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Alors que la Grèce est frappée par une forte canicule, un homme, chargé de garder une belle villa, se retrouve environné par une étrange atmosphère.
Grèce. Futur proche. Une station balnéaire frappée par une vague de chaleur. L’eau se fait rare et la violence est prête à exploser. Ashraf, immigré solitaire, garde la villa d’une famille française en son absence. Dans ce paysage aride, écrasé par le soleil, il est arrêté par un policier pour un contrôle de papiers. Victime d'une injustice, il est un peu gagné par un sentiment d'irréalité.
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"Après trois courts métrages remarqués en festivals, Joyce A. Nashawati passe enfin au long, avec un pro
"Après trois courts métrages remarqués en festivals, Joyce A. Nashawati passe enfin au long, avec un projet cinématographique des plus stimulants. Si le genre du film, entre anticipation et portrait d’un personnage qui sombre dans la folie, est difficile à définir, son histoire, elle, est aisément résumable : dans un futur très proche, Ashraf, immigré d’un pays voisin, arrive en Grèce, frappée par une canicule, pour garder la maison d’une famille de français aisés partis en vacances. Mais son séjour dans la belle demeure va peu à peu se transformer en un cauchemar éveillé. Si, du côté littéraire, on ira voir du côté de Borges ou Kafka pour trouver des repères, au cinéma, on pourrait parler de Roman Polanski ou des premiers films de Peter Weir pour se faire une idée de l’objet qu’on va découvrir. Ces références, qui pourraient être écrasantes, donnent en fait une bonne idée des sensations qu’on éprouvera à la vision du film de la jeune cinéaste. Et surtout celle d’inquiétante étrangeté, qui pourrait résumer l’atmosphère générale de l’œuvre. Car le scénario, minimaliste, est à l’image de la mise en scène d’une belle épure de la réalisatrice : tout entier au service du lent délitement d’un récit qui fait peu à peu pénétrer le spectateur dans un univers fantastique. Quelques scènes faussement anecdotiques mais vraiment dérangeantes, une bande son hypnotique et surtout la superbe photo en scope de Giorgio Arvantinis (qui fut un collaborateur régulier de Theo Angelopoulos) nous plongent peu à peu dans un monde oppressant où la réalité a de moins en moins de sens. Sans jamais forcer le trait narratif ou psychologique, Joyce A . Nashawati signe un film constamment intrigant, prélude à une filmographie qu’on espère riche."
François-Xavier Taboni"Alors que d’habitude la peur est liée à l’obscurité, Joyce A. Nashawati réussit l’exploi
"Alors que d’habitude la peur est liée à l’obscurité, Joyce A. Nashawati réussit l’exploit de créer un climat angoissant dans des paysages extrêmement lumineux. Ici, tout le film se passe sous un soleil de plomb, d’où son titre. Il s’achève de façon énigmatique et ouverte, s’inscrivant dans la droite lignée du reste du film. Avec son physique longiligne et sec, l’acteur Ziad Bakri incarne de façon crédible le rôle d’Ashraf, un immigré évoluant dans un pays qui n’est pas le sien, avec un sentiment de malaise permanent. S’il occupe très largement l’espace, l’acteur n’est pas seul. On notera notamment dans un rôle secondaire pertinent, la présence de Louis-Do de Lencquesaing, en bourgeois hautain. Malgré la modestie de son budget, la jeune réalisatrice tire le meilleur parti de ses moindres décors. D’autant qu’elle bénéficie d’une superbe photographie. Au final, Joyce A. Nashawati livre avec Blind sun un premier long métrage convaincant, ne croulant pas sous des références écrasantes, et trace elle-même son propre sillon. Voilà un premier essai pour le moins prometteur."
Nicolas Bonnes"Entre l’efficacité "B" du film de genre et l’élégance arty du trip aux échos politiq
"Entre l’efficacité "B" du film de genre et l’élégance arty du trip aux échos politiques (le péril du migrant à l’ère du capitalisme sauvage), ce premier long métrage happe la rétine avec son onirisme sec, obsessionnel, et nous fait basculer avec délectation de l’autre côté du miroir. Lumineuse révélation."
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