Michel Léviant : " En vrai, les fées, ça n’existe pas..."
Douze ans après Le Mur aux fées, Michel Léviant revient dans les mêmes décors et avec les mêmes comédiens pour ach1
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Un groupe d'amis tente de comprendre pourquoi leur amie d'enfance s'est suicidé. Ils vont découvrir qu'ils ont chacun leur part de responsabilité dans sa mort.
Douze ans après y avoir passé des vacances d'été inoubliables, Marielle et sa soeur Colombe reviennent en hiver dans la maison de leur amie Jeanne, qui vient de se suicider. Venues assister à son enterrement, elles retrouvent Pascal, le voisin dont Jeanne était folle amoureuse et sa fille Léo, qui a maintenant vingt ans. Dans un jeu de miroirs, où présent et passé se font écho, ces gens qui se retrouvent après tant d'années tentent de comprendre pourquoi Jeanne a mis fin à ses jours. Ils vont découvrir qu'ils ont chacun leur part de responsabilité.
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" En 1994, le cinéaste avait réalisé ce conte estival, au sens de Rohmer pour ce qui est de la justesse du dévoilement de l'intime en ses a
" En 1994, le cinéaste avait réalisé ce conte estival, au sens de Rohmer pour ce qui est de la justesse du dévoilement de l'intime en ses apparents paradoxes de noirceurs enfouies et d'éclatante légèreté, à l'instar des cercles de lumière que provoque une pierre jetée dans une sombre mare. Filmées avec une grande liberté, ces images composaient un film alors intitulé le Mur aux fées, qui ne trouvera pas de distributeur. En 2002, la magnifique actrice Hélène Lapiower est emportée par un cancer. Michel Lievant imagine alors de reprendre ses personnages, dès lors alliés en un subtil hommage.
En souvenir de nous emprunte à la peinture un certain art du portrait, composition et plasticité. Surtout, comme elle, il fait du temps son véritable sujet. Celui que l'on ne peut retenir. Temps peuplé d'amours en fuite et d'inguérissables chagrins, de légendes que dorent les soleils de l'enfance, d'inexprimables abandons, de revenants familiers. (...) Les parents transmettent. Les enfants échappent.
En souvenir de nous se promène, entre jubilations et tristesses, trivialité et poésie, sous les frondaisons d'un chemin de campagne bordé de ces arbres centenaires qui ne porteront de mémoire qu'après leur mort, transformés en livres et autres fictions."
"Le film d'origine, redécoupé au gré de nombreux flash-back, tend ainsi au présent un miroir mélancolique, d'une profondeur inédite. Le temp
"Le film d'origine, redécoupé au gré de nombreux flash-back, tend ainsi au présent un miroir mélancolique, d'une profondeur inédite. Le temps tient ici le rôle principal, sur le visage des comédiens (tous sensibles et convaincants) et dans la vie des personnages, autour de Jeanne, émouvant fantôme sur pellicule."
Cécile Mury"Scruter les changements des visages et travailler en fiction ce que la disparition d'une comédienne a induit dans la réalité (Hélène Lapiow
"Scruter les changements des visages et travailler en fiction ce que la disparition d'une comédienne a induit dans la réalité (Hélène Lapiower est morte d'un cancer en 2002), l'expérience est unique. Avançant sur un fil fragile, l'histoire est celle des bilans que chacun est amené à faire dans la vie. Le passage du temps donne le vertige, et la grâce l'emporte."
Isabelle Danel"Toute la singularité du film de Michel Léviant vient de ce que la construction en flash-back mesure une durée réelle écoulée : le cinéaste
"Toute la singularité du film de Michel Léviant vient de ce que la construction en flash-back mesure une durée réelle écoulée : le cinéaste a repris un film tourné voilà douze ans, (...) le Mur aux Fées (...).
Le film ancien est ravissant de spontanéité, il capte toute la grâce de l'instant présent, des jeunes filles qui chuchotent des histoires de fées, d'enfance proche et d'enfants à venir. Et si les tourments y couvent, ils sont encore secrets, ombres indistinctes. C'est le nouveau film qui les révèle et leur donne rétrospectivement leur gravité. Il montre, et l'expérience est profonde et poignante, combien la vie est prémonitoire : elle contient et annonce la courbe qu'elle développera pour chacun, mais qu'on ne peut saisir qu'avec le temps, en nous retournant sur nous-mêmes. Et peut-être le temps ne nous est-il donné que pour cela...
"Le cinéma filme la mort au travail." Jamais cette troublante assertion de Jean Cocteau n'a mieux convenu qu'au beau film de Michel Léviant. Elle est cruelle, mais non morbide. Au contraire, c'est la précieuse invitation à vivre les yeux ouverts, entre la vie et la mort indissociablement mêlées."
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