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Laurence, 30 ans, enseignante, vit avec Pierre. Un matin, prise d'un brusque découragement, elle se fait prescrire un arrêt de travail d'une semaine...
Laurence, 30 ans, enseignante, vit avec Pierre. Un matin, prise d'un brusque découragement, elle se fait prescrire un arrêt de travail d'une semaine, le temps de se reposer et de reprendre ses esprits. Elle s'interroge. Ses élèves sont-ils pires que les autres ? Sait-elle s'y prendre avec eux ? Pierre et sa meilleure amie, Anne, tentent de lui montrer les bons côtés de son métier. Mais Laurence doute...
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" (...) Laurence, l'héroïne du film, (admirablement interprétée par la lumineuse Nathalie Baye), est un
" (...) Laurence, l'héroïne du film, (admirablement interprétée par la lumineuse Nathalie Baye), est un professeur qui a les meilleurs contacts avec ses élèves, qui sait « tenir » une classe sans être un tyran et qui jouit de l’estime de ses collègues. Le drame ne vient donc pas de son inadaptation professionnelle mais d’une lassitude qui est celle que tout être humain peut éprouver un jour ou l’autre, dont on nous répète qu’elle est une maladie de notre temps, sécrétée par notre société, alors qu’elle n’est probablement qu’une forme d’angoisse existentielle parfaitement intemporelle. Bertrand Tavernier rend compte, d’abord, de cette lassitude. Tout à coup, ce qui faisait l’essentiel de la vie de son personnage lui devient insipide et insupportable : ses relations avec le jeune homme qui partage sa vie, avec ses amis, ses collègues, sa famille. Les mailles du tissu affectif se dénouent et laissent échapper les petits trésors dérisoires qu’elles retenaient.
Cependant, ce qui fait l’intérêt réel d’Une semaine de vacances, c’est que Tavernier s’attache plus particulièrement à nous montrer de quoi se nourrit cette angoisse et à définir celles des contradictions et des absurdités propres à notre société (et relatives à la profession exercée par l’héroïne) qui contribuent le mieux à l’aggraver et à la prolonger.
Une semaine de vacances traite donc, évidemment, des problèmes dont les familles ont envie d’entendre parler. Avec sensibilité et mesure, mais on sait que maintenant les oreilles se ferment aux hurlements et que c’est peut-être au tour de la pondération de se faire entendre. C’est aussi un hommage à une profession difficile entre toutes et comme tel il intéressera à la fois ceux qui estiment que les enseignants jouissent de trop de vacances et ceux qui savent que ces vacances ne sont en fin de compte que les congés d’une maladie perpétuelle. (...)
Même si l’on est tenté de regretter la modestie un peu timide de son ton et les quelques clichés qu’on y trouve, on est content d’avoir vu Une semaine de vacances. C’est un film que je ne saurais trop vous recommander."
"Le film de Tavernier, Une semaine de vacances, se distìngue avant tout de la production habituelle par la qualité de so
"Le film de Tavernier, Une semaine de vacances, se distìngue avant tout de la production habituelle par la qualité de son esprit, de sa conscience morale, par la qualité de son dialogue.
Une semaine de vacances prouve une fois de plus qu’à l’écart de la grande bouffe cradingue de la pellicule Bertrand Tavernier est un témoin profond, sincère et généreux, un écrivain de cinéma, qui sait aussi faire des images très belles.
Tavernier a tourné son film à Lyon, une ville où il se sent particulièrement chez lui. Il y a une chose importante à laquelle on ne pense jamais : c’est que le lieu de tournage d’un film n'est pas seulement le décor dans lequel le public voit, sur l’écran, les comédiens évoluer : c’est d’abord le lieu de travail, le terrain de création, du cinéaste et des acteurs (et des artistes responsables de l’image et du son). Un film, lorsqu’on fait vraiment du cinéma comme Tavernier, c’est une chose hasardeuse, sensible, un poème d’image et de son, qui se sécrète peu à peu quelque part, en symbiose intime avec ce quelque part.
Dans Lyon, en communion avec la réalité spirituelle de cette ville, Tavernier filme un événement essentiel de notre société, très grave : la détérioration de l’enseignement public. Il le fait par l’entremise de l’expérience intérieure d’une jeune femme professeur.
Ce qui est remarquable, c’est qu’il n’y a pas un seul lieu commun, pas une seule idée courante et fausse, dans la quantité d’informations et de réflexions que Bertrand Tavernier fait "passer" dans les paroles et les images de son film. Enfants, parents, professeurs, protagonistes marginaux sont perçus ici par une intelligence tout à fait libre et pénétrante. Ce film se situe au niveau de l’essai, de l’écrit, mais c’est, entièrement, un film.On verra que le cinéaste Tavernier est d’une extrême ouverture, d’une générosité rare : en quelques secondes il sait nous faire toucher ce que chacune des personnes qu’il filme a de personnel, d’irremplaçable. (...)
La "personnalité de la ville" est filmée comme on ne le voit jamais : qu’elles comprennent ou non les protagonistes de l’action, les images de Lyon, très nettes et belles, et inconnues, sont chargées d’un inconscient collectif, d’une vie occulte. On vit avec sa famille, avec son travail, mais on vit aussi avec sa ville; le couple citoyen et sa ville, aussi profond et difficile, et passionnel, que l’autre couple, est saisi par Tavernier avec une délicatesse étonnante, et ça, c’est une réalité que seul l’art du cinéma a les moyens d’exprimer (...)
Le mystère du film, c’est ce garçon, sans cesse présent mais que l’on ne devine, sur l’image, qu’un moment et que l’on ne voit jamais plus. Le personnage principal nous est "donné" sans cesse mais jamais montré, de même que Bertrand Tavernier, dont on nie peut que partager l’œil et la conscience, reste caché, puisqu’il filme. L’enfant puni et le cinéaste ne font, dans notre tête, qu’un seul être. Un seul souci. C’est bien."
Ciné Phil au sujet de
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