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Seul dans un village alsacien depuis une rupture amoureuse, Frank Beauvais raconte son quotidien de janvier à octobre 2016. Reclus, hormis lors de promenades très bénéfiques en forêt, il survit en revendant sur Internet disques, DVD et livres. Le monde se rappelle à lui avec les échos de l’état d’urgence...
Emmanuèle Bernheim et Alain Cavalier sont amies depuis trente ans. La romancière a écrit "Tout s’est bien passé" où elle raconte comment son père lui a demandé « d’en finir » à la suite d’un accident cardio-vasculaire. Le tournage de l'adaptation du film doit être repoussé jusqu’au printemps quand elle apprend qu'elle est atteinte d'un cancer.
Entre réalité et fiction, "Touch Me Not" suit le parcours émotionnel de Laura, Tómas et Christian qui cherchent à apprivoiser leur intimité et leur sexualité. Ours d'or du festival de Berlin en 2018.
"Faire descendre le soleil. Faire monter l’or" : Deborah Stratman fait résonner la nécessité de capter les rares reflets du soleil dans la cuvette qu’est Dawson City (Yucon, Canada) avec les éclats encore vifs de la ruée vers l’or qui s’y déroula à la fin du XIXe siècle. En compétition internationale dans la section "Courts-métrages", au Cinéma du réel 2018.
L’arrivée de Toto le marcassin chez Madeleine, le voyage de Vincent en Inde et ses démêlés avec les singes, ou les rêves de Joseph provoqués par la machine à pression continue. Trois histoires que va partager Pierre et qui convoquent d’une manière ou d’une autre notre rapport à l’animal, à cet autre prochain... Le film a reçu deux prix au FID de Marseille, en 2017.
Baroudeur, aventurier, compteur infatigable, Silva a fait tous les métiers et arpenté toutes les routes. Arrivé dans un petit village au nord du Portugal, il se lie d'amitié avec une jeune fille, Ana, bercée par la multitude d'histoires qu'il lui raconte.
Un film poème en 18 vagues, comme autant de scènes pour décrire Paris et ses paysages urbains traversés par un "jeune mineur étranger isolé", les attentats, les roses blanches, l'état d'urgence, le bleu-blanc-rouge, l'océan atlantique et ses traversées, les volcans, la beat-box, la révolte, la colère, la violence d’État, un chant révolutionnaire, le silence, et la joie… Rien que la joie.
Une école, un hôpital, une salle de spectacle, une prison… Ces bâtiments construits par les Homo sapiens ont été désertés et la nature y a repris ses droits. Ils accueillent désormais les vents, les pluies, la faune et la flore sans résistance. À travers une série de plans fixes, Nikolaus Geyrhalter tend ces paysages vers le spectateur comme des miroirs.
Ça commence comme un conte de fées : il y a une reine, un roi et leurs beaux enfants, Pauline, Anaïs et Guillaume. Mais c’est plus compliqué que ça en fait... Chronique punk d'une émancipation, 'Pauline s'arrache' a été présenté à Cannes en 2015 dans la section A.C.I.D. Un film à l'énergie communicative.
Depuis dix ans, Arthur Joffé, l'auteur de "Harem" et "Alberto express" se voit refuser ses scénarios. Son désir et son plaisir de filmer se sont décuplés. Avec une petite caméra, il se raconte alors au fil d'un vagabondage cinématographique. Les gens qu’il aime, les lumières qu’il aime, ses voyages... Réalisé sur trois années, ce Feu Sacré nous dit que filmer est bien une autre façon d’aimer.
A la recherche d'une capacité d'émotion devant la nature et les figures qui l'animent Lacrau explore un territoire physique comme on regarde au-dedans de soi, par-delà la mystique et les peurs enfouies.
Dans "Cruising" de Wiliam Friedkin, Al Pacino campait un flic enquêtant dans le milieu gay SM de New-York. Des scènes entières, jugées trop crues, en ont été retirées au montage. James Franco et Travis Mathews décident de retourner les scènes manquantes en studio. Le tournage se transforme alors en "work in progress" où se réfléchissent en miroir le cinéma et le sexe.
Un homme sans attaches, rescapé d'un long périple, collecte des images ivres, morceaux épars d'une identité atomisée comme les territoires qu'il parcourt. Il s'épuise dans l'étrangeté de signes, de lieux, de langues insondables. Il n'y a pas de dieu ou d'indulgence dans ses nuits, mais l'acceptation qu'il n'y a que la chair.
Dans un studio de mixage, le cinéaste montre à une amie les images tournées dans l'appartement d'un amant perdu. C'était à Paris, station Jaurès et par la fenêtre, il pouvait voir ces clandestins, sans-papiers en transit, qui dormaient dans la rue... Au fil des images commentées, le relevé quotidien se fait réinvention des notions épuisées que sont l’amour et la politique...
Au cœur du Swinging London de 1968, au croisement de la Beat Generation de Ginsberg, des Black Panthers et de la contre-culture pop, trois jeunes anglais, horrifiés par la photo d’un enfant vietnamien blessé, essaient de comprendre la spirale de la violence de la guerre du Viêt Nam et de surmonter leur sensation d’impuissance…
Une voix masculine décrit avec une précision impitoyable le parcours physique et mental d’un homme se retrouvant à la rue. Derrière la dureté des mots, on devine l’empathie de celui qui est déjà passé par là. À l’image, les rues de Paris, les passants, les bancs, les recoins sombres où l’on pourrait peut-être s’abriter, le temps d’une nuit.
Que produit (crée) une société (une équipe) sans projet (scénario) face au désir (choix) impérieux (nécessaire) de refaire (fabriquer) un monde (un film) autrement ? UFE est une œuvre polymorphe articulée autour de la fabrication d’un film dont le processus de création et de diffusion rejoint la logique d’un événement vivant et d’une œuvre plastique.
À la surface paisible du Lac Léman, sur la côte vaudoise duquel il s’est installé, Jean-Marie Straub fait remonter l’histoire d’une résistance locale qui a dessiné le paysage politique suisse de l’après-guerre. En compétition internationale dans la section "Courts-métrages", au Cinéma du réel 2018.
Réflexion autour de la question, hautement explosive, des frontières de l'ex-URSS, par des entretiens successifs qui dessinent un imaginaire soviétique collectif. Le film est présenté dans la section "IR/réel", au Cinéma du réel 2018.
Los Angeles, la nuit.De jeunes gens rapportent les souvenirs d’une ville étrangère – Téhéran – dans une langue qui n’est pas la leur, comme possédés par l’esprit d’Iraniens exilés. Leurs corps devenus hybrides, hôtes dans les deux sens du terme, évoluent dans un univers rendu irréel par la présence fantomatique d’un autre espace-temps.
À Bruxelles, une Palestinienne, un Daghestanais, un Islandais et une Française se livrent à différentes performances mettant en jeu des histoires séculaires – chrétiennes notamment – dont l’imagerie a imprégné la culture occidentale. Par le biais de ces gestes et paroles d’emprunt, des récits personnels émergent qui disent l’éloignement de chacun à son environnement et à sa culture d’origine...
Portrait de New-York et de ses habitants, frappés par l'ouragan Sandy. Une méditation sur l'aliénation urbaine et la déconnexion personnelle dans l'œil du cyclone, par le réalisateur de Mobile Homes .
"Long Story Short" se penche sur l'accroissement de la pauvreté et des inégalités aux Etats-Unis et met ce phénomène en lien avec le développement des nouvelles technologies. Le film utilise les moyens de communication contemporains pour donner la parole aux laissés-pour-compte de la société américaine contemporaine. Grand Prix du Cinéma du Réel 2016.
Fukushima_Camera est un ensemble de trois films consacrés aux images de la catastrophe de 2011, filmées notamment par l'industrie nucléaire japonaise. Philippe Rouy interroge ce que l'on peut voir, ce que l'on veut voir, ce que l'on nous montre et comment nous le montre-t-on.
Donal Foreman a rarement vu son père, le documentariste américain d’origine irlandaise Arthur MacCaig, mort en 2008. Plongeant dans ses archives, il apprend à connaître ce Parisien d’adoption à travers ces images parfois inédites sur le sujet qui l’a occupé toute sa vie : le conflit nord-irlandais. En compétition française, au Cinéma du réel 2018.
Le Mekong marque la frontière entre la Thaïlande et le Laos. Dans les chambres et sur les terrasses du Mekong Hotel, Apichatpong et son équipe font une répétition d'un film intitulé Ecstasy Garden que le cinéaste a écrit il y a des années. Le film mêle réalité et fiction, révélant ainsi les liens qui unissent un mère-vampire et sa fille, les jeunes amoureux et le fleuve.
Un groupe de jeunes mathématiciens analyse les comportements de Canadiens lors d’une fête à Banff. Par les algorithmes et les formules mathématiques, ces chercheurs anticipent les relations, la formation des couples, et révèlent les différences de classes au sein de cette communauté.
Promeneurs et travailleurs des terrils du Nord de la France et des falaises de craie d'Angleterre parcourent un paysage friable. Le noir et blanc 16 mm et le travail sonore naviguent de lanière ludique entre mémoire sociale, onirisme et abstraction.
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