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À Casablanca, entre le passé et le présent, cinq destinées sont reliées sans le savoir par un même désir de liberté.
À Casablanca, entre le passé et le présent, cinq destinées sont reliées sans le savoir. Différents visages, différentes trajectoires, différentes luttes mais une même quête de liberté. Et le bruit d’une révolte qui monte ….
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"Si Razzia est une fresque aux ambitions romanesques impressionnantes, il n’en oublie pas moins de nous proposer un r&
"Si Razzia est une fresque aux ambitions romanesques impressionnantes, il n’en oublie pas moins de nous proposer un récit organique. Nabil Ayouch prend ainsi garde, malgré une structure complexe et sacrément bien huilée à laisser la narration respirer. Conscient du mouvement parfois presque épique qui le traverse, le métrage se permet des digressions, des allers-retours, pour se pencher sur ses personnages secondaires.
Qu’il ausculte les préjugés d’une prostituée de rue, observe la naissance d’un amour impossible chez une adolescente de bonne famille ou confronte un artiste à la violence de classe qu’il s’échine à ne pas voir, le cinéaste offre à chaque vie qui traverse son film une centralité, une humanité, qui impose le respect.
C’est qu’une fois encore, la caméra est aussi à l’aise avec la rugosité des manifestations qu’avec la menace ouaté d’un appartement luxueux dévoué à la satisfaction de son propriétaire masculin, aussi terrassante quand Yto chante son désespoir face à l’Atlas que quand Salima fend une foule manifestant contre les droits des femmes. Et il en va ainsi du montage, qui à force d’équilibre et d’élégance, maintient, de justesse mais avec réussite l’équilibre entre le film choral, la tragédie sociale et une déclaration d’indépendance esthétique qui puise certaines de ses plus tristes et mélancoliques idées dans le Casablanca de Curtiz."
"On avait laissé Nabil Ayouch sur une image : ses héroïnes assises face à l’Atlantique, leurs poitrines
"On avait laissé Nabil Ayouch sur une image : ses héroïnes assises face à l’Atlantique, leurs poitrines se soulevant d’espoir. C’était le dernier plan de Much Loved. C’est aussi celui de Razzia. Exit les prostituées soudées de Marrakech, place à cinq personnages que tout sépare, à l’exception – fondamentale – de leur propension à désirer, s’insurger et s’affranchir. Si l’un d’eux prend place dans les années 80 (un instituteur victime de l’arabisation forcée), les autres se débattent dans la Casablanca d’aujourd’hui. Entre le jeune homme de la médina qui se rêve en nouveau Freddie Mercury, le restaurateur Juif, l’ado coincée dans son statut de privilégiée et la femme (incarnée par Maryam Touzani, également co-scénariste du film) tiraillée entre émancipation et maternité, circule la même recherche goulue de liberté. Ayouch plante littéralement son film dans un Maroc post-printemps arabe et désormais ultra inflammable. Mais portraitiser le réel d’une société marocaine schizophrène et écartelée, rétive aux différences et soumise à de violentes disparités, n’empêche pas la patte vive et romanesque du cinéaste. Ce qui, chez lui, « fait cinéma », tient à sa croyance profonde que la fiction peut changer le monde à travers des héros à la quête insensée. Il investit ses personnages d’une dignité, d’une ferveur à lutter et d’une audace à rêver telles qu’ils en deviennent absolus. Leur poursuite du bonheur devient la nôtre. Et la volonté d’Ayouch d’inciter son pays à la résistance devient universelle."
Anouk Féral"Portraitiste talentueux, le réalisateur regarde chaque personnage intensément. Avec Salima, compagne de Jawad, qui voud
"Portraitiste talentueux, le réalisateur regarde chaque personnage intensément. Avec Salima, compagne de Jawad, qui voudrait contrôler ce qu’elle fait, ce qu’elle dit, ce qu’elle enfile pour sortir. Avec Hakim aussi, jeune homme qui endure les regards de mépris de son père, parce qu’il veut devenir chanteur. Le désamour est partout, la facilité à condamner efface les liens. Courageusement, Razzia montre une nation d’idéologues, arc-boutés sur des diktats moraux, religieux. Le film n’est pourtant pas accusateur. C’est avec une sensibilité émue qu’il pointe le risque de déshumanisation de cette société où tout n’est que valeurs, vraies ou fausses, jugements de valeurs et préjugés.
De ce tableau tout en tensions ressortent des visages filmés en gros plan, des individualités qui résistent : Hakim s’accroche à son rêve de chanter, Salima refuse d’être la recluse que son mari veut pour compagne. Liés par le goût de la musique, de la danse, ces deux personnages incarnent la révolte qui, dans un pays où les oppositions sont figées, pourrait devenir mouvement de foule, razzia… Des scènes d’émeute sur fond de nuit sombre, Salima émerge en figure de proue solaire, réconciliatrice. Maryam Touzani, qui a coécrit le film, donne à cette Marocaine sa beauté de tragédienne, mais aussi une douceur, une sensualité qui suggèrent une plénitude heureuse. Entre violence et apaisement, Nabil Ayouch la filme comme l’espoir retrouvé. Sa passion de cinéaste mais aussi de citoyen et d’homme soutient de bout en bout le film, son plus beau."
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des histoires un peu décousues c'est vrai, mais il y a un souffle, l'amour de la liberté. à voir sur grand écran pour les très belles images des mont1
Lire la suiteOn se perd un peu dans ces chemins de vie. Reste le combat de chacun pour davantage d humanité et ce n'est pas si mal.
Bof
malheureusement, un peu décousu ...