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À Macao, un Français âgé arrive avec la ferme intention de venger l'assassinat de sa fille. Aujourd'hui cuisinier, il était jadis tueur à gages.
Rongé par la haine, Francis Costello arrive à Macao pour retrouver la trace de ceux qui ont assassiné sa fille. Ce cuisinier de 50 ans a tout abandonné en France pour assouvir sa vengeance. Mais dans les bas-fonds de Macao, il manque de repères. Il décide alors d'engager trois malfrats qui connaissent bien la ville. Efficacement guidé, il parvient à se rapprocher de sa cible. Costello montre une aisance sans pareille lorsqu'il s'agit de faire parler les armes. Ses trois hommes de main comprennent alors qu'il cache un passé sanglant. Peu à peu, l'heure de la vengeance se rapproche. Mais Costello est frappé d'un mal qui pourrait bien l'empêcher d'atteindre son but... Vengeance est le cinquième film de Johnnie To présenté au Festival de Cannes, après Breaking News, les deux volets d'Election et Triangle.
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"(...) L’humour n’est pas absent de ce thriller stylisé, à commencer par cette séquence surprena
"(...) L’humour n’est pas absent de ce thriller stylisé, à commencer par cette séquence surprenante qui voit une mère de famille nombreuse se déguiser en femme fatale, pour séduire et piéger un big boss de la pègre, sur la terrasse d’un café. L’ambiance crépusculaire, l’épure abstraite de certains plans convoquent amoureusement les ombres de Melville, Leone, Peckinpah, et Eastwood, maîtres de cinéma qui ont indiscutablement marqué Johnnie To. (...)"
"(...) quel plaisir pris, quelle jubilation évidente à filmer des personnages chevaleresques dans un décor u
"(...) quel plaisir pris, quelle jubilation évidente à filmer des personnages chevaleresques dans un décor urbain. Apôtre de la série B référencée, Johnnie To signe une nouvelle fois quelques gunfights d'anthologie dont une scène finale qui devrait rester dans les annales du genre. Monstrueusement premier degré, déclamant ses répliques dans un réjouissant anglais approximatif, Johnny Hallyday est évidemment parfait en vieux Parrain sur le retour. (...)"
"(...) Le styliste chinois est un auteur qui aime déconstruire et rendre hommage à l’histoire des genres film
"(...) Le styliste chinois est un auteur qui aime déconstruire et rendre hommage à l’histoire des genres filmiques, notamment aux polars et aux westerns de Leone. Vengeance est influencé par le Samouraï de Melville (l’auteur voulait d’ailleurs Delon pour le rôle principal) avec un Johnny Hallyday vengeur et monolithique qui avance dans les rues de Hong Kong et de Macao, paré d’un chapeau et de lunettes noires. Mais c’est surtout du côté de Peckinpah qu’il faut se tourner: le Chinois, toujours aussi influencé par l’œuvre du cinéaste fou américain, enchaîne les gunfights avec une science mathématique du montage et de l’utilisation de l’espace encore plus perfectionnée. (...) "
"(...) Tandis que le récit réintègre la place de Hong Kong, que le cinéma de Johnnie To revient dans ses c
"(...) Tandis que le récit réintègre la place de Hong Kong, que le cinéma de Johnnie To revient dans ses clous, Johnny Hallyday, lui, se décompose. Il traverse, hagard, la seconde moitié du film, ne reconnaissant plus rien ni personne, corps errant en lutte contre l’usure générale, jamais aussi émouvant que totalement déphasé.
Tour à tour torse nu ou filmé en très gros plans dont les focales explosent son visage, le comédien accepte avec beaucoup de panache d’être ainsi malmené. On se souvient d’un tube eighties de l’idole se peignant en Chanteur abandonné. Cette capacité à s’abandonner est en effet ce qui signe ici sa grandeur. Il est un personnage à l’abandon dans une histoire qui dépeuple le monde autour de lui, un acteur qui offre avec une belle confiance à un cinéaste rusé le soin de le bousculer quelque peu. Les dernières scènes qui le voient poursuivre des tueurs qu’il n’est plus capable de reconnaître que par un jeu de stickers que quelques enfants complices ont accrochés à leurs vêtements sont un grand moment de cinéma. Tel Œdipe vieillissant et affaibli, il s’accroche, dans un ultime effort, aux derniers signes d’un monde qui, déjà, l’engloutit. Cet affaiblissement du héros, qui permet à Johnnie To de filmer son acteur comme une majestueuse dépouille, n’est pas la seule vertu de ce trouble de la mémoire qui affecte le personnage principal. Il permet aussi de déjouer le classique programme du scénario de vengeance. Comment faire tenir sur ses rails une histoire intitulée Vengeance, si, précisément, le protagoniste de cette vengeance perd ce qui logiquement entretient le feu du ressentiment : le souvenir. (...)"
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