Alors que la planète Melancholia menace la Terre d'une collision imminente, Justine épouse Michael en grande pompe dans la somptueuse demeure de sa sœur...
À l'occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la sœur de Justine et de son beau-frère. Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre et la collision ne se fera plus attendre très longtemps... Prix d'interprétation féminine à Cannes 2011 pour Kirsten Dunst.
" Après Antichrist, Lars von Trier continue de transformer sa dépression en véritable oeuvre d’art et signe – non pas dans la fureur mais cette fois dans la sérénité – l’un de ses plus beaux cauchemars. Le chaos règne, et personne ne nous délivrera du mal. Amen."
Thomas Agnelli
Les Inrockuptibles
" On est dans un film catastrophe, mais Lars Von Trier transgresse toutes les règles hollywoodiennes du genre. Pas de scènes de foules paniq...
" On est dans un film catastrophe, mais Lars Von Trier transgresse toutes les règles hollywoodiennes du genre. Pas de scènes de foules paniquées, pas de séquences collectives, pas de villes qui s’effondrent, pas de flash-infos abrutissants. La grande et belle idée consiste à montrer le cataclysme mondial depuis une microcellule familiale, quasiment réduite à deux soeurs, vivant dans une bulle luxueuse.
D’où un splendide effet de contrepoint qui infuse toute la seconde moitié du film : la fin du monde approche, mais tranquillement, lentement, en douceur, dans un lieu où tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté. Comme le dit le beau-frère, cette planète Melancholia semble “amicale”. Les signes avant-coureurs sont diffus, et poétiques : une pluie de pollens, un orage de grêle, des chevaux qui s’énervent, des doubles pleines lunes… Les deux soeurs changent au gré de l’évolution de Melancholia. La riche et installée Claire perd progressivement sa contenance et Lars Von Trier filme admirablement cette lente montée de panique. Justine de son côté semble aller de mieux en mieux, comme si le monde s’accordant à son humeur sombre donnait sens à sa mélancolie, lui procurant un sentiment d’équilibre paradoxal, une paix intérieure mortifère."
Serge Kaganski
Libération
" (...) deux mois et demi ont passé depuis la projection à Cannes de Melancholia, et le souvenir de son tremblement est si profondément ancr...
" (...) deux mois et demi ont passé depuis la projection à Cannes de Melancholia, et le souvenir de son tremblement est si profondément ancré en nous qu’il est désormais certain que ce film appartient à la catégorie (rare) des classiques instantanés. (...) C’est à la fois le cinéma dans la pleine puissance de ses moyens et un constat du monde, de l’air, des hommes, qui ne saurait se consoler de rien."
Philippe Azoury
Avis
MARTIAL.B
au sujet de
Melancholia
Les 10 premières minutes du film donne le diapason. On tente désespérément de s accrocher à un embryon d histoire. Finalement, rien n arrive. On continue...
Époustouflant. Émouvant. Bouleversant. Loin d'un Lars Von Trier provocateur ou choquant, jamais la fin du monde n'aura été traité avec autant de finesse...
Les 10 premières minutes du film donne le diapason. On tente désespérément de s accrocher à un embryon d histoire. Finalement, rien n arrive. On continue à regarder ce film avec le secret espoir que quelque chose d intéressant viendra rompre l ennui abyssal que ce film procure. Ce moment ne viendra hélas jamais.
gaosiau sujet de
Melancholia
Époustouflant. Émouvant. Bouleversant. Loin d'un Lars Von Trier provocateur ou choquant, jamais la fin du monde n'aura été traité avec autant de finesse dans un film. Un chef-d'oeuvre poétique, une ode à la vie et à l'acceptation de la mort. Dans un cocon de richesse certes, mais qu'on oubli vite au profit des sentiments, grâce à la justesse du jeu des acteurs.
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