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Monique et Antoine, couple de paumés, font entrer Bob dans leur vie, qui les initie à son mode de vie. Entre cambriolage et découverte de l'homosexualité...
Antoine et Monique forment un couple de paumés. Monique veut qu'Antoine arrête de lui répéter qu'il l'aime. Elle lui conseille plutôt de se secouer. Soudain, dans leur vie minable, arrive Bob, un grand gaillard qui conseille à Antoine de ne pas se laisser marcher sur les pieds par sa «bonne femme». Bob entraîne le couple. Il veut l'initier à son style de vie : le cambriolage des maisons bourgeoises. L'association marche bien. Mais Bob s'intéresse de plus en plus à Antoine. Il le séduit et l'initie à l'homosexualité sous le regard indifférent de Monique, fascinée par l'argent de Bob...
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" Un film qui, effectivement, dès les premières secondes, vous met la main au cul ou, plus exactement, treize ans plus tard, qui vous saisi
" Un film qui, effectivement, dès les premières secondes, vous met la main au cul ou, plus exactement, treize ans plus tard, qui vous saisit par les Valseuses. (...) Tenue de soirée est aussi un film populaire et, bien qu’il ait frôlé l’interdiction aux moins de 18 ans, son succès prévisible risque de coller un certain malaise dans les populations de France. (...)
Bertrand Blier, écrivain, ne se contente pas de réaliser. Foudre de dialogues, il réactive une école buissonnière qu’on croyait définitivement enterrée dans le cinéma français. Donc, des dialogues de « tradition » (Audiard, Prévert-Carné mais surtout Pagnol et Guitry). (...)
Au fait, c’est quoi Tenue de soirée ? Un hurlement de tolérance ? (...) Une très belle divagation sur la guerre des hommes et des femmes ? (...). Un brûlot pessimiste? (...). Sûrement tout ça à la fois, mais surtout une histoire d’humains entre eux."
"Pour être juste, c'est dès la première minute du film qu'on se trouve médusé, sidéré : on ne s'y attendait pas. Pas si fort. On n'avait ja
"Pour être juste, c'est dès la première minute du film qu'on se trouve médusé, sidéré : on ne s'y attendait pas. Pas si fort. On n'avait jamais vu cela (sinon dans les autres films de Bertrand Blier, un des rares cinéastes inventifs d'aujourd'hui), aussi bravement expédié en pleine figure. (...)
Tenue de soirée n'est pas un film sur l'homosexualité, elle n'est ici qu'une des formes de la passion. On est à mille lieues d'un film gay ou de La Cage aux folles. (...) Le film de Bertrand Blier, tourné sans esbroufe, le plus classiquement du monde, honore la sélection française du Festival de Cannes, et se révèle bouleversant, tendre et chaste. Un film de pur amour, c'est-à-dire un film noir."
" En un mot comme en cent, Tenue de soirée ne fait pas mentir les idées (reçues, toutes faites ou pertinentes) qu’on a sur le cinéma de Ber
" En un mot comme en cent, Tenue de soirée ne fait pas mentir les idées (reçues, toutes faites ou pertinentes) qu’on a sur le cinéma de Bertrand Blier. La fête, c’est que les qualités sont cette fois si éclatantes qu’il paraît tout à fait incongru de s’attarder à déplorer les défauts. Défauts tous relatifs aux facilités de construction que s'autorise Blier scénariste et bien entendu à sa conclusion, dont la nécessité dramatique peut paraître difficilement saisissable. (...)
Et la force de Tenue de soirée a pour effet que nous sommes bouleversés au moment même où nous éclatons d'un rire qui nous délivre de toutes les pudeurs hypocrites et de toutes les réticences de bon ton qui sont toujours de mise face aux sujets qu’on continue de juger « scabreux ». (...)
La philosophie de Tenue de soirée, outre qu’elle tend à nous rappeler que l’humanité entière passe sa vie à faire le trottoir, nous enseigne aussi que l’amour est une horreur indispensable à l’homme, que la vie de couple est fatalement une imposture, qu'il soit formé de personnes du même sexe ou de sexes différents, et que les sexes opposés sont irréconciliables. La sérénité ne serait donnée qu’aux petits tapins de la rue, qui sont des personnes asexuées, qui sont des anges. Miou-Miou, Depardieu et Michel Blanc, toutes frileuses dans leurs fourrures, ont des airs de celles qui entendent les voix du ciel. La leçon est rude et difficile à mettre en pratique. Essayons toujours..."
" Superbe, aussi génial que les comédiens d’avant-guerre, Depardieu (Bob) déboule comme un torrent dans le dancing où Miou-Miou (Monique),
" Superbe, aussi génial que les comédiens d’avant-guerre, Depardieu (Bob) déboule comme un torrent dans le dancing où Miou-Miou (Monique), à bout de nerfs, est en train d’engueuler son minable de mari. (…) Il en fait, Bob. Il en fait beaucoup, tant il veut plaire. Mais plaire à qui ? A cette femme qui s’accroche à lui, même s’il la maltraite, tant elle a l’impression de retrouver une dignité perdue dans le luxe qui lui est soudain offert ? Pas du tout ! C’est Antoine qui l’intéresse. Ce type pas beau, pas fort qui éructe quand il s’approche et, comme dirait Brassens, crie « Maman ! » quand il le touche.
Etrange tragédie de l’amour qui ne peut naître, comme toujours, qu’entre ceux qui ne peuvent y répondre. Pourtant, à force d’écouter les exhortations et les raisonnements de sa femme et parce qu’il décèle dans les yeux de Bob comme une étincelle de passion, Antoine entre dans la logique infernale, ricaneuse de Bertrand Blier. Il cède. Il accepte le désir de Bob. C’est pour mieux se retrouver floué, trahi, vendu. C’est peut-être là que le bât blesse. Pitoyable dans les habits de femme que son amant lui a fait peu à peu accepter, Antoine, bouleversant sous sa perruque et son Rimmel, balbutie à Bob, un « Je t'aime » que l’on reçoit en plein cœur.
Mais que l’on puisse seulement s’attendrir devant l’un de ses films doit probablement horrifier Blier jusqu’à la moelle. Alors, il casse vite, très vite l’émotion. Et pan, une gifle sur la gueule du pauvre con (personnage ou spectateur, peu importe) qui se sera laissé prendre au piège vulgaire de la tendresse. Et v’lan, dix obscénités de plus pour faire payer cette seule seconde d’émotion. Telle est la règle.
Avec, au cœur d’une noirceur plus poujadiste que doistoïevskienne hélas, une nostalgie touchante et presque adolescente pour une pureté de rêve, inaccessible et à jamais perdue. « Je me calmerai, gueule à un moment Depardieu, je me calmerai quand les enfants pourront respirer de l'air pur ». C’est beau, mais c’est vain. Comme le monde est un cloaque, Blier s’y enfonce avec délices.
On peut raisonnablement se demander si sa misanthropie, ou sa timidité, ne l’ont pas empêché d’atteindre quelque chose de très horrible et de très beau qu’il a seulement effleuré."
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