrer décemment une jeune femme, tuée par la milice durant les manifestations en cours.
En Amérique latine, le gardien d’une morgue, un homme taiseux au regard bienveillant, trouve le corps d’une jeune femme, probablement tuée par la milice durant les manifestations en cours. Il va tout tenter pour éviter qu’elle ne termine dans une tombe anonyme. Ce faisant, le vieil homme se lance dans un voyage au cœur de son propre passé, avec l’aide d’un fossoyeur, qui semble tout connaître de la vie des gens qu’il a enterrés, d’une femme à la recherche de sa fille disparue, d'un archiviste entouré d’horloges et d’alarmes qui sonnent pour des raisons oubliées et d'un employé de bureau.
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"Les Versets de l'oubli est le premier long métrage d'un jeune cinéaste d'origine iranienne, Alireza Khatami
"Les Versets de l'oubli est le premier long métrage d'un jeune cinéaste d'origine iranienne, Alireza Khatami, dont la filmographie est voyageuse. Après des courts tournés en Asie, de Malaisie à Taïwan, celui-ci se déroule au Chili. Et finalement un peu hors du monde, dans un cimetière hanté, avec au loin une ville qui semble vidée de ses habitants. Ces indices contextuels effacés prennent place dans un film qui laisse le plus grand espace possible aux diverses interprétations, allégorie politique comme geste poétique.
Dès le début des Versets de l'oubli, on assiste à une discussion parfaitement absurde... à moins qu'elle ne soit absolument clairvoyante ? Il y a un remarquable sens du mystère dans ce long métrage peuplé d'animaux mystiques échoués sur la plage ou flottant dans le ciel, de mains géantes qui émergent du sable dans le désert, d'autres mains qui surgissent d'une tombe. Les Versets de l'oubli est un film de superbes nuits noires, rempli d'idées visuelles et poétiques. Le cinéaste ne répond guère et finit parfois par faire du surplace, mais sa façon de chérir le surréalisme et son rayonnement constitue une excitante promesse."
"À la morgue des indigents, dans cette contrée sud-américaine qui pourrait être chilienne; Les versets de l&
"À la morgue des indigents, dans cette contrée sud-américaine qui pourrait être chilienne; Les versets de l’oubli, première réalisation du cinéaste iranien Alireza Khatami, est une fable surréaliste teintée d’un réalisme magique autour de la mémoire et de la disparition. Juan Margallo (78 ans et sa première tête d’affiche au cinéma) incarne avec une magie silencieuse (peu, très peu de dialogue) cet employé aux souvenirs fébriles. Il se souvient de tous les détails de sa vie, sauf des noms, et son fossoyeur (Tomás del Estal) récite les histoires des vies qu’il enterre. Dès l’ouverture, le duo sera aussi absurde qu’adorable.Vaporeuse, pastelle, lente et fantastique, la narration de Khatami pourra laisser dubitatif lorsqu’elle semble nous raconter un rêve. Le cinéaste joue avec la couleur, le format de l’écran (comme des diapositives), les silences, les abstractions et les références littéraires (Jorge Luis Borges notamment) pour composer un récit surréaliste, enchanteur. Nous comprendrons qu’il aura fallu l’appui d’une production franco-germano-néerlando-chilienne pour donner un élan international à ce projet qui démarrait en 2010.Un songe composé de saynètes, une illusion (presque) versifiée; les 90 minutes s'enchaînent dans une succession de mini tableaux tragi-comiques, absurdes et fantastiques. Merveilleusement photographié (la baleine, les pluies et l’homme aux horloges), le film oscille entre le cinéma, la littérature et le théâtre avec une sincérité débordante. Soporifique ou envoûtant, le public choisira son vocabulaire car disons-le, l’absence de repère en laissera beaucoup sur le carreau. Très porté sur la suggestivité, Khatami propose néanmoins un récit plus universel qui n’y parait."
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