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Vieux et malade, David veut en finir. Il fait appel à une association d’aide au suicide mais l’accompagnatrice ne semble pas très au fait de la procédure. Le mourant tente de convaincre le prostitué russe de la chambre d’à côté d’être le témoin de son dernier souffle, comme la loi l’exige en Suisse. Cette nuit-là, tous trois vont découvrir que le goût des autres est drôlement tenace.
"C’était l’hiver. Le corps de mon oncle venait d’être découvert. Dans le Paraguay des années 80, sous la dictature, il voulait devenir danseur. Mon oncle avait fait partie de la « liste des 108 homosexuels ». Tout au long de la dictature, les hommes soupçonnés d’être opposants ou homosexuels étaient pris pour cible par les collaborateurs du régime."
Pierre, 58 ans, prisonnier de son passé, a de plus en plus de mal avec la solitude, avec le temps, avec le monde extérieur, a recours à des psychotropes, s'enferme chez lui, là où il est le moins mal, dans l'attente d'une inspiration, n'arrive plus à écrire, a rendez-vous pour déjeuner avec son ami, un ami qui fut un papa, une maman, une banque; l'ami ne viendra pas...
Retour au pays natal. Jacques était monté à Paris, il y a dix ans. Il est devenu acteur, il a pu aimer librement des hommes. Aujourd'hui, il vient accompagner sa mère qui va mourir. Il loge chez ses tantes Aimée et Jeofrette et renoue avec le passé et les ragots du village.
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