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Ibrahim, Suleiman, Manar et Altayeb, cinéastes facétieux et idéalistes, sillonnent dans un van les routes du Soudan pour projeter des films en évitant la censure du pouvoir. Ces quatre amis de toujours se mettent à rêver d’organiser une grande projection publique dans la capitale Khartoum et de rénover une salle de cinéma à l’abandon. Son nom ? La Révolution...
Au Chili, quand le soleil se lève, il a dû gravir des collines, des parois, des sommets avant d’atteindre la dernière pierre des Andes. Dans mon pays, la cordillère est partout mais pour les Chiliens, c’est une terre inconnue. J’ai voulu filmer de près cette immense colonne vertébrale pour en dévoiler les mystères.
En 1948, Edith Piaf offre sa première caméra à Charles Aznavour. Elle ne le quittera plus. Jusqu’en 1982 Charles filmera des heures de pellicules qui formeront le corpus de son journal filmé. Aznavour filme sa vie et vit comme il filme. Partout où il va, sa caméra est là, avec lui. Elle enregistre tout. Les moments de vie, les lieux qu’il traverse, ses amis, ses amours, ses emmerdes.
Le réalisateur Alassane Diago est resté plus de vingt-cinq ans sans voir son père. Aujourd'hui, il veut savoir ce qui le retient à l'étranger depuis de nombreuses années, pourquoi il n'a jamais donné signe de vie ni subvenu aux besoins de ses enfants, de sa femme, pourquoi il n'est pas revenu...
Amos Gitaï se rend à nouveau, 35 ans après son documentaire "Journal de campagne", en Cisjordanie, pour rencontrer des associations de défense des droits de l'Homme. Celles-ci mènent des actions de résistances fragiles, qui rassemblent des activistes israéliens et palestiniens. Le film par lui-même est une recherche du chemin de la paix, une recherche de lumière au milieu d’une période sombre.
Dans un quartier de Lausanne, des jeunes rêvent de faire un film. Fred, leur éducateur, les prend au mot et les embarque dans la création d'un long-métrage. De l'écriture au montage en passant par la réalisation, la bande joyeuse et dispersée est canalisée par Fred, avec, cerise sur le gâteau, un voyage au festival de Cannes...
C’est l’histoire des hommes qui ont vu le loup et qui se querellent à son propos. Lumière du progrès ou retour à l’obscurité des temps anciens ? Le loup est-il l’ange - ou le démon - annonciateur d’un nouveau monde globalisé plutôt qu’une renaissance de la vie sauvage ?
Une jeune femme vient chercher à l'aéroport de Roissy une cantine militaire qui lui est retournée. Il s'agit des effets et clichés de Jean Péraud, reporter photographe disparu à Dien Bien Phu le 8 mai 1954. La discussion s'engage entre la jeune femme et les anciens compagnons de presse de Péraud, qui sont également présents, autour de ce qu'implique le métier de reporter de guerre.
Joaquim Pinto a contracté le Sida et l'hépatite C il y a vingt ans. Depuis c'est une lutte perpétuelle pour sa survie. Pour vivre au calme, il a choisi de quitter Lisbonne et de s'exiler à la campagne avec son compagnon Nuno et leurs chiens. Ingénieur du son (Monteiro et Oliveira) et réalisateur, Joaquim Pinto signe le journal filmé, pudique et élégiaque de sa lutte contre la maladie. Magnifique.
Journal intime du cinéaste, réflexion sur la guerre et sur la transmission. Eléments autobiographiques, fictifs, archives personnelles et notamment de la correspondance de la mère du cinéaste. C'est un film ? "C’est un poème sur les gens. Ce qu'ils croient et ce qu'ils veulent. Et ce qu'ils croient vouloir. " écrivait Nathan Zach dans un poème qui pourrait, peut-être, définir ainsi cet essai filmé
Raymond Depardon évoque l'Afrique de tous les jours, chaleureuse, généreuse, unique, déchirée, pudique. Sous forme de journal intime, seul, un micro sur la caméra, il confronte ses a priori en parcourant, de juillet 1993 à juillet 1996, les lieux fragiles du continent africain. Et s'interroge sur sa responsabilité d'homme d'image à parler de la douleur.
Depardon se raconte. Depuis la ferme de ses parents jusqu'aux images du Tchad, l'itinéraire d'un fils de cultivateur devenu réalisateur et photographe. En gros plan, l'oeil fixé sur ses souvenirs, il raconte les premières vingt années de sa carrière artistique.
En treize panoramiques à 360°, d'une lenteur hypnotique, Walden suit le parcours d'une cargaison de bois. Le mode de transport se fait tour à tour camion, cargo, pirogue... Les paysages se dévoilent au regard du spectateur, de la forêt autrichienne à la jungle brésilienne.
Au Brésil, un géologue parcourt des régions inhabitées, et se dessine l'histoire d'un amour absent... Les deux cinéastes filment avec fascination le Sertão, région mythique du Cinéma Novo brésilien, revenant aux sources du Super 8 et de la caméra au poing chère à Glauber Rocha. Un road movie qui devient un voyage quasi onirique en même qu'une histoire d'amour.
Un jour, un cinéaste fait un rêve. Il rêve qu'il fait un film qui contiendrait tous les films qu'il a rêvé de faire. Tous les films inachevés, tous les essais tentés et abandonnés ou refusés, tous les projets impossibles se retrouveraient en un film construit à la manière d'un rêve, immense fresque de l'inabouti. A l'arrivée, une oeuvre-somme qui ressemble à une Odyssée intime.
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