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Printemps 1962, tout s'accélère à Alger et les amitiés comme les injustices d'hier sont écrasées par la marche de l'histoire. Ali, 10 ans, ne rate rien.
Au printemps 1962, l'indépendance de l'Algérie est proche. Dans les derniers moments de la guerre, tout s'accélère et les amitiés comme les injustices sont remises en question par la marche de l'histoire, parfois pour ouvrir la voie à d'autres injustices. Ali est un jeune garçon à cette époque et il assiste aux dernières heures des "événements" sans rien rater.
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" Sans doute Mehdi Charef insiste-t-il trop sur les souvenirs d’enfance, teintés de nostalgie : les copains, la cabane et
" Sans doute Mehdi Charef insiste-t-il trop sur les souvenirs d’enfance, teintés de nostalgie : les copains, la cabane et les parties de foot. Mais une réplique lui suffit pour exprimer le gouffre infranchissable entre colons et indigènes : « Tu veux te baigner à la piscine ? » demande à Ali son meilleur pote, un vrai petit Français, lui. Avant d’ajouter : « Avec moi, tu pourras entrer »… En quelques traits, il peint des seconds rôles dignes du cinéma français de jadis (Madame Rachel, qui ne veut pas partir ; Barnabé, le chef de gare, qui aimerait bien rester), sans oublier quelques silhouettes nettement plus inquiétantes : ces « frères », désireux de tuer leur sœur de mauvaise vie… Il filme avec ferveur une saison blanche et sèche, où les colons disparaissent un à un, tels les dix petits nègres d’Agatha Christie. Pour mieux laisser le jeune Ali – mais sans doute faudrait-il dire le jeune Mehdi – seul, face aux espoirs et aux mirages."
Pierre Murat" La réussite du film tient à ce que chaque scène ressemble à une vignette, ne montrant qu’une chose
" La réussite du film tient à ce que chaque scène ressemble à une vignette, ne montrant qu’une chose à la fois. Il y a quelque chose d’épuré et de théâtral dans ce dispositif de mise en scène relativement rigoureux, rehaussé par l’usage du scope, qui assume joliment son didactisme et son maniérisme. Hamada, qui joue le rôle principal, est impressionnant d’opacité. Charef avait raté son retour en Algérie lors de son précédent film, La Fille de Keltoum, trop allégorique pour convaincre. Il a ici trouvé, avec ces cartouches (comme des hiéroglyphes ?) le style adéquat pour mettre en scène, sans effets de manche, les images qui lui reviennent de son enfance algérienne. Et c’est déchirant."
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