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Armand de Montriveau, général français, débarque dans une île espagnole lors de l'expédition française pour rétablir l'autorité de Ferdinand VII.
Armand de Montriveau, général français, débarque dans une île espagnole lors de l'expédition française pour rétablir l'autorité de Ferdinand VII. C'est dans le monastère qu'abrite cette île qu'il découvre que sœur Thérèse est la femme qu'il recherche depuis cinq ans. Il obtient l'autorisation de la voir en présence de la mère supérieure.
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" La duchesse de Langeais incarne une élite rétablie dans sa frivolité, son inertie : le luxe de temps la m&egrav
" La duchesse de Langeais incarne une élite rétablie dans sa frivolité, son inertie : le luxe de temps la mène à des raffinements stratégiques que son soupirant, le général Montriveau, plus pragmatique et moderne, ne saurait déchiffrer. Mais elle représente aussi (a fortiori dans l’austérité crépusculaire du film), une aristocratie en sursis. Ici , le suicide de la noblesse est en quelque sorte « assisté »(...) La fidélité à Balzac, revendiquée par le cinéaste, est payante. Le dialogue est presque intégralement issu du roman. Mais il y a tout le reste, qui fait qu’un film a peu à voir avec un livre.
Ne touchez pas la hache est d’abord né du désir de Rivette de faire jouer ensemble Jeanne Balibar et Guillaume Depardieu. Et c’est le couple le plus étrange, impossible et fatal qu’on puisse imaginer. On attendait Jeanne Balibar (...) en duchesse précieuse et manipulatrice, usant du verbe comme d’un appât et d’une arme, mais peut-être pas avec cette sobriété fêlée. Et on la découvre surtout en stratège défaite, instruite trop tard sur elle-même, la perte de soi fichée dans le regard, bien au-delà des larmes, dont elle laisse la facilité à d’autres, dans d’autres films.
Face à elle, Guillaume Depardieu est remarquable selon un trajet inverse : bloc de désir douloureux d’abord, de détermination malade ensuite. Ces deux-là au supplice, mais pas au même moment (c’est toute l’histoire), les anciens qui les entourent affichent une santé spectaculaire. La bande d’acteurs contemporains de Rivette jubile, et c’est communicatif, de jouer les vieux aristos rassurés de savoir qu’ils finiront leur vie comme ils l’ont commencée, même si leur monde a rétréci au passage. En particulier, Bulle Ogier et Michel Piccoli éblouissent dans la ruse des mentors (ceux de la duchesse), contrepoint ironique à la tragédie en cours. Encore que « tragédie » ne soit pas le mot approprié. Il s’agit plutôt d’une énigme, comme toutes les grandes histoires.
Avec une régularité quasi géométrique, le film ne montre rien d’autre que des élans désaccordés, des volte-face à contre-temps, des rendez-vous manqués, des dérobades inexplicables : autant de modalités, de stratagèmes pour que la fusion amoureuse n’ait jamais lieu, alors que les deux protagonistes la désirent à tour de rôle. C’est sans doute qu’il y a, derrière cette envie, une aspiration, moins avouable, plus puissante, et à coup sûr mortelle, au sublime."
" Le choix d’adapter un des épisodes de L’Histoire des treize, société occulte dont fait partie Montri
" Le choix d’adapter un des épisodes de L’Histoire des treize, société occulte dont fait partie Montriveau et à quoi Balzac a consacré deux autres romans (Ferragus et La Fille aux yeux d’or), ne surprendra pas les familiers du cinéma de Rivette (...) Les ressemblances sont légion : goût pour les confréries secrètes, les mystères et les pièges ; récits de persécution, femmes tour à tour impérieuses et sadisées, hommes tantôt manipulateurs, tantôt abusés ; rigueur morale comiquement soumise à des ajustements ; manipulation ludique du temps."
Antoine Thirion" ... une histoire d’amour qui n’accède jamais à son stade charnel. On pourrait en concevoir de la frustratio
" ... une histoire d’amour qui n’accède jamais à son stade charnel. On pourrait en concevoir de la frustration, estimer que cette problématique est plus propre au XVIIIe siècle qu’au XXIe, où le sexe est affiché partout. Pourtant, les convenances sociales, la timidité, ou tout simplement la capacité de certains hommes ou femmes à se faire du mal existent toujours. Bien qu’ancré dans sa période historique (mais la reconstitution rivettienne est parfaite de légèreté), Ne touchez pas la hache entre en résonance avec toutes les histoires d’amour platoniques, avortées, saccagées, rêvées mais non concrétisées de notre contemporain. Avançant sous le masque du film en costumes et de l’adaptation littéraire à haute valeur culturelle ajoutée, Rivette signe là un film bien vivant, sec et nerveux, qui traite une facette du motif éternel et universel de ce qui se joue entre une femme et un homme."
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