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Stockholm 1975. L'arrivée d'une femme et de ses deux enfants dans une communauté hippie bouleverse tout. Sur fond d'Abba, le point sur des années d'utopies.
Stockholm 1975. Une communauté hippie vit dans une promiscuité insouciante et joyeuse où les couples se font et se défont, ne mangent jamais de viande et ont juré la perte du Grand Capital. Un beau jour, une jeune femme, lassée des violences répétées de son mari, débarque avec ses deux enfants. Son arrivée impromptue va bouleverser la vie des uns et des autres.
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" ... une formidable galerie de portraits et de situations dictées par des principes alors dominants : la tolérance maximale, la liberté sex
" ... une formidable galerie de portraits et de situations dictées par des principes alors dominants : la tolérance maximale, la liberté sexuelle, la mode végétariennej»trle fanatisme politique. Sans tomber dans l’ironie méchante et facile à l’égard de ses personnages, Moodysson fournit un très bon exemple de la manière dont le cinéma peut intelligemment retravailler les clichés d’une époque, grâce à un scénario impeccable, une multiplicité de points de vue et une liberté bienvenue dans la direction d’acteurs. Avec ce second film, plus ambitieux que Fucking Amal, il confirme qu’il est bien le cinéaste suédois le plus accompli de sa génération. "
François-Guillaume Lorrain" Lukas Moodysson est un réalisateur exotique. D’abord parce qu’il est suédois. Avouons-le : on croyait que l’espèce s’était éteinte avec In
" Lukas Moodysson est un réalisateur exotique. D’abord parce qu’il est suédois. Avouons-le : on croyait que l’espèce s’était éteinte avec Ingmar Bergman. Ensuite parce qu’il est jeune, 32 ans, qu’il a la boule à zéro (ou presque) et porte un treillis qui ferait fureur en free party. Et, surtout, peut-être, parce qu’il tourne dans sa langue maternelle des films qui, à l’entendre,« sont typiquement suédois et n’ont absolument pas vocation à s'exporter ». Pourquoi diable vient-on alors chercher des poux à ses pellicules ? Parce que le garçon est doué, tout simple-ment. Son deuxième long-métrage, Together est un bijou de simplicité (...) Moodysson navigue comme un vieux loup de mer au milieu d’une tumultueuse et attachante communauté hippie des années 70.
1975, exactement. « C’est une date charnière, assure-t-il, lui qui n’avait que 6 ans à l’époque. Les babas avaient des enfants. Ils durent mettre d el’eau dans leurs idéaux .Le choc révélait en même temps l'immense générosité et les paradoxes, jusqu’à l'intégrisme parfois, du mouvement libertaire. » Les Combi Volkswagen, le groupe Abba, les fringues impossibles : alors que ce petit théâtre se prête idéalement à la farce outrancière et tranquille, le jeune réalisateur préfère le naturel aux effets, le quotidien aux mots d’auteui\Des enfants honteux de leur père, une déclaration d’amour impossible, une partie de foot irradiant de bonheur prennent avec lui cette fameuse charge de réalité. Celle qui tape fort le cœur et le cortex et qui fait si souvent défaut à tant d’auteurs dits sociaux."
" Nul n'est prophète en son pays, hormis Lukas Moodysson qui a réitéré avec Together (Tillsammans en VO) l’exploit de son premier film : tou
" Nul n'est prophète en son pays, hormis Lukas Moodysson qui a réitéré avec Together (Tillsammans en VO) l’exploit de son premier film : tout comme Fucking Amal avait égalé en Suède les scores de Titanic, sa nouvelle réalisation y a trôné l’an passé en tête du box-office. La France avait aussi réservé un accueil plus que chaleureux à son premier long-métrage, et le Festival de Paris vient de décerner à Together son prix spécial du jury. L’explication d’un tel engouement tient peut-être à l’extrême générosité de Fucking Amal, récit plein de fraîcheur du coming out d’une adolescente dans le fin fond de la Suède. Une générosité dans laquelle Together baigne également tout entier (...)
Lukas Moodysson confirme qu’il est aussi doué pour l’écriture de dialogues savoureux que pour la direction d’acteurs - en particulier face à des enfants et des adolescents qu’il sait rendre aussi justes que touchants. Les jeunes protagonistes constituent le point d’ancrage d’une fiction sans cesse bouleversée par des adultes occupés à pousser au plus loin les limites du politique et du plaisir... Agé de 32 ans, le réalisateur a manifestement de vifs souvenirs de cette époque où tout a semblé possible : mais Lukas Moodysson porte sur la période un regard critique, pointant avec humour les contradictions de ces fils de famille qui ont tourné le dos aux conventions d’un milieu pour s’en forger de nouvelles. Plusieurs types de doux contestataires se voient donc ici gentiment égratignés, des plus mystiques aux plus opportunistes...
Certes, d’aucuns pourront reprocher au film son côté virevoltant, au détriment peut-être d’une vraie profondeur ; ou encore la facture trop parfaite d’un scénario qui prend soin de ne laisser sur la route aucun de ses nombreux personnages, quitte à user de rebondissements un peu convenus... Mais ce que l’on retiendra surtout de Together, outre sa drôlerie euphorisante, c’est cette absence totale de cynisme dans l’évocation de l’effervescence humaniste des années 70, aujourd’hui largement conspuée et remplacée par un nihilisme méfiant. Car ce que partage manifestement le réalisateur avec ses personnages, c’est la volonté de croire en l’humanité."
" Le jeune réalisateur du très réussi Fucking Amal n’a pas son pareil pour restituer les ambiances de groupe et faire croire à la vérité de
" Le jeune réalisateur du très réussi Fucking Amal n’a pas son pareil pour restituer les ambiances de groupe et faire croire à la vérité de ses personnages. Dans son premier film, ses adolescentes amoureuses semblaient sortir tout droit d’un documentaire ; cette fois, la petite communauté baba cool qui cohabite sous le même toit (nous sommes à Stockholm, en 1975, et Abba use les diamants des tourne-disques) vit sous nos yeux avec la même intensité. Together, « ensemble » : le titre est le programme du film - plutôt deux fois qu’une. Collectif, le film l’est au meilleur sens du terme ; les comédiens sont tous excellents et la mise en scène est entièrement à leur service, et cela ne serait-ce que pour en illustrer la philosophie : vivre ensemble, mais en sachant protéger les individualités. Le sexe, les relations enfants-aduites, les engagements de la vie sociale... Lukas Moodysson traite sans s’apesantir des peurs et des désirs de chacun. Il y a quelque chose de très tonique dans ce film par ailleurs aussi drôle qu'émouvant : c'est le respect qu’on y sent envers ses personnages - des paumés, ivres de vie."
." Lukas Moodysson a décidément de drôles d’idées. Un an après avoir dépeint deux ados filles qui cherchaient leur voie homo dans le revigora
" Lukas Moodysson a décidément de drôles d’idées. Un an après avoir dépeint deux ados filles qui cherchaient leur voie homo dans le revigorant Fucking Amal, le voilà qui remonte le temps et fixe sur pellicule les gesticulations d’une bande de hippies suédois qui peine à mettre en application son programme libertaire. La très relative harmonie de la communauté est d’autant plus mise à mal qu’un élément étranger (la sœur d’un des pensionnaires) déboule avec ses gosses dans : la grande maison qui sent bon l’herbe. Et les goûts de ces derniers (hamburgers-frites, feuilletons télés débiles et surtout les mélodies tannantes du sidérant groupe Abba) se heurtent violemment aux rites babas et à la volonté de rompre avec tout ce qui symbolise l’ordre établi. D’où confrontations drolatiques et autres événements vaguement traumatisants comme quand l’une des pensionnaires flower-power décide d’initier la nouvelle arrivante aux joies du saphisme.
Alors que le destin baba suédois pourrait laisser indifférent, Moodysson réussit à passionner grâce à son humour qui fait mal (les hypocrisies et la mauvaise conscience présentement mises en scène sont toujours d’actu) et son instinct de cinéaste pointilleux qui relève toujours le détail qui tue..."
" 1975 reste une mauvaise année pour le rock : le punk n’est pas encore là, le progressif s’enlise et le glitter agonise. Les Idéaux des ann
" 1975 reste une mauvaise année pour le rock : le punk n’est pas encore là, le progressif s’enlise et le glitter agonise. Les Idéaux des années 70 sont en berne ou du moins en gestation. Ce n’est donc pas un hasard si, tout en écoutant du folk ou de la variété fade, la communauté "Tillsammans" rumine ces Idéaux sur une voie de garage, à l'aise (trop ?) dans une grande demeure de la banlieue de Stockholm. C’est une existence à la périphérie, loin du tumulte des manlfs antinucléaires et trop près des plants de navets du jardin... Lukas Moodysson vise cette demi-teinte périphérique, un peu lymphatique et, sans livrer une chronique tiède, le réalisateur suédois donne au film communautaire son aspect le plus littéral, puisqu’il plante sa caméra au cœur d’un vrai collectif, cette famille baba-cool reconstituée de toutes pièces.
La précision du cadre (les personnages sont tous délimités et familiers : la féministe, le révolutionnaire...) se mêle à la fluctuation du trait (jamais la caricature ne vient parasiter la démarche). Le propos, certes acidulé, de Moodysson ne provoque jamais la pochade ou la bluette, comme il avait si bien capté l'ennui et les aspirations candides des adolescentes de Fucking Amal. Le cinéaste sait rester sur un principe d'ouverture : il s'est, paraît-il, passé beaucoup de choses en ces années-là. Pour certains, il ne s’est rien passé (comme de petits "riens" sont aussi intervenus). Le principe de liberté comme principe de groupe, ce n’est pas ce qu'il y de plus fréquent. Ce film le possède."
" Satirique et nostalgique, intelligent et réjouissant"
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