Le destin d’Henry Padovani, un jeune corse de 24 ans débarqué à Londres en décembre 1976, acteur et témoin d'une période où naissait un nouveau courant alternatif et révolutionnaire : le mouvement punk. Musicien et guitariste, il a traversé les années 80 comme une météorite tombée de nulle part, notamment grâce au groupe « The Police » qu’il fonde avec Stewart Copeland en janvier 1977.
En 1948, Edith Piaf offre sa première caméra à Charles Aznavour. Elle ne le quittera plus. Jusqu’en 1982 Charles filmera des heures de pellicules qui formeront le corpus de son journal filmé. Aznavour filme sa vie et vit comme il filme. Partout où il va, sa caméra est là, avec lui. Elle enregistre tout. Les moments de vie, les lieux qu’il traverse, ses amis, ses amours, ses emmerdes.
Vincent Delerm s'attache à signer les portraits de plusieurs de ses proches, célèbres ou non, dont les existences inspirent sa vie et son œuvre. Des témoignages qui font sourire parfois, serrent le cœur souvent et qui conjuguent l’intime et l’universel.
Seul dans un village alsacien depuis une rupture amoureuse, Frank Beauvais raconte son quotidien de janvier à octobre 2016. Reclus, hormis lors de promenades très bénéfiques en forêt, il survit en revendant sur Internet disques, DVD et livres. Le monde se rappelle à lui avec les échos de l’état d’urgence...
Une évocation de la lutte menée par les Black Panthers dans l'Amérique des années 1960 et 1970 .
Trois réalisateurs remontent à l’origine des clichés racistes et les questionne. Ils confrontent leurs singularités à des discours antisémites, xénophobes et racistes tenus par des militants, des politiques, ou des éditorialistes # En parallèle de ce documentaire (ici, la version sortie en salles, 2h), vous retrouverez en vod sur Universciné la version intégrale en 3 épisodes (1h20, 1h10, 1h14)
Le portrait d’une humanité réduite à son essence ... Entre les murs de Forbin, centre d'hébergement et de réinsertion sociale à Marseille, il y a trois cents hommes, il y a l’urgence. Ils ont des noms mais ils ont perdu leur histoire en route. Ils rient et se confrontent, ils refont le monde, celui qu’ils ont perdu. Ils ont un lit. Là ils attendront le jour.
Artiste peintre, Flore est atteinte de la maladie d'Alzheimer depuis plusieurs années. Elle a été "enfermée" successivement dans deux institutions. Les traitements l'avaient rendue aphasique, muette, elle ne savait plus ni marcher, ni manger, ni sourire.
Au Nord-Est des États-Unis, la ville de Braddock, ancien bastion sidérurgique, a aujourd’hui perdu de sa superbe. Pourtant, une communauté ébauche au quotidien une action solidaire pour dessiner l’avenir.
Le documentaire porte sur l'histoire de la diaspora tunisienne d'après la Révolution du Printemps tunisien. Les jeunes Tunisiens découvrent en France un sentiment de liberté autant qu'une profonde remise en question de leurs convictions.
Un homme sans attaches, rescapé d'un long périple, collecte des images ivres, morceaux épars d'une identité atomisée comme les territoires qu'il parcourt. Il s'épuise dans l'étrangeté de signes, de lieux, de langues insondables. Il n'y a pas de dieu ou d'indulgence dans ses nuits, mais l'acceptation qu'il n'y a que la chair.
Deux mini-dépressions de bonheur, plus l’attente de la troisième, suffisent à un cinéaste pour croire en une certaine beauté de la vie, ce qui entraîne un plaisir de la filmer. Tout est filmé sans hiérarchie, sans préférence : humains, arbres, dieux, maisons, jouets, légendes… à condition que l’amour veille.
À Athènes, le modeste appartement d’Amir, un immigré iranien, est devenu un lieu de transit pour des migrants tels que lui. Tous espèrent rejoindre d’autres pays occidentaux et attendent, coincés là, chez Amir, dans l’attente de papiers, de contacts et du passeur à qui ils confieront peut-être leur destin...
En Ardèche, des citoyens découvrent que des permis d’exploration de gaz de schiste ont été accordés dans le plus grand secret. Ce déni de démocratie provoque alors une mobilisation sans précédent...
Ils sont collégiens, âgés de 11 à 15 ans, réunis dans une même classe d’accueil pour apprendre le français. Dans ce petit théâtre s’expriment l’innocence, l’énergie et les contradictions de ces adolescents qui, animés par le même désir de changer de vie, remettent en cause beaucoup d’idées reçues sur la jeunesse et l’intégration.
Un territoire, l’Auvergne. Une ligne d’espace qui court de Vercingétorix à la mondialisation. Un personnage, ancien communiste, qui s’appelle Pierre Juquin. Des rencontres avec des gens qui pensent, agissent et sont. Des situations qui parlent République, religion, capitalisme et guerre. Un portrait en structure mosaïque qui suggère comme un état des lieux.
Comment supporte-t-on les journées de travail lorsqu'on est ouvrier de la viande dans un grand abattoir industriel ? Au début, on pense que l'on ne va pas rester. Mais on change seulement de poste, de service. On veut une vie normale. Une maison a été achetée, des enfants sont nés. On s'obstine. On a mal . Tout le temps. On tient quand même, jusqu'au jour où l'on ne tient plus.
En 2002, J.D. charge sa carabine, parcourt Grande-Synthe et assassine un jeune Maghrébin. Plus de dix ans après les faits, le film suit la route empruntée par le tueur et confronte la ville et ses métamorphoses à la voix de J.D., reconstituée d’après le dossier d’instruction de son procès. Ce film a reçu le Prix de L'institut français - Louis Marcorelles au Festival Cinéma du Réel 2015.
Chacun d'entre nous aspire à une vie affective et sexuelle pour accomplir sa vie, y compris les personnes en situation de handicap. Mais comment assouvir leurs désirs quand, des simples citoyens aux responsables politiques, tous nient leurs besoins vitaux ? Le film aborde ces questions essentielles et envisage des solutions avec ceux qui s'engagent à leurs côtés.
La société se joue de la sexualité dans les médias mais les travailleurs du sexe, souvent stigmatisés, voient leur liberté s'envoler depuis la loi Sarkozy de 2003 sur le racolage passif. Ce documentaire leur donne la parole. Victimes ? Esclaves ? Elles racontent les abus mais revendiquent leur indépendance, leurs choix, et leur utilité. Des témoignages très forts qui bousculent les clichés.
En 1971, le ministre de la Défense Michel Debré, déclare que le camp militaire du Larzac doit s’étendre. Radicale, la colère se répand comme une trainée de poudre, les paysans se mobilisent et signent un serment : jamais ils ne cèderont leurs terres.
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