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Un jeune prostitué se retrouve perdu dans un immeuble aux allures de labyrinthe. Au cours de ce voyage fantasmatique, il explorera le désir et l'amour.
Après avoir couché avec un de ses clients, un jeune prostitué se perd dans les couloirs de l'immeuble où il se trouve. Comme en un labyrinthe de plus en plus fantasmatique, il y rencontre successivement plusieurs hommes qui, à défaut de lui indiquer vraiment la sortie, lui révèlent un peu plus, à chaque fois, une vérité sur ses propres désirs dans un apprentissage sexuel puis amoureux. Un étonnant parcours, sensuel et esthétique, où le héros rencontre insensiblement tous les visages de ce qu'il a pu être ou pourrait devenir. Un film gay qui aborde le sexe avec douceur et onirisme, et qui doit beaucoup à son jeune acteur, héros de ce seul film auquel il apporte une présence naïve, fragile et précisément érotique.
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" De cette idée de départ fortement intrigante, qui consiste à bloquer un personnage dans un lieu hostile, l'obligeant à des rencontres hasa
" De cette idée de départ fortement intrigante, qui consiste à bloquer un personnage dans un lieu hostile, l'obligeant à des rencontres hasardeuses, Joseph Graham tire une œuvre à part, bourrée de vérités sur l'homme en général, et l'homme homosexuel en particulier. N'hésitant pas à user de paraboles et de clichés, le film vire au parcours initiatique, le héros devant choisir entre retourner dans le monde de la nuit, du zapping permanent, ou s'arrêter pour quelqu'un qui en vaudrait la peine, choisir entre le plaisir facile et une douceur qui vous touche l'âme. Il offre ainsi une critique virulente et crue du « milieu gay », plutôt bien écrite, riche en idées de cinéma et en références à d'autres œuvres (My own private Idaho...) ou auteurs.
Tout tourne ici autour de la personnalité du héros, véritable caméléon, capable de s'adapter aux désirs que les autres projettent sur lui. Ben Bonenfant fait ainsi des merveilles, s'amusant en de multiples variations, tantôt effronté, séducteur, autoritaire, masculin à outrance ou légèrement maniéré. Son personnage s'adapte aux autres, mais pour mieux leur échapper. Et les personnages qu'il croise ne font pas qu’interagir avec lui. Ils lui renvoient aussi une image de ce qu'il pourrait être plus tard : un homme qui utilise la drogue pour oublier la réalité (vieillissant et poursuivant son existante dans une certaine idée de la fête, pourtant bien révolue), un homme marié qui s'affirme « non gay » (et refuse de se faire prendre ou d'embrasser, ces « trucs de lavettes »), un garçon seul, qui donnerait tout pour un souvenir qui vous réchauffe pendant quelques temps... Finalement, c'est le personnage le plus âgé qui, incarnant une certaine sagesse, lui permet de se poser les bonnes questions. Selon lui, être homosexuel est forcément un acte politique, à partir du moment où l'on décide de s'afficher. Peut-être a-t-il raison aussi d'appuyer sur la nécessité d'être soi-même, sans composer avec ce que les autres attendent de nous, car au fond, le temps passe. Et les gens passent. « Strapped », lui, est un huis clos surprenant, qui se garde longtemps en mémoire. À la fois esthétique, sensuel, cérébral et percutant"
“I like adventure,” says the boyish gay hustler (Ben Bonenfant) at the heart of Strapped Joseph Graham’s dreamlike debut feature. The state
“I like adventure,” says the boyish gay hustler (Ben Bonenfant) at the heart of Strapped Joseph Graham’s dreamlike debut feature. The statement may or may not be true, but it helps fabricate the persona of the moment: what makes this particular young man desirable — aside from a guileless face, a knowing body and a sweet disposition — is the facility to morph into whomever his customer most desires.
Over the course of one long, rainy night in a labyrinthine apartment building, the hustler will play a long-lost friend, a reminder of spent youth and a dangerous liaison, each successive encounter nudging him toward self-examination. The film’s intellectual aspirations are evident (the dialogue is peppered with Foucault and Shakespeare), but not oppressively so, and the actors perform with an ease that smoothes the story’s episodic structure. Especially notable are Paul Gerrior, as an aging civil-rights warrior, and Nick Frangione, as a lonely trick more interested in connection than sex.
Moodily lighted and photographed by Matthew Boyd (whose work belies the production’s ultra-low budget), Strapped grafts familiar gay stereotypes onto an unfamiliar template. Filling the screen with orgasmic faces rather than thrashing bodies, Mr. Graham’s economical style encourages multiple readings of each stop on a journey we all take sooner or later, whatever our sexual orientation.é
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