Navigateur non compatible. Veuillez utiliser un navigateur récent
Alors qu'elle travaille tard, Sylvie surprend son jeune frère, une arme à la main. Il lui explique qu'il vient de découvrir les raisons de la mort de leur père.
Alors qu'elle travaille tard au laboratoire, Sylvie surprend son jeune frère Paul, une arme à la main. Il lui explique qu'il vient de découvrir les vraies raisons de la mort de leur père. Celui-ci ne se serait pas suicidé comme on le prétend : son associé Walser l'aurait assassiné et il en a les preuves. Inquiète de la détermination de son frère et de sa fragilité, Sylvie décide de prendre les choses en main.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
"(...) La liberté rivettienne et l'ordre réglementé du film noir, un beau couple. Pour la première foi
"(...) La liberté rivettienne et l'ordre réglementé du film noir, un beau couple. Pour la première fois, cet ancien critique hitchcocko-hawksien travaille un matériau explicitement hitchcocko-hawksien ; pour la première fois, un de ses films jette des ponts visibles avec le grand cinéma américain classique. D'ailleurs, il est aisé de pointer ce qui, dans Secret Défense, tranche par rapport aux us du système rivettien : une colonne vertébrale narrative ferme et centrale (d'habitude, c'est plus éclaté), une intrigue qui avance en ligne droite (d'habitude, c'est plus circulaire), un mystère qui finit par trouver sa résolution (d'habitude, c'est moins bouclé), des personnages qui meurent (Rivette est toujours très hésitant à tuer ses créatures de fiction), une durée resserrée (2 heures 50, à l'échelle de Rivette, ça tient du moyen métrage).En revanche, on retrouve ici le rapport particulier de Rivette au temps (le film avance toujours au présent, le spectateur est toujours synchrone avec le personnage de Sandrine Bonnaire), son goût pour les passages non efficaces sur le plan de la gestion narrative (dans un film d'action ordinaire, on aurait coupé la longue séquence du voyage), son rapport à l'implicite et au non-dit, et surtout cette élégance incomparable du regard, à la fois esthétique et morale, qui confère à tout ce qu'il filme une dignité unique. (...)"
Retrouvez l'intégralité de la critique sur Les Inrockuptibles.
"(...) Il faut sans doute ici régler son sort à la question du temps consacré par Rivette à son film. Sur
"(...) Il faut sans doute ici régler son sort à la question du temps consacré par Rivette à son film. Sur cette question autour de laquelle son cinéma s'articule depuis l'origine, le cinéaste a déjà répondu par ses films fleuves dont Out One (version Noli me tangere: 12h40) est en quelque sorte l'apogée. Cette fois, Rivette étire et ralentit ce qui est réputé nerveux et haletant: une intrigue policière. De cette tension, il fait donc matière.Cette maîtrise du temps, Rivette la conjugue à une domination de l'espace, dont une scène pourrait offrir l'archétype: le trajet en métro de la gare d'Austerlitz au quai de la Rapée, filmé in extenso et en un seul plan-séquence, mais avec les deux côtés du paysage aérien. Brèche entre les mondes. L'autre ressort du cinéma de Rivette a toujours été la mise en évidence des mystères qui rôdent, le côtoiement des mondes magiques. L'objet profond de Rivette, c'est sans doute cette brèche entre les mondes dont son cinéma organise systématiquement la mise en réseau, le coït symbolique. De cette interpénétration entre irréel et réalisme, le manoir de Bourgogne où se déroule Secret Défense offre bien sûr le schème idéal: derrière chacune des portes, au coin de chaque couloir, la promesse d'un outre-monde se tient toujours tapie. Ce manoir n'est pas pour rien dans le «gothisme» en trompe l'oeil qui est la toile de fond de Secret Défense et l'apparente souvent à un film hollywoodien façon Lang ou Hitchcock (et la comparaison ne tient pas simplement au fait que le film est également un très beau poème sur les seins des femmes"). D'ailleurs, au moment de conclure, Rivette se montre bien plus fidèle qu'on ne l'imagine aux canons d'une dramaturgie classique: la brutalité de l'épreuve subie n'empêche pas qu'elle ait des vertus et son héroïne sort personnellement grandie, humainement augmentée, de cette affaire. Entre initiation surnaturelle et apprentissage de la vie, l'histoire profondément atroce que Sylvie affronte améliore finalement et son propre sort et sa perception du monde. Et certainement aussi la nôtre."
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE