Dans une série d’entretiens fleuves menés par Barbet Schroeder, lors de la préparation de son film "Barfly", l’écrivain et poète américain Charles Bukowski, qui en écrivait alors le scénario, évoque ses obsessions sur la vie, la mort, la littérature, les femmes, la violence ou l’alcool.
"Quatre heures sur la tête d’un allumé parlant de tout et de rien, ça risque d’être un peu chiant, s’amuse ou s’inquiète Bukowski quand Schroeder lui présente des rushes. Souci louable, mais pas vraiment. Les 50 apparitions de la tête parlante opèrent telle une contre-procédure, où un humain furieux, contradictoire, éveillé, évoque l’aberration de l’existence, cette vie chaotique que voudraient occulter par leur procédure bureaucratie, religion, cortège d’illusions consolatrices. Comment être seul, comment garder intact sa capacité à dire non, sont les préoccupations du buveur, au programme pas plus douteux que d’autres bien plus prétentieux : restez tranquilles et masturbez-vous."
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Un vrai philosophe assurément. Et pas mal d"humour malgrés le tragique. Bukowski vous apaisera.