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Un homme, une femme, un fantasme sexuel. Ils décident de le vivre ensemble. C'est le début d'une liaison pornographique.
Un homme, une femme, un fantasme sexuel. Ils décident de le vivre ensemble. C'est le début d'une liaison pornographique. Insidieusement, une relation se crée. Le sexe n'est plus l'essentiel. Ils se mettent à faire l'amour. Des sentiments naissent... Prix d'Interprétation Féminine à Venise pour Nathalie Baye.
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" Originalité du récit. Rigueur de la mise en scène. Offrande des acteurs. Une liaison... est un film qui bouleverse, fait rire, donne envie
" ... ils se regardent, elle le toise, il est timide, pataud, un peu rondouillard et puis il sourit. Elle craque, ce sera lui. Le spectateur
" ... ils se regardent, elle le toise, il est timide, pataud, un peu rondouillard et puis il sourit. Elle craque, ce sera lui. Le spectateur aussi a craqué, le sourire de Lopez est renversant, un sourire rescapé d’enfant. On y va. Les couloirs de l’hôtel du coin sont rouges, la porte de la chambre s’ouvre sur une lumière bleue et elle se referme à notre nez. Nous ne saurons jamais ce qui s’y passe, ce qu’est ce sacré fantasme, petit secret sacré salé de la jolie dame. C'est une charmante idée, la frustration est pour le spectateur, assez respecté par le metteur en scène, Frédéric Fonteyne, pour ne pas le transformer en voyeur. Soyons rassurés, tout s’est bien passé. On va recommencer, la semaine prochaine, même lieu, même heure. Nous n’en saurons jamais plus (...)
... évidemment, à se côtoyer dans un couloir rouge, derrière une porte marron et dans la lumière bleue, on finit par s’attacher. Et c’est Elle qui ose - elles osent tout - un après-midi de pluie, ne plus se consacrer au fantasme secret mais faire l’amour, tout simple, tout vrai. « A la missionnaire ? » demande-t-il, quasi outré. Il pleut déjà dehors, mais on sent que dans la chambre bleue le temps aussi va se gâter. Il se gâte (...) Comment ? Par une pudeur partagée (...) le film est fini. On a dans la gorge un bonbon acidulé qui refuse de fondre et qui doit s’appeler regret. Et on aime son goût."
" Racontée en flash-back c’est, en fait, l’histoire d’une rencontre. Insolite. Par petite annonce. Et qui, en quelque sorte, commence par l
" Racontée en flash-back c’est, en fait, l’histoire d’une rencontre. Insolite. Par petite annonce. Et qui, en quelque sorte, commence par la fin. Elle (on ne saura jamais son nom, ni ce qu’est sa vie) cherchait un homme pour assouvir un fantasme (...) Quoi de plus banal ? Rien. Quoi de plus passionnant ? Rien non plus, quand l’histoire éternelle est racontée avec sensibüité et finesse, quand elle sait nous émouvoir, quand les interprètes nous font frissonner... Et c’est exactement ce qu’a réussi Frédéric Fonteyne, trente et un ans. La seule petite réserve que l’on puisse émettre, c’est sur son parti pris de la faire raconter, cette histoire, par les réponses des deux protagonistes, interrogés alternativement par un interviewer que l’on ne voit jamais et dont on se demande un peu qui il est, et pourquoi les deux personnages lui répondent si volontiers. Mais cela donne au récit une sorte de recul élégant (d’autant que les réponses ne coïncident pas toujours, l’homme et la femme embellissent autrement certains épisodes), et un peu intriguant...
On regarde, fasciné, deux inconnus s’aborder, se quitter, se retrouver, et, au fil des rencontres, toujours dans le même café, toujours dans le même hôtel, se regarder, avec les yeux qui vont du désir (d’emblée) à la confiance, à la tendresse, des yeux parfois au bord des larmes, jamais en même temps. Et l’on suit leurs conversations d’abord banales puis, derrière les non-dits, pleines d’espoir et de craintes, aussi, tandis que les sourires s’illuminent... Monotone ? Jamais. Et, en dépit du titre, pudique : on n’entre qu’une fois dans la chambre, à l’heure de l'amour avoué, tout le reste demeurant, pour nous, du domaine de l’imaginaire. On voit aussi, surtout, dans ce tête-à-tête juste troublé par la mort d’un vieil homme inconnu, deux comédiens prodigieux : Nathalie Baye donc, lumineuse, secrète, lisse et pourtant-mystérieuse, frémissante, et, d’une présence extraordinaire, avec une sorte de gentillesse un peu massive, touchante, derrière laquelle on perçoit aussi beaucoup de peur, Sergi Lopez (...) Un duo magnifique..."
" Ne croyez qu’un mot sur deux dans ce titre, Une liaison pornographique. Il s’agit bien d’une liaison. Une dame, fine, souriante, un de ces
" Ne croyez qu’un mot sur deux dans ce titre, Une liaison pornographique. Il s’agit bien d’une liaison. Une dame, fine, souriante, un de ces visages qui respire l’intelligence et une certaine éducation, se confie à un intervieweur sans doute ni flic ni psy, mais un curieux, et lui livre des bribes d’une aventure. Cette dame sans nom (« Elle » au générique) mais qui dans la vie est Nathalie Baye, a un fantasme sexuel qu’elle dorlote, on le sent, comme un animal de compagnie, un petit monstre familier. Cela finit par peser et elle décide de s’en débarrasser. Non sur un parking d’autoroute, mais par une annonce dans la presse spécialisée. « Lui », sans plus de nom mais on a reconnu Sergi Lopez rescapé de Western (c’était le grand), est intéressé. Rendez-vous dans un café. Ils se regardent, elle le toise, il est timide, pataud, un peu rondouillard et puis il sourit. Elle craque, ce sera lui. Le spectateur aussi a craqué, le sourire de Lopez est renversant, un sourire rescapé d’enfant. On y va.
Les couloirs de l’hôtel du coin sont rouges, la porte de la chambre s’ouvre sur une lumière bleue et elle se referme à notre nez. Nous ne saurons jamais ce qui s’y passe, ce qu’est ce sacré fantasme, petit secret sacré salé de la jolie dame. C’est une charmante idée, la frustration est pour le spectateur, assez respecté par le metteur en scène, Frédéric Fonteyne, pour ne pas le transformer en voyeur. Soyons rassurés, tout s’est bien passé. On va recommencer, la semaine prochaine, même lieu, même heure. Nous n’en saurons jamais plus. Lui aussi parle à l'intervieweur. Avec pudeur. Si Elle sourit souvent pour éluder une question trop précise, Lui hésite, joue sur sa candeur, ne dévoile rien sinon ce qui plane entre eux, la naissance d’un sentiment.
Car, évidemment, à se côtoyer dans un couloir rouge, derrière une porte marron et dans la lumière bleue, on finit par s’attacher. Et c’est Elle qui ose - elles osent tout - un après-midi de pluie, ne plus se consacrer au fantasme secret mais faire l’amour, tout simple, tout vrai. « A la missionnaire ? » demande-t-il, quasi outré. Il pleut déjà dehors, mais on sent que dans la chambre bleue le temps aussi va se gâter. Il se gâte. Ils vont rater ce qui naît, le faire avorter. Comment ? Par une pudeur partagée qui les pousse à nier, Elle et Lui, l’évidence. Ils se séparent, le film est fini. On a dans la gorge un bonbon acidulé qui refuse de fondre et qui doit s’appeler regret. Et on aime son goût. "
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