Pour cette saison 5, Quartiers Lointains propose 4 courts métrages sur le thème "Image de soi". NULLE PART - Askia Traoré LE BLEU BLANC ROUGE DE MES CHEVEUX - Josza Anjembe GAGARINE - Fanny Liatard, Jérémy Trouilh
Le travail. De tous, le pire qui soit parce que nié par notre société de consommation : celui de découpeur, tripier, tueur, désosseur, pareur, saigneur... Autant de spécialités que l’on retrouve dans un abattoir.
Le travail. De tous, le pire qui soit parce que nié par notre société de consommation : celui de découpeur, tripier, tueur, désosseur, pareur, saigneur... Autant de spécialités que l’on retrouve dans un abattoir.
Ouvriers, étudiants et jeunes s’opposent, en mai 1968, à la morale et au pouvoir en place. Ces images nous plongent au cœur des évènements et témoignent des hommes et des femmes qui, indignés jusque-là, marchent vers leur révolution.
Depuis la fermeture de la frontière entre la France et l’Italie en 2015, la vallée de la Roya est devenue le symbole de l’insoumission. Les migrants bloqués à Vintimille continuent de passer en déjouant barrages, aidés par certains habitants de la vallée. Dans cette enclave où des migrants espèrent atteindre un avenir meilleur, la solidarité des habitants est devenue un acte de résistance.
Par le biais de nombreux témoignages, Nanni Moretti raconte la période durant laquelle des diplomates italiens ont sauvé des civils du régime de Pinochet.
La Roya, vallée du sud de la France frontalière avec l'Italie. Cédric Herrou, agriculteur, y cultive ses oliviers. Le jour où il croise la route des réfugiés, il décide, avec d’autres habitants de la vallée, de les accueillir. De leur offrir un refuge et de les aider à déposer leur demande d'asile. Mais en agissant ainsi, il est considéré hors la loi...
Comme beaucoup de villages du sud de l'Italie, Riace a longtemps subi un exode rural massif. Un jour, un bateau transportant deux cents kurdes échoue sur la plage. Spontanément, les habitants du village leur viennent en aide. Petit à petit, migrants et villageois vont réhabiliter les maisons abandonnées, relancer les commerces et assurer un avenir à l'école...
Un film poème en 18 vagues, comme autant de scènes pour décrire Paris et ses paysages urbains traversés par un "jeune mineur étranger isolé", les attentats, les roses blanches, l'état d'urgence, le bleu-blanc-rouge, l'océan atlantique et ses traversées, les volcans, la beat-box, la révolte, la colère, la violence d’État, un chant révolutionnaire, le silence, et la joie… Rien que la joie.
Éric Caravaca, comédien, enquête sur la mort de sa sœur en bas âge, une disparition qu'il n'a apprise qu'à l’adolescence et qui le hante depuis... Interrogeant ses parents et ses proches, il déroule le fil d'un non-dit profondément enfoui dans la famille, entouré de mensonges et de mystères. L’acteur questionne également l'inconscient collectif, et connecte son passé à l'Histoire.
Madame B, nord-coréenne, a été vendue de force à un paysan chinois par ses passeurs. Pour gagner sa vie en Chine et aider les siens restés en Corée du Nord, elle devient trafiquante. Elle réussit à faire passer sa famille en Corée du Sud et tente de la rejoindre, pour vivre avec ses enfants. Au terme d’un périlleux voyage, Madame B est accueillie par les services de renseignement Sud-Coréens...
Aux frontières de l’Europe, des hommes et des femmes, déterminés, se battent pour surmonter les barrières que l’UE leur oppose. Nathalie Loubeyre filme les visages, les voix et les corps des «migrants». Ces acteurs de la migration sont des êtres humains qui nourrissent des rêves et qui sont exposés à de multiples violences physiques et symboliques.
La consultation se trouve à l'intérieur de l'hôpital Avicenne. C'est un ilôt qui semble abandonné au fond d'un couloir. Une grande pièce obscure et vétuste où atterrissent des hommes malades, marques dans leur chair, et pour qui la douleur dit les peines de l'exil. S'ils y reviennent encore, c'est qu'ils ne désespèrent pas de trouver ici le moyen de tenir debout, de résister au naufrage.
Des hommes viennent du monde entier dénicher leur bonheur d’entre tous les vestiges d’une casse automobile. A travers cet océan d’épaves à ciel ouvert, le monde se monte, et se démonte à chaque rencontre.
Le documentaire porte sur l'histoire de la diaspora tunisienne d'après la Révolution du Printemps tunisien. Les jeunes Tunisiens découvrent en France un sentiment de liberté autant qu'une profonde remise en question de leurs convictions.
À Athènes, le modeste appartement d’Amir, un immigré iranien, est devenu un lieu de transit pour des migrants tels que lui. Tous espèrent rejoindre d’autres pays occidentaux et attendent, coincés là, chez Amir, dans l’attente de papiers, de contacts et du passeur à qui ils confieront peut-être leur destin...
Ils ont tout quitté pour tenter leur chance en Europe et se retrouvent enfermés dans une prison à ciel ouvert, aux portes du vieux continent. Ils vivent partagés entre l’espoir d’obtenir un «laissez-passer» et la crainte d’être expulsés vers leur pays. Telles sont les trajectoires de cinq migrants dans l’enclave espagnole de Ceuta, au nord du Maroc.
En France, l'école a pour obligation d'accueillir tous les mineurs de moins de 16 ans, français ou étrangers, en situation légale ou non. Pour de nombreux adolescents migrants, ballottés d'un continent à l'autre, elle incarne un espoir de stabilisation et d'intégration. Sur les bancs de l'école Aboubacar, Dalel, Hamza et Thierno font leurs premières armes...
Ils sont collégiens, âgés de 11 à 15 ans, réunis dans une même classe d’accueil pour apprendre le français. Dans ce petit théâtre s’expriment l’innocence, l’énergie et les contradictions de ces adolescents qui, animés par le même désir de changer de vie, remettent en cause beaucoup d’idées reçues sur la jeunesse et l’intégration.
Du Sahara à Mellila, des témoins racontent la façon dont ils ont frôlé la mort, qui a emporté leurs compagnons de route, migrants littéralement et symboliquement engloutis dans la frontière. En sélection officielle du festival Cinéma du Réel 2014.
Chaque été, ils sont nombreux à transiter par la mer entre la France et l’Algérie, entre Marseille et Alger. Des voitures chargées jusqu’au capot… des paquetages de toutes sortes… des hommes chargés de sacs et d’histoires. En mer, nous ne sommes plus en France et pas encore en Algérie, et vice-versa...
Composé de fragments qui se télescopent, créant de multiples jeux de temporalité et de spatialité, ce film montre sur une durée de trois ans, les conditions de vie des personnes migrantes à Calais. Par là-même, il décrit la manière dont les politiques engagées par les États policiers modernes débordent le cadre de la loi, et font surgir des espaces d’indistinctions entre l’exception et la règle.
A la veille de la 2nd Guerre Mondiale, 20 000 Vietnamiens étaient recrutés de force dans l’Indochine française pour venir suppléer dans les usines d’armement les ouvriers français partis sur le front allemand. Bloqués en France après la défaite, livrés à la merci des occupants allemands et des patrons collabos, ces ouvriers civils appelés Công Binh menaient une vie de parias sous l’Occupation.
Dans un studio de mixage, le cinéaste montre à une amie les images tournées dans l'appartement d'un amant perdu. C'était à Paris, station Jaurès et par la fenêtre, il pouvait voir ces clandestins, sans-papiers en transit, qui dormaient dans la rue... Au fil des images commentées, le relevé quotidien se fait réinvention des notions épuisées que sont l’amour et la politique...
Aziz, Sidiqi, Housine et Younes nous emmènent dans leurs périples d'immigrants. Du foyer afghan à marocain, en passant par les rues d'Istanbul, nous voyageons avec eux dans ces villes non-lieux, grandes comme des pays entiers. C’est l’histoire d’une Europe. C’est une histoire d’exil.
En 2002, J.D. charge sa carabine, parcourt Grande-Synthe et assassine un jeune Maghrébin. Plus de dix ans après les faits, le film suit la route empruntée par le tueur et confronte la ville et ses métamorphoses à la voix de J.D., reconstituée d’après le dossier d’instruction de son procès. Ce film a reçu le Prix de L'institut français - Louis Marcorelles au Festival Cinéma du Réel 2015.
Au départ, Marc Scialom aurait dû réaliser "Le Citronnier", l'histoire d'une rencontre, à Marseille entre un jeune Marocain et une juive tunisienne. Mais la mort de Mohammed, qui devait incarner le jeune homme, interrompt brusquement le projet. Un autre film reste à faire : celui qui raconte le désarroi du réalisateur.
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