Sur le tournage d'un western. Tantôt la bande-son commente les images, tantôt les personnages tiennent des discours politiques et s'interrogent sur la grève, l'état policier ou les moyens de lutte contre le capitalisme.
L'évolution et la transformation idéologique de Paola Taviani, une jeune Italienne militante politique. Les quatre parties du film explorent son environnement familial, la lutte des classes, pour arriver à une critique du capitalisme.
Un film essai d’Orson Welles sur « le délicieux mensonge » de l’oeuvre d’art, une variation sur les rapports du créateur avec sa création et toute la vérité sur un des plus grands faussaires, Elmyr de Hory.
Anne-Marie Miéville et Jean-Luc Godard reprennent des images filmées en Palestine en 1970 et dressent un parallèle entre la situation des combattants palestiniens et une famille de Français moyens...
Plongée non narrative et fragmentaire dans un hôtel aujourd'hui disparu pour personnes en situation d'urgence.
Le Cheval de fer conte la "chevauchée fantastique", en 1974, des meilleurs pilotes d'Europe sur les douze circuits de Grand Prix, qui constituent le championnat du monde.
Pendant sept ans, les réalisateurs ont mené un travail de recherches et d'observations sur des animaux d'Europe chassés de leurs territoires : flamands roses, phoques, daims et élans, réfugiés dans des régions retranchées et d'accès difficiles.
Le réalisateur Jean-Luc Godard évoque son rapport au cinéma et les difficultés de son métier. Parallèlement, Sandrine, Pierre et leurs enfants sont filmés dans leur quotidien à Grenoble...
Werner Herzog est le seul réalisateur à avoir tourné sur les cinq continents. Au travers de ce programmes de trois courts-métrages, embarquez avec le réalisateur allemand pour un voyage dans une Afrique jamais vue.
Parcourez le monde à travers les yeux de Werner Herzog avec ce programme de trois courts-métrages, des États-Unis au Koweït en passant par la Nicaragua.
Le documentaire explore la vie des personnes sourdes et aveugles. Il suit Fini Straubinger, une femme devenue sourde et aveugle à un jeune âge, alors qu'elle rend visite à d'autres individus atteints des mêmes handicaps.
Louis Malle et son équipe campent leurs caméras place de la République, à Paris, et attendent que des passants curieux, avides de discuter, leur demandent ce qu'ils font là. Ainsi revit un peu la France de 1974, celle de Valéry Giscard d'Estaing...
Des travailleurs africains expatriés parlent de la vie quotidienne et du racisme sur les marchés du travail et du logement à Paris dans les années 1970. Ce court métrage révèle les possibilités pour le cinéma de parler de l’état postcolonial du monde.
Cette critique du "socialisme réel", réalisée pendant le tournage de L'Aveu de Costa Gavras, comprend des interviews de Artur London, Jorge Semprun, Costa Gavras, Yves Montand, Simone Signoret et de techniciens du film.
Portrait d'un militant de gauche assassiné dans une embuscade policière. Ce film fait un an après sa mort, retrace à travers le témoignage de ses camarades de lutte et de ses amis, la vie et l’histoire politique de Carlos Marighela.
Une interview du président chilien Salvador Allende, après son élection en 1971, par Régis Debray.
Ce film, réalisé par Bruno Muel avec les ouvriers du groupe Medvedkine de Sochaux raconte le tournant post-68 de la reprise en main néo-libérale et témoigne aussi de la lutte syndicale face à Peugeot.
Le discours autocritique de Fidel Castro, le 26 juillet 1970, précédé de l'analyse de cette année historique pour Cuba. C’est dans ce contexte que Chris Marker réalise ce documentaire historique sur cette bataille économique lancée par le Leader Maximo.
“Un éditeur, ça se définit par son catalogue”. Dans ce film, François Maspéro, Fanchita Maspéro et leurs collaborateurs, parlent de leur maison d’édition, des livres qu’ils fabriquent et de la manière dont ils conçoivent leur travail.
Préface du BONHEUR de Alexandre Medvedkine, l’expérience du ciné-train d’Alexandre Medvedkine qui roula durant 294 jours, filmant les problèmes de la révolution russe et du développement économique de 1930.
Les jeunes français immigrés à Sochaux démontent le mécanisme de l’exploitation dans leur vie quotidienne telle qu’elle a été pensée par Peugeot.
Compte-rendu à chaud des journées qui ont suivi le coup d’état du général Pinochet. A Santiago la peur se lit sur les visages. Des militants de l’Unité Populaire osent cependant parler, ébauchent des explications, font part au monde de leur détermination.
11 juin 68. Après 22 jours de grève, la police investit les usines Peugeot à Sochaux : deux morts, cent cinquante blessés. Des témoins racontent.
Un film écrit, joué et rêvé par le groupe Medvedkine de Sochaux, composé de jeunes ouvriers travaillant à la chaîne aux usines Peugeot et de techniciens du cinéma.
Cinq ans après mai 68, les ouvriers de Lip se lancent dans une folle entreprise d’autogestion qui a un retentissement immédiat.
Où le ruban d’une autoroute se met à enregistrer les pensées.
Dans une classe, un élève chahute. Personne ne dénonce le coupable. Le professeur expulse sept garçons, dont le coupable, pendant une semaine. Cas numéro 1 : l’un d’entre eux finit par dénoncer son camarade. Cas numéro 2 : personne ne dénonce le fautif.
Fellini se souvient de son enfance et de la place qu'y occupait le cirque. Le voici parti sur les routes de France et d'Italie, à la recherche de la magie des chapiteaux. Mais la réalité est bien loin de ses rêves d'antan. Incapable d'accepter ce décalage, Fellini entreprend de monter un numéro de clown...
Prévu pour durer du 15 au 17 août 1969 et accueillir quelques dizaines de milliers de spectateurs, le festival de Woodstock a finalement duré un jour de plus et vu défiler un demi-million de personnes. Véritable évènement historique, point culminant de la culture hippie, Woodstock a marqué les mémoires.
Au printemps 1972, alors que la Columbia menace de ne pas reconduire son contrat, Leonard Cohen part sur les routes d'Europe pour une tournée de la dernière chance. Dans les pas de Pennebaker qui avec "Don't Look Back" documentait en 1965 la dernière tournée de Dylan avant son passage à l'électricité, l'auteur de "200 Motels" filme Leonard Cohen à son plus haut point d'incandescence.
La vie et le combat politique de Martin Luther King du boycott des bus de Montgomery à son assassinat le 4 avril 1968. Deux réalisateurs majeurs d'Hollywood se penchent sur la question des droits civiques aux Etats-Unis en s'appuyant sur une somme considérables d'archives et des témoignages d'acteurs influents et engagés du cinéma américain.
Dans le Japon au début des années 70, la population agricole désireuse de préserver ses traditions s’élève face à l’industrialisation à outrance et à la politique agressive d'expansion du gouvernement. L’inquiétude grandit devant l’expropriation de populations entières dans le seul but de construire l’immense complexe industriel nommé Kashima Paradise et l’aéroport international de Narita.
La vie quotidienne dans un monastère de l'Etat du Michigan, communauté de moines bénédictins totalement autarcique qui ne vit que pour le rituel. Alors que l'exaltation du beau et du bien est au cœur du fonctionnement de ce monastère, des tensions entre individus et institution apparaissent peu à peu et montrent que le monde extérieur n'épargne pas ce groupe de moines.
Frederick Wiseman filme le Canal de Panama, ses marins, ses ouvriers, et les membres des organisations gouvernementales, commerciales, militaires et civiles chargées d'administrer les lieux. Travaux et loisirs, flux d'hommes et de marchandises... Wiseman livre une somme sur cette plaque tournante du commerce mondial.
Vol, drogue, fugue, agression sexuelle... Au cas par cas, le quotidien du tribunal pour enfants de Memphis (Tennessee) observé sans relâche. L'auteur de "National Gallery" met en avant la variété et la complexité des affaires qui sont jugées. Sans commentaire, sinon dans le montage lui même, le film expérimente l'art de disséquer la société en laissant tout le temps au regard et à la réflexion.
"Manœuvre" suit le tank d’une compagnie d’infanterie lors des manœuvres annuelles de l’OTAN en Europe de l’Ouest. Ces jeux de guerre visent à tester la rapidité et l'efficacité des renforts américains en cas de guerre. Wiseman filme les différentes étapes des exercices, incluant tactiques défensives et offensives, et des hypothétiques victoires et défaites sur terre comme dans les airs.
Le processus de transformation de la viande, depuis le bœuf dans la prairie jusqu'au hamburger, est filmé dans une entreprise industrielle d'élevage et de boucherie du Colorado, qui possède des ranchs, des usines d'engraissement, des abattoirs. La production y est largement automatisée, et le film illustre également les problèmes de transport, de création d'outillage et de management.
Après la guerre du Kippour en 1973, un accord sur le Sinaï prévoit au centre de la péninsule, une zone démilitarisée contrôlée par l'ONU et l'équipe américaine de la Sinaï Field Mission. Frederick Wiseman filme l'activité quotidienne des civils et militaires américains, de la vie communautaire à l'intérieur de la base aux problèmes de voisinage avec les soldats de l'ONU...
Welfare montre la nature et la complexité du système de santé américain. Frederick Wiseman illustre les problèmes que cela pose : chômage, logement, problèmes médicaux et psychiatriques ou encore enfants abandonnés et abusés. Les employés comme les clients se retrouvent démunis face à un système qui gouverne leur travail et leur vie.
Par touches successives, les recrues de Fort Knox prennent le pli et rentrent dans le rang. Après neuf semaines de classes, ces adolescents civils tout juste sortis du collège, appelés ou engagés, sont devenus de solides soldats aguerris et prêts à opérer sur le terrain, au Viêt-nam.
Un grand hôpital public à Harlem. Aux urgences du Metropolitan Hospital se retrouvent des New-Yorkais sans distinction de classe ou de couleur et c'est toute l'Amérique des pauvres et les failles du système de soins américain qui surgit.... Le quatrième film du réalisateur a reçu deux Emmy Awards en 1970 (Meilleur documentaire, Meilleur réalisateur).
En 1975, on célèbre pour la première fois “l’année de la femme”. Une occasion pour Claudine Bories de faire son premier film à la gloire des femmes d’Aubervilliers. Ouvrières, employées, coiffeuses, jeunes filles parlent librement de leur condition de femme. Ce film en noir et blanc, tourné en partie en micro-trottoir, est réalisé avec une liberté et une gaieté pleines d’espoir.
_TITLE