À partir de 1977 et jusqu'en 1985, Israël et les États-Unis réussissent à emmener des milliers de juifs éthiopiens (Falashas) en Terre sainte, via le Soudan, pays musulman. En pleine période de famine, ces gens sont sauvés, leur statut de Juifs, longtemps controversé, leur étant enfin reconnu. Cette incroyable opération clandestine s'appela "Opération Moïse".
À l’époque de Brejnev, Andreï Filipov était le plus grand chef d’orchestre d’Union soviétique et dirigeait le célèbre orchestre du Bolchoï, mais il se trouve licencié. Trente ans plus tard, l'occasion d'une revanche bien méritée s'offre à lui.
Cette performance théâtrale, qui tient de l'oratorio parlé et chanté, emprunte l'essentiel de sa matière à La Guerre des Juifs, où l'historien Flavius Josèphe retrace la destruction de la souveraineté juive par l'Empire romain au premier siècle de notre ère.
Israéliens et Palestiniens, juifs, chrétiens et musulmans, ils sont avant tout musiciens. Partant du constat qu’il est maintenant impossible pour eux de se rencontrer en Israël ou dans les Territoires Palestiniens, le français Jean-Yves Labat de Rossi les invite à une tournée surprenante qui les réunira en France pendant trois semaines...
A 35 ans, Sam est un casseur de coffres hors pair. Entre la garde de son petit garçon qu'il élève seul, son grand-père qui rêverait de le voir rejoindre l'entreprise familiale, sa petite amie qui se lasse de ses mensonges, il essaie désespérément de devenir un Mensch, un homme bien.
Hélène Lapiower interroge les siens, juifs de la Diaspora ayant fui l'antisémitisme et la Pologne, convertis au bouddhisme, à l'islam ou tenants d'une tradition qu'ils voient se diluer génération après génération. Entre la Belgique et les Etats-Unis, en Yiddish, anglais ou français, l'actrice-réalisatrice recueille la parole d'une famille qui porte au quotidien le terrible poids de l'histoire.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, un officier SS, épaulé par un jeune jésuite, tente d'informer le Pape Pie XII et les Alliés du génocide organisé par les nazis dans les camps de concentration. Mais ils trouvent portes closes... D'après la pièce "Le Vicaire" de Rolf Hochhuth, une nouvelle réflexion sur la responsabilité des hommes face à l'Histoire par le cinéaste de "Z", 'L'Aveu" et "Missing".
Simon Wolberg, maire d'une petite ville de province, amoureux fou de sa femme, père envahissant et fils provocateur est capable de faire un discours étonnant sur la soul à des écoliers éberlués, ou de faire jurer à sa fille de 18 ans qu'elle ne quittera jamais la maison. L'obsession de la famille porte cet homme et le pousse à mettre à l'épreuve ces liens, à en vérifier la force et la fragilité
William Stern mène une vie tranquille avec son épouse, Elizabeth, et leur fils Adam, lorsqu’un télégramme vient désorganiser leur quotidien. Son cousin qui n’a pas donné de nouvelles depuis plus de trente ans annonce son arrivée de New York. William se réjouit de retrouver Clovis avec qui il a fait les quatre cents coups dans sa jeunesse. Elizabeth redoute de cohabiter avec les deux cousins.
Ils sont partis en Israël ou à New-York, mais leur ville-mère est toujours ancrée au nord de la mer Noire, à Odessa. Des rues désertes et poussiéreuses de la ville jusqu'aux rives plus proches de la modernité, un portrait intime de ce qui fait plus qu'une ville : des racines. Et une réflexion mélancolique et lumineuse sur les juifs d’Odessa.
Charlotte écrit des romans érotiques, mais cela n'est qu'alimentaire, car le sexe ou le désir lui semblent étrangers. Elle vit dans un duplex en permanent désordre. A la mort de son père, sa mère investit les lieux.
Frida, ashkénaze de 75 ans, perd la mémoire et confond passé et présent. Judith, sa fille, a choisi de ne pas travailler pour s’occuper de ses enfants. Divorcée, affrontant simultanément le départ de son dernier fils et le vieillissement de sa mère, elle s’interroge sur son utilité. Quant à Simon, le fils de Frida, il ne saisit ni l’éclosion de sa fille ni le vieillissement de sa mère.
Entre 1994 et 1998, pour ses films de fiction, Emmanuel Finkiel organise un casting de non professionnels, âgés entre 65 et 90 ans et parlant le yiddish, au sein de la communauté ashkénaze française. A partir des entretiens individuels et des bouts d'essais, il a construit un documentaire, où se mêlent sans cesse le vécu des gens et la fiction des personnages, entre expérience et représentation.
Comment retrouver le goût de vivre ? Par un chemin parfois totalement inattendu. Esther, clouée sur son fauteuil roulant, rend folles ses garde-malades par sa mauvaise humeur... jusqu'au jour où le hasard lui fait rencontrer Halima : mais Esther est juive et Halima musulmane pratiquante.
Rosa vient de mourir. Sa famille ne comprend rien : elle détestait la religion et les rabbins, et pourtant elle avait réservé un emplacement dans le carré juif du cimetière. Les Rashevski commencent à se poser des questions sur leur identité... comme si leurs existences n'étaient pas déjà assez compliquées. Heureusement, il y a le tango...
Simon, la trentaine, issu d'une famille de juifs séfarades, partage sa vie entre son métier de journaliste à Tabac Magazine, sa copine Christine avec qui il n'arrive pas à avoir d'enfant et ses amis Fabrice, Léa et Roché. Le premier long-métrage de Renaud Cohen, une chronique souriante et légère qui doit beaucoup à la grâce des acteurs.
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