Entre pression du lycée et désorganisation familiale, Mylia essaie de trouver ses repères. La rencontre avec Jimmy la conduit à esquisser une nouvelle vie...
Mylia, une enfant timide et farouche, s’apprête à quitter sa campagne natale pour la grande école. À la recherche de repères dans ce milieu qui lui semble hostile, elle apprend à mieux se connaître à travers la rencontre de Jimmy, un jeune autochtone marginal de la réserve voisine. Mylia avance comme elle peut, parfois maladroitement, en se frottant à l’absurdité de l’adolescence, à ses malaises et à ses petites victoires.
Ce film reçoit L'Ours de Cristal en 2019, prix décerné au meilleur film pour jeune public à la Berlinale.
"Pour son premier long-métrage, Geneviève Dulude-De Celles ne révolutionne pas le récit d’apprentissage. Elle l’embrasse foncièrement, captant les émois et les bizarreries, les excès et la cruauté de l’adolescence. Elle en raconte avec délicatesse les rites de passage et les échappatoires de liberté, les non-choix et les affirmations.
Thomas Destouches
Culturopoing.com
"Remarquable par la finesse et la délicatesse du propos comme de la peinture de son petit monde, sans une seule fois souscrire aux injonctio...
"Remarquable par la finesse et la délicatesse du propos comme de la peinture de son petit monde, sans une seule fois souscrire aux injonctions sociales sur les conduites alimentaires, vestimentaires ou sexuelles, le film se déroule en douceur et en fraîcheur sur sa ligne non tracée."
Danielle Lambert
avoir-alire.com
"La colonie, c’est avant tout cette troupe d’adolescents non professionnels ou comédiens confirmés, qui évoluent avec un naturel confondant...
"La colonie, c’est avant tout cette troupe d’adolescents non professionnels ou comédiens confirmés, qui évoluent avec un naturel confondant dans des immensités campagnardes au parfum de liberté, contre lequel se fracassent les rêveries de Mylia qu’Emilie Bierre, d’un simple tressaillement du visage, d’un clignement d’yeux, s’approprie sans faillir. Car même au milieu du bruit des fêtes auxquelles on l’invite, des discussions des adultes ou des conversations sans filtre de ses camarades, Mylia n’entend rien. Elle se réfugie dans un monde de silence, toute occupée qu’elle est à se protéger de cette nouvelle vie qui l’attend et dont elle ne veut pas. Entre tendresse et réalisme, la caméra, avec une précision d’orfèvre, saisit le regard perdu de Mylia, laisse éclater la joie de vivre de Camille, scrute la révolte contenue et pudique de Jimmy, tout autant que l’insouciance ambiante.Pourtant, malgré ces atouts indéniables, le récit souffre d’un scénario qui, sous prétexte de préserver coûte que coûte cette tendre délicatesse qui fait son originalité, se leste d’un rythme contemplatif, peuplé de scènes en clair-obscur et de dialogues restreints.Une colonie n’en reste pas moins une chronique touchante qui, bien loin du conformisme propre à l’adolescence, célèbre le combat d’une jeune fille bien décidée à sauvegarder sa particularité « Si je deviens un jour comme les autres, tue-moi » demande-elle."
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