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Pedro Costa filme Jeanne Balibar entre répétitions et enregistrements, concerts de rock et cours de chant lyrique, entre Johnny Guitar et Offenbach...
Un film né d’une amitié entre Jeanne Balibar, l’ingénieur du son Philippe Morel et Pedro Costa. Résultat : une observation minutieuse, amicale, amoureuse, poétique et musicale d'une actrice devenant chanteuse, des répétitions aux enregistrements, des concerts rock aux cours de chant lyrique, d’un grenier à Saint Marie-aux-Mines à la scène d’un café de Tokyo...
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" Des répétitions ça ? Plutôt un film de vampires, avec cette fille qui hurle, hurle et hurle encore, le visage à moitié rongé par l’ombre,
" Des répétitions ça ? Plutôt un film de vampires, avec cette fille qui hurle, hurle et hurle encore, le visage à moitié rongé par l’ombre, une ombre qui ne la protège plus de rien mais qui au contraire l’aspire, l’avale ; et cette lumière qui a tout perdu de son caractère caressant pour devenir coupante, dangereuse, une lumière qui expose l’actrice, lui ôte toute sécurité. Le cadre est serré, il n’y a aucune porte dérobée vers laquelle fuir : il n’y a que des angles d’attaque. On a perdu depuis longtemps le documentaire, on est chez Tourneur, dans ces films où l’ennemi est invisible, hors champ : un scénario rejouant l’attaque de la lumière par l’ombre. «Un jour, dit la chanson, j’exposerai ton vrai visage enfoui.» Et il l’exposera en le trempant dans le noir des abymes - vraiment, on a du mal à croire que le tournage de ce film a un jour été en couleur et que ce n’est qu’au report pellicule que Costa a basculé dans le noir et blanc des cavernes.
Il y a dans ce film un plan plus terrible encore, un des plus beaux et l’un des plus énigmatique de tout le cinéma de Costa (qui n’en manque pas, qu’on se souvienne de Dans la chambre de Vanda, du Sang) : on est visiblement au Japon, si l’on en croit la décoration du bar. Au comptoir se tiennent deux femmes, deux vieilles dames qui semblent avoir été oubliées là depuis la mort de Yasujiro Ozu, depuis que plus personne ne vient filmer les bars de Tokyo. Elles ont attendu si longtemps qu’elles ont fini par sécher sur place. Ce sont deux fantômes, les deux veilleuses du film, le seul contrechamp qui pourrait expliquer comment ce diable de Portugais a détourné un documentaire sur une chanteuse à la recherche d’un placement de voix juste en un remake affolé de Nosferatu."
" Pas de commentaires ni d'interviews, rien qui pourrait transformer le film en un banal making of. Ne change rien, titre de l'un des morcea
" Pas de commentaires ni d'interviews, rien qui pourrait transformer le film en un banal making of. Ne change rien, titre de l'un des morceaux du disque, étire le temps et le mystère, prend le risque d'une certaine radicalité. Comme toujours, le cinéaste portugais (l'auteur d'Ossos et d'En avant jeunesse...) refuse le divertissement facile. Il faut s'armer de patience pour que la magie opère, dans l'encre noire de superbes (et très, très longs) plans fixes, où seuls vibrent le corps et la voix de Jeanne. Une belle expérience contemplative, quasi hypnotique, sur la passion de créer..."
Cécile Mury" "Ne change rien, pour que tout soit différent…" Ces paroles psalmodiées d’une chanson de Balibar correspondent assez bien à ce que le ciné
" "Ne change rien, pour que tout soit différent…" Ces paroles psalmodiées d’une chanson de Balibar correspondent assez bien à ce que le cinéaste portugais capte de l’interprète, pure présence, à la fois immuable dans le noir et blanc sublime de l’image, et caméléon, c’est-à-dire caisse de résonance de mots qui retentissent en et autour d’elle, repris parfois jusqu’à épuisement.
“Ne change rien, pour que tout soit différent…”, tel pourrait être le credo de Costa lui-même qui, tout en s’aventurant sur un autre territoire que celui du Lisbonne pauvre dépeint dans ses précédents films, garde le même cap, tenace et exigeant : proche ici du meilleur Garrel des années 1970 (filmant Nico en noir et blanc), il reste viscéralement fidèle à une esthétique de la précarité, intense car ne tenant qu’à un fil, celui qui maintient le cinéma en vie."
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