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Jean, 6 ans, fait sa rentrée à la grande école. Il réalise qu'il n'est pas tout à fait comme les autres : sa maman est tout le temps en voyage...
Une petite ville de province. Les années 70. Jean a 6 ans, il fait sa rentrée à la grande école. Quand la maîtresse demande à chaque enfant la profession de son père puis de sa mère, Jean réalise qu’il n’est pas comme les autres, s’inquiète et invente une réponse : « ma maman, elle est secrétaire ». En réalité, sa maman est tout le temps en voyage... D'après le beau livre autobiographique de Jean Regnaud et Émile Bravo, une chronique douce et tendre à hauteur de gamin. Nommé aux César 2014 (meilleur film d'animation de l'année).
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"Mélancolique, jamais mélo (...) A l'intérieur de la 4L de la baby-sitter, face à sa télé
" L'excellent roman graphique de Regnaud et Bravo débarque avec bonheur sur grand écran (...) un film bouleversant, p
" L'excellent roman graphique de Regnaud et Bravo débarque avec bonheur sur grand écran (...) un film bouleversant, pudique et subtil (...) Il y a de la poésie, de l'humour et ce qu'il faut de réalisme et de noirceur pour qu'il vous emporte sans vous prendre en otage. Un modèle du genre. "
Thierry Chèze" L’histoire, forte et bouleversante, est celle d’un jeune garçon qui vit avec son petit frère, sa gentille n
" L’histoire, forte et bouleversante, est celle d’un jeune garçon qui vit avec son petit frère, sa gentille nounou et son papa, directeur d’usine très occupé et un peu absent. Sa maman ? Elle est en voyage. Comment Jean va découvrir la vérité et accepter de grandir est tout l’enjeu de ce chef-d’œuvre de délicatesse et de drôlerie, destiné à tous les spectateurs."
Anne Michelet"L’intérêt de cette chronique tendre réside dans la description délicate d’une réalit&eac
"L’intérêt de cette chronique tendre réside dans la description délicate d’une réalité, prélude à une inévitable maturité. Les plus jeunes (à partir de 6 ans) et leurs aînés seront touchés différemment, mais tous sortiront enchantés de ce beau film, avec – qui sait ? – l’envie de parler de cadeaux de Noël, mais aussi de l’amour qui unit parents et enfants…"
Caroline Vié" C'est avec beaucoup de justesse que les deux réalisateurs de ce joli film d'animation dépeignent le quotidien
" C'est avec beaucoup de justesse que les deux réalisateurs de ce joli film d'animation dépeignent le quotidien d'un enfant, dans les années 1970. Il y a l'école bien sûr, avec sa cour de récréation où se jouent tous les petits drames du quotidien ; la salle de classe avec sa vieille maîtresse qui fait la discipline, un sifflet à la bouche ; la vie familiale, avec un père, patron d'une conserverie, qui a toujours l'air un peu triste ; la petite voisine, enfin, qui lit à Jean les cartes postales que sa mère lui envoie, comme un secret en partage.
Raconté du point de vue de l'enfant, le film ne cède pas à la nostalgie. Il donne à voir les traits saillants d'un passé révolu et ces marqueurs temporels sont des balises pour la mémoire mais pas pour l'imaginaire. Il faut dire que l'histoire, universelle, traverse les époques. C'est celle d'un petit garçon qui grandit et se confronte à une vérité, édulcorée jusqu'à présent par les adultes, désireux de le maintenir dans l'insouciance de l'enfance.
Si Ma maman est en Amérique a ces accents de vérité si prononcés, c'est qu'il s'écrit à l'aune de la biographie de Jean Regnaud, l'auteur de la BD. A partir de cet exercice de remémoration, les deux auteurs ont imaginé un univers aux couleurs du souvenir. Avec sa gamme chromatique propre aux seventies, ce film d'animation, réalisé en 2D, a cette simplicité des jeux enfantins. Point d'angélisme cependant dans le portrait de cette enfance, socialement privilégiée, mais entachée par la perte d'un être cher. Si Jean est trop petit pour comprendre le malheur de sa petite voisine, issue elle d'un milieu défavorisé, le spectateur perçoit sa détresse.
Les réalisateurs ne s'appesantissent pas sur les clivages sociaux, mais, bien présents, ils apportent au film un relief bienvenu. A cette finesse de regard s'ajoute une justesse d'écriture. Alliance de gravité et d'insouciance, Maman est en Amérique est un parfait précipité d'enfance."
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