Navigateur non compatible. Veuillez utiliser un navigateur récent
Du New Jersey à la Californie, ce road-movie dresse le portrait d’une Amérique déboussolée, complexe, et chauffée à blanc par une année de campagne électorale.
Comment l’Amérique est-elle passée d’Easy Rider à Donald Trump ? Que sont devenus les rêves et les utopies des années 1960 et 1970 ? Qu’en pensent, aujourd’hui, ceux qui ont vécu cet âge d’or ? Ont-ils vraiment tout foutu en l’air ? Tourné en Cinémascope, du New Jersey à la Californie, ce road-movie mélancolique et élégiaque dresse le portrait d’une Amérique déboussolée, complexe, et chauffée à blanc par une année de campagne électorale. Inconsolable d’un âge d’or devenu sa dernière frontière romantique, elle s’apprête pourtant à appuyer sur la gâchette Trump.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
"Aidé par la remarquable photographie de Denis Gaubert, le réalisateur fait montre d’un sens du cadre, d’une conscience de la grammaire visu
"Aidé par la remarquable photographie de Denis Gaubert, le réalisateur fait montre d’un sens du cadre, d’une conscience de la grammaire visuelle parfois stupéfiante, que les espaces de son cinéma réinvestissent ceux de Mann, Carpenter, Ford, le Nevada de Point limite zéro, ou, lors d’un plan final somptueux. En huit minutes, se conclut inexorablement un film qui choisit pour s’achever de marier La Horde Sauvage, Electra Glide in Blue et tous leurs descendants. Alors que l’image vire progressivement au noir et blanc, la conscience que cette Amérique rêvée s’en est allée, que ses films adorés, ses artistes questionnés, s’apprêtent à rejoindre une Atlantide mélancolique s’installe, pour ne plus nous quitter.
Au-delà des nombreux metteurs en scène, quidams et observateurs qu’il ausculte, We Blew It s’impose comme un des plus beaux films récents, tant sur les Etats-Unis, leur impact artistique, leur devenir mythologique, que notre propre rapport à ces récits fondateurs."
"Il est difficile de trouver un seul point d’entrée pour aborder le film de Jean-Baptiste Thoret. Consacré, un peu hâtivement, comme le « de
"Il est difficile de trouver un seul point d’entrée pour aborder le film de Jean-Baptiste Thoret. Consacré, un peu hâtivement, comme le « dernier des cinéphiles » par un de nos confrères cet été, Thoret, on le sait, est un érudit, passionné de cinéma américain et plus précisément par celui des années 1970, pan important de la contre-culture US de cette époque. Tourné pendant la campagne électorale de la présidentielle 2015, son film donne la parole à des figures plus ou moins célèbres qui ont émergé dans le cinéma américain des années 1970 (Peter Bogdanovich, Paul Schrader, mais aussi le moins connu Jeff Liebermann, par exemple), et à des anonymes, rencontrés lors de ce voyage cinématographique. Si ces derniers représentent majoritairement une Amérique silencieuse, sur le point de voter pour Donald Trump, les points de vue des cinéastes interrogés sont plus complexes. Ce sont d’ailleurs la richesse et les contradictions de ces entretiens qui laissent un peu dans le flou la ligne directrice du film. Pour un Michael Mann nostalgique d’une époque selon lui plus cultivée, on trouve un Bob Rafelson extatique devant les possibilités offertes par le cinéma d’aujourd’hui. Évidemment, le We Blew It final, énoncé par un Tobe Hooper émouvant et désabusé, ne laisse que peu de doute sur l’état d’esprit de Jean-Baptiste Thoret. La preuve la plus évidente en est son élégant travelling arrière final calqué, bande-son à l’appui, sur la conclusion d’Electra Glide in Blue, unique film et très beau film James William Guercio, sorte d’anti Easy Rider mélancolique, hélas oublié aujourd’hui."
François-Xavier Taboni"Un an jour pour jour après l’élection de Donald Trump, sort en France We Blew It, un road movie documentaire signé Jean-Baptiste Thoret. Da
"Un an jour pour jour après l’élection de Donald Trump, sort en France We Blew It, un road movie documentaire signé Jean-Baptiste Thoret. Date opportune s’il en est pour un film tourné en pleine campagne électorale. Parti sur les traces de la contre-culture américaine des années 1960 et 1970 en s’adressant aux derniers témoins à l’avoir vue vivante, l’ex-critique et écrivain découvrira que nombre de ses interlocuteurs sont prêts à voter pour le magnat de l’immobilier et star de la téléréalité, au nom d’une conviction antisystème qui procède du même rejet des valeurs dominantes d’hier et d’aujourd’hui. Une responsable locale de la campagne de Trump l’affirme d’ailleurs sans ambages : le républicain défend en 2017 les libertés individuelles obtenues de haute lutte pendant les sixties, la contestation n’ayant fait que changer de camp. De Los Angeles à New York, les certitudes quant à la victoire inévitable d’Hillary Clinton ont beau lui être rabâchées, elles ne changeront rien au pressentiment que développe Thoret au fil de ses pérégrinations, le même, à peu de choses près, que celui du formidable journaliste et photographe Chris Arnade."
Damien BonelliNos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE